Jaws local...

Bien que cette semaine ait été pourrie au niveau météo, aujourd'hui a été une journée avec un superbe soleil.

Du coup, bien que re-bossant cet aprèm', j'ai décidé d'aller faire trempette ce midi, et accessoirement de chopper quelques poissons, histoire de joindre l'utile à l'agréable.

Eau super bonne, pas un poil de vent, visibilité assez correcte sous l'eau (c'est le début de la floraison, alors...), bref que du bonheur. ;-D

Et surtout, vu la semaine de merde, pas de touriste en jet-ski prêt à te foncer dedans "parsk'on a vu une bouéée alors on voulait voir keskiyavé" (véridique ! du vécu...)

Et du bol aussi côté poissons, avec trois jolis bars aperçus (mais hors de portée...) et une bestiole planquée dans les forêts d'algues, que j'ai à première vue prise pour un congre.

Meuh non. Finalement le congre en question s’avère être une julienne (c'est le petit barbillon caractéristique qui me l'a dit).

Et une julienne qui n'apprécie pas d'être fléchée. En même temps, je la comprend, moi non plus je n'aimerais pas me prendre un pieu de 3m dans le dos quand je me fais une petite brasse à la piscine.
Donc du coup, assez fâchée par ma fléche dans la tête, ce sympathique poisson se retourne, me fonce dessus et me mord violemment la guibolle !


Braillant comme un tordu bourgloubbb !! blopboubbbb !!! (tu vas rendre gorge, créature des abysses!! palsanbleu !!!, pour ceux qui ne sont pas férus de sémantique neptunienne), je prend mon couteau et entreprend de lui expliquer qu'il faut se calmer.

Bon, il me faudra une bonne trentaine de secondes pour arriver à lui défoncer le crâne et lui planter le cerveau (voui, c'est barbare, hein...), le tout sans me trancher les cou...d'un coup malheureux.

Du coup, pour être bien sûr (je viens de me taper y'a pas longtemps la trilogie en Dvd des "Zombies", alors les bêtes mortes qui se relèvent d'un bond, je connais, hein...), je la vide direct (voui, barbare, je sais...).

Histoire de finir en beauté, j'arrive à faire aussi un cabillaud. Chuis content : c'est ma première morue.
Et puis elle m'a pas mordue, elle. Elle a su mourir avec classe, au moins...

Ah si ! le détail qui calme : je retire plus tard du fond de la gorge de ma julienne cannibale un fichu hameçon d'une bonne dizaine de centimètres, preuve que comme quoi, j'suis pas le premier à avoir essayer de lui faire la peau, à la sale bête...

Finira en filet dans le congelo, c'te saleté.
Non mais, sans déconner.
:-)