dimanche, mai 25, 2008

fête des mères

Alors que Météo France nous prévoyait un temps merdissimal pour la fête des mères, on a en fait eu droit à un soleil d'enfer.

Et franchement, on ne s'en est pas plaint ! ;-D
Principalement les Loulouttes, lachées dans le jardin des Yoks, et qui se sont reconverties en parfaites petites pro de l'arrosoir.

Faut dire qu'en ce moment elles ont de l'entraînement à la maison... ;-P

Profitant du temps splendide, les Loulouttes et leur petit cousin Axel ont ensuite décidé de faire un tour de voiture (électrique, siouplé! On est écolo dans la famille ;-P ) dans le jardin.

Y'a pas à dire, mais la formation auto-école commence de plus en plus tôt dans la famille !

Bref, au final une bonne journée qui nous a vu revenir avec un jambon (pour le baptême des loulouttes le mois prochain) et encore des plantes pour le jardin.

Seule ombre de la journée, mamie Quine est restée injoignable.
On lui fêtera donc sa fête demain, avec un jour de retard...

vendredi, mai 23, 2008

Miam, miam....


Ayé !
La toute première fraise Gariguette vient de pointer le bout de son nez !

C'est donc là la première production officielle de notre jardin...

Y'a plus qu'à attendre le reste.

En attendant, dégustation prévue demain par notre goûteuse de fraise officielle.

;-D

jeudi, mai 22, 2008

Les pêcheurs ont la pêche

Bien décidés à faire deux-trois courses dont les indispensables sacs de paillage pour le jardin, en espérant que le pot d'échappement tout neuf tienne le coup, on a donc mis en leasing les loulouttes chez la nourrice et hop ! direction Cherbourg...

Bien sûr, rien n'étant simple dans ma vie, c'est précisément le jour qu'ont choisit les pêcheurs manchois en colère pour bloquer à grand renfort de pneus en feu le rond-point où se situe la jardinerie et notre centre commercial préféré.
Résultat, un petit détour de 30 kilomètres pour aller rechercher les deux Loulouttes, en soirée...

Des fois, le monde simple des aborigènes me fait envie...
:-P

jeudi, mai 15, 2008

Pas de pot (épisode II)

Ou comment une journée sympa de jardinage se transforme en une nouvelle apocalypse pour mon compte courant...

Bien partis pour jardiner toute la journée, avec découverte d'un "nid" (faute de meilleur terme) de chenilles qui a intrigué Océane (au point qu'elle a passé la matinée devant à "regarder les chenilles qui bougent"...), nous avons décidé d'aller acheter des tuteurs à tomates et autres jardinières, et d'en profiter pour faire les courses.

Bien entendu, merçi Finagle, alors qu'on approchait de la Jardinerie, un bruit de croiseur galactique coincé en marche arrière s'est fait entendre en provenance directe du pot d'échappement...
Et merde.

Ayant déjà, il y a peu, eu la chance de me confronter aux joies du changement de pot d'échappement (voir post http://chriscmoi.blogspot.com/2006/11/le-lonard-de-vinci-du-pot-dchappement_13.html), j'ai assez rapidement compris le problème.
Rapide confirmation en jettant un coup d'oeil sous la voiture (et oui, mon brave. C'est bien ton pot d'échappement qui pendouille...) et zou, direction mon garage favori.

Ledit garage est d'ailleurs, grâce à mes fréquentes visites, flambant neuf.
ça brille. C'est beau.
Pour moi, c'est un peu comme chez moi, ce garage.

Et malgré cette affection toute particulière que j'entretiens à grand coup de chéquier et de carte bleue, mon garagiste adoré m'annonce un verdict sans appel : 200 euros.

Bon.
De toute façon, j'l'aimais pas, ce pot d'échappement.

Et donc, 200 € plus tard, me voila au volant de ma trés trés "Chère" voiture, qui roule dorévanant en produisant un feulement des plus suaves.
Ben tiens.
M'étonnerai pas qu'il crache des billets, le pot d'échappement maintenant.

:-(

mardi, mai 13, 2008

Châteaux de sable et Godzilla...

Suite à l'anniversaire du Vénérable (voir post précédent), rendez-vous a été pris pour manger chez Mémère Yvonne le midi, avant de se taper une bonne après-midi Plage.

Perso, j'ai commencé la journée par une bonne matinée de boulot. Couché 2H00/levé 4H30. Yéééé...

Mais bon, à 12H00, l'affaire était pliée et j'ai retrouvé la famille chez Mémère, où après un bon repas de 3 heures ma chère et tendre et votre serviteur ont finalement réussi l'exploit de faire décoller les deux frangins et les cousins pour aller se baigner.


Bon.
Je dis aller se baigner comme je dirais "tiens, on va sauter en parachute".
Juju s'est trempé deux secondes, histoire de dire "j'y étais", et Greg...ma foi...Ah, Greg... :-D
Que dire de Greg ?...
Disons que l'initiation à la Pêche sous-marine prévue s'est transformée en séance d'apprentissage du palmage suivi d'une séance de grelottage forcené, au point qu'on entendait sans doute ses dents claquer jusqu'à Tatihou.

Même Mustapha, qui pourtant avait le record à mes yeux en matière de violence de grelottage, est largement battu haut la main. ;-P

Du coup, face à tant de mauvaise foi (l'eau était à 15-16°C facile), on s'est rabattus sur la confection de châteaux de sable, tâche auquelle s'étaient déjà attellés les deux Loulouttes sous la férule de leur mère (la pauvre a joué les garde-ch...les mamans attentionnées, dirons-nous).

Et c'est là que le "Godzilla" du titre prend tout son sens.
En effet, la tradition veut, lorsqu'on a fini un château de sable, qu'on le fiche en l'air à coup de pied.
J'y peux rien. C'est la tradition.
Sans doute un relent du moyen-age où on faisait le siège des place fortes, avant de piller et de violer les femmes.

Bref, s'incrivant dans une modenité extrêment déplacée, voila t'y pas que le Cousin Théo n'avait pas du tout compris le but ultime de la construction de château de sable à durée de vie limitée.
Ce qui nous donne la vidéo suivante (que vous aurez quand Juju me l'aura donnée)...

lundi, mai 12, 2008

Le Vénérable prend un coup de vieux...

Grand repas familial hier en raison de l'anniversaire du Vénérable Oncle Pierre.

Se dirigeant lentement vers un certain âge (à son âge , on ne parle plus d'un âge certain. les dizaines se confondent, et Alzheimer n'arrange rien à la mauvaise foi ;-P), le respectable vénérable nous a donc reçus chez Tata Hélène puisqu'il vient de refaire sa pelouse, qu'il ne veut pas qu'on la massacre, et qu'il hésitait à nous faire manger à 18 dans son appartement...tsss....

Du coup, les Loulouttes ont joué tout l'après-midi dans le joli jardin de Pascal&Hèlene, et la journée s'est terminée par une bonne grosse balade à la mer pour ramasser des coquillages...
Le pied quoi.

Quant au Vénérable, il s'est vu offrir collectivement un nouveau canapé pour remplacer le sien qui faisait également agrafeuse quand on s'asseyait sur le coussin de droite.

;-D

jeudi, mai 08, 2008

ma cabane au fond du jardin

Vu le temps superbe, les loulouttes passent leur temps dehors.
Du coup, sommation m'a été faite ce matin par Océane de leur faire une cabane dans le jardin.
Bon, pas de bois en provision, donc on s'adapte.

Qui aurait pensé, en 1993, que cette couverture fauchée à l'internat du Lycée, à la base pour faire la fiesta sur la plage à l'issue du Bac, aurait fini en tente pour nos filles dans notre jardin, une quinzaine d'année plus tard ?

ça nous rajeunit pas tout ça..

;-D

mardi, mai 06, 2008

Gay Pied...

Hier, jour de repos, donc jardinage.
D'ailleurs, l'équation "Jour de Repos=Jardinage" est de plus en plus vraie avec le retour des beaux jours à Paumed-City... ;-D

Donc, la tête dans mes sacro-saintes patates, à la recherche des vilains parasites rampants qui me bouffent mes laitues la nuit, je regarde les 'tites n'abeilles qui butinent les fleurs à Madame, à côté.

En y regardant mieux, elles ont une drôle de tronche les 'tites n'abeilles.
Une tronche de guêpes, pour être précis.
En fait, en y regardant encore mieux, elles font un sacré boucan, les guêpes sus-dites...
Du coup, carrément réveillé par le potin du petit bimoteur qui bourdonne dans la haie voisine, j'y trouve un joli trou : un nid...

Bon.
Y'a plus qu'à exterminer.
C'est pas que j'aie des velléitées guerrières envers ces braves hyménoptères en particulier, mais un nid de guêpes en plein jardin avec deux gamines qui jouent sur la pelouse...je le vois moyen.
Donc extermination.

Bien formé par les documentaires animaliers de la 5, je m'en vais, tout enmitoufflé dans ma grosse veste avec mes gants anti-piqûres-de-rosiers, d'un pas décidé, enfumer les envahisseurs ailés.

Là, ami lecteur, permet-moi une petite remarque.
Si à la TV, sur la 5, les 'tites n'abeilles se font enfumer dans la joie et la bonne humeur en restant bien tranquille et en se laissant aller dans les bras de morphée à grands coups de fumée dans les bronches, les guêpes elles n'aiment pas du tout les enfumeurs.
Du tout.
En fait, la fumée, ça les énerve les guêpes.

Du coup, même enmitoufflé dans ma veste spécial grand froid arctique, la retraite s'impose.

Pas grave, je suis un type têtu.
Retour avec mon allume-barbecue préféré : le crache-flamme T004 Butagaz, dont vous pouvez admirer la superbe ligne aérodynamique et top design ci-contre.

Et là, ça marche beaucoup mieux...
BURNNNNN !!!! (cri du père américain moyen, qui tentant d'allumer son barbecue pour y cuire ses immondes saucisses du sacro-saint repas dominical estival, pousse généralement un "YEEEE-AAAH!!! WHOU-HOUHOOOO!!!" d'auto-satisfaction, aussi stupide que perçant, souhaitant sans doute lever ainsi définitivement le doute sur la supériorité de l'homme en général (et du citoyen patriote US en particulier) sur l'animal, fût-il mort et conditionné en merguez de chez WAL-MART ).

Donc, après un bref combat aérien, les vaillantes survivantes hyménoptèresques meurent elles aussi, rejoignant le souvenir éthéré de leurs comparses rôties dans des décombres fumant de leur nid incendié (quel poète, quand même !).

Ainsi pris fin la bataille du fond du jardin.
Et aussi ma croyance quasi-religieuse envers les histoires pipeautesques des docu de France 5.

;-D

dimanche, mai 04, 2008

Yfébo...

Après une bonne grasse mat', rien de tel qu'un bon petit déjeuner de toute la famille à la terrasse, chauffée par un soleil (un petit peu timide mais qui chauffe quand même)...
C'est t'y pas le bonheur, ça ?

Madame travaillant aujourd'hui, pas d'expédition prévue mais un petit coup de jardinage.
Enfin, on verra bien...

;-D

jeudi, mai 01, 2008

Muguet et pieds crottés...

Aujourd'hui 1er mai !
Donc la journée commence sous la couette...au moins jusqu'à l'arrivée de la petite tribu hurlante, pestante et bizoutante.

Tour dans le jardin pour la pissette du Tût-tût et là, tout va bien : les clochettes de muguet sont bien là ! (voir photo à gauche. c'est NOTRE muguet, m'sieurs-dame ! mais si,mais si !)
Donc, dans la joie et l'allégresse du gars qui a un jardin qui tourne comme il faut, en se grattant vaguement l'arrière-train d'un geste gracieux et délicat sous les yeux du voisin effaré devant mon corps d'athlète en pyjama customisé, je me rentre en cherchant vaguement un programme pour la journée.

Eclair de génie pendant le petit déj' : On n'a qu'à aller pêcher des coques !
Hélas, la logistique grand-parentale ne pouvant souscrire à ce plan machiavélique faute d'obligations auxquelles j'ai pas tout compris, nous nous rabattons sur un glandouillage généralisé, peut-être entrecoupé d'un gratouillage du jardin, mais sans conviction.

C'était sans compter sur le coup de fil salvateur de Belle-Maman Yok qui, classiquement, insuffle à sa Yok de fille l'idée de génie qu'il y aurait un vide-grenier au Vast.

Pour toi, ami lecteur, qui ignore tout de la géographie de la Manche en général et du Cotentin en particulier, sache que le Vast est la seule commune que Google Earth ne peut répertorier, faute de trou suffisamment grand dans la perpétuelle couche nuageuse qui la recouvre.

Malgré mes hauts cris et une simulation (fort réussie pourtant) d'un début de paralysie du côté droit, le petit monde se retrouve vite embarqué dans la voiture.
Moi aussi, sous la vague promesse un rien foireuse que je vais y trouver des outils à pas cher...
Ben tiens.

Arrivée à deux kilomètres du Vast, en pleine côte, le camping-car Allemand qui nous précède casse net son essieu arrière.
Comme ça. Devant nous. Tac! Crrrrrrr !!!! (je le fais super bien le bruit de l'essieu qui casse, hein ?!)
Soit dit en passant, péter un essieu un jour férié dans un pays étranger, je plains le pauvre gars...

Croyez-vous qu'un signe du destin aussi évident va faire renoncer à ma chère et tendre sa folle équipée ?
Pense-tu! Que nenni...
"Fille de Belle-mère, famille en Galère", comme le dit si bien le dicton australo-malgache.

Du coup, arrivée triomphante de l'équipe gagnante que nous sommes en plein milieu du Vast, copieusement inondé par la flotte depuis les 6 derniers mois, et débarquement des troupes dans le champ passablement humide où se déroule le vide-grenier.

En fait de vide-grenier, c'est plutôt "jacquou-le-croquant au pays des brocanteurs".
Y'a trois exposants, de la boue sur 10 centimètres de profond, des flaques d'eau tous les 50 cm...

Je jette un regard sur Océane qui, plus bas, lutte avec l'énergie du désespoir pour soulever ses pieds en gardant ses chaussures...
Une scène d'un documentaire sur la guerre de 14-18 me revient à l'esprit. Si,si, celle où les pauvres gars patouillent dans la glaise pour sortir des tranchées...
Réflexion pertinente d'Océane, de la boue jusqu'aux genoux : "c'est pas propre, papa ! j'ai sali mes chaussures..."

Bon, le coup des vieux outils à pas cher, on me le refera plus. :-P
N'empêche rien que pour voir comment les exposants essayaient de sortir leurs voitures du bourbiers en projetant de la bouillasse sur les curieux venus les aider en poussant, ben ça valait presque le coup d'oeil !
;-)

Un tour de brocante plus tard (10 minutes, en gros), on ramasse nos gosses, crottées jusqu'aux genoux (même Ambre dans la poussette a eu le droit à une dose) et direction la maison, où mon épouse et moi-même passons le reste de la journée à méditer sur la vacuité de la vie et les idées foireuses de belle-maman...

;-D

Proverbe du jour à retenir : Si le muguet de ton jardin est moins vert que celui du Vast, au moins tes chaussures sont propres.