dimanche, avril 24, 2011

vendredi, avril 22, 2011

Carnaval




Carnaval de l'Ecole des filles aujourd'hui, sur le thème de "Boubam et le tam-tam".
Y faisait une chaleur pas possible,mais les gosses se sont bien marrés.
Enfin, on a au moins pû voir les déguisements que les filles préparaient depuis un mois.
Sympa.
Chaud, mais sympa.

;-D

lundi, avril 18, 2011

Coques, couteaux...cadavre...

Coup de téléphone ce soir des parents chez qui j'ai mangé ce midi, pour me faire leur compte-rendu de pêche.

M'étant invité ce midi à manger chez eux, en bon Tanguy, et vu le temps magnifique et le fait que ce soit une grande marée, ils m'avaient déclaré vouloir aller à la pêche aux manches à couteaux, aux coques et aux palourdes.
Ce qu'ils ont fait d'ailleurs, sitôt votre serviteur reparti au turbin...

Sauf qu'en plus des manches à couteaux (environ 150 pêchés par le Vieux) et les coques et palourdes pêchées par Mère, ils ont trouvé avec d'autres pêcheurs le cadavre d'un gars du coin, qu'on connaissait bien, apparemment noyé de la veille.
Bon.

Gendarmerie, constatations, enlèvement du corps, tout le bataclan, quoi.

Les noyés n'étant pas les plus jolis cadavres à regarder (si tant est qu'il puisse y avoir un classement de ce genre de visions morbides, je place les noyés que j'ai pu voir dans le top cinq des plus moches), Mère va sans doute en faire des cauchemars pendant quelques nuits...

Et je la comprend.
:-(

vendredi, avril 15, 2011

Boubam : Tam-Tam et états d'âme...

Aujourd'hui, j'ai déserté le boulot pour aller à l'école des filles voir le petit spectacle d'Ambre, sur le thème du conte "Boubam et le Tam-tam".

Pour la petite histoire, l'école de musique locale ayant fermé ses portes, la municipalité a donné un chèque aux écoles pour qu'elles puissent acheter des instruments de musique.
Et manifestement, cette année, c'est les instruments africains qui ont raflé le jackpot.
Sait pas si c'est là aussi la faute à Domenech ou à Shakira, mais c'est comme ça : depuis deux mois, mes filles tapent comme des sourdes sur des djembés et autres percussions à base de courges vides....
Et c'est tant mieux.  ;-D

Donc, accompagné de Tata Marianne (ma chère et tendre travaillait...), on a débarqué à l'école avec un bon quart d'heure d'avance.
Voyant que le personnel installait les bancs miniature des enfants, on s'est dit : Tiens, on va voir le spectacle avec les petits.
Et lorsque Océane revient de récréation, c'est tout naturellement que je lui fait coucou derrière la vitre, ce qui me vaut un "Papa! c'est mon papa!" qui fait bien plaisir.
Sauf que...
Ben, en fait la maitresse d'océane, prenant acte que le géniteur d'une de ses élève est collé le nez écrasé sur la vitre de la porte d'entrée comme un contractuel hargneux sur le pare-brise d'une ferrari en stationnement gênant, prend gentillement ma fille par l'épaule et la ramène en classe...
Euh... finalement, les bancs miniatures ne sont pas pour les autres enfants.
C'est pour nous.

A l'ouverture des portes, je m'assied donc avec Tata Marianne, les genoux au niveau des épaules, les fesses sur les talons, un rien frustré d'avoir fait coucou à ma fille qui finalement saura que j'étais là, mais n 'aura même pas un bisou.

Et c'est la sortie des tout-petits qui s'installent derrières les fameux tam-tams.
Coucou d'Ambre qui, elle aussi, avait noté qu'on était là, et ne se prive pas pour le faire savoir à ses copines.
ça n'a pas l'air de plaire à la maitresse, tout ce bazar.
De l'ordre, bordel ! (bon, elle le dit avec ses mots à elle, hein. Elle est polie, la maitresse. Elle a juste l'air d'un gardien de prison, mais elle est polie, elle au moins)
Les enfants, subjugués par l'autorité de la gorgone, se tassent par terre, et le spectacle commence.


Bon, si quelqu'un voulait savoir les tenants et les aboutissants du conte, voire même une vague idée générale de l'histoire, ben c'est pas là qu'il fallait venir...

Les enfants, dûment coachés par la gorgone, jouent trois scénettes : les singes, les féroces lions et les serpents.
Ambre cogne avec bonheur sur le tam-tam, sauf pour la scène trois, où elle interprète magistralement un serpent sous acide coincé dans un avion en piqué.
Les autres enfants sont nullissimes, leurs serpents n'ont aucune âme, le jeu des acteurs manque de crédibilité.

Ma fille, elle, est une véritable artiste.
On comprend en la regardant que le serpent est entré dans une machine à laver, et qu'il veut absolument en sortir avant la fin du cycle essorage.
Les autres enfants se bornent à faire onduler leur petite mimine sans bouger, alors que ma fille ondule toute entière autour de sa main qui, elle ne bouge pas.
Un parti-pris artistique osé qui ravi les spectateurs, et empli de fierté le papa que je suis.

On ressent la déprime de la maîtresse devant l'amateurisme de certains enfants.
Et c'est avec résignation qu'elle rassemble les enfants pour la scène finale, une sorte de danse exprimant le triomphe de Boubam sur les obstacles du contes (lesquels ? mystère, mais en tout cas, il est content).

Là encore, on voit que ma fille bouffe du Shakira non-stop depuis deux mois.
Y quand même une différence entre les espèces de Boubam des bac à sable qui oscillent vaguement d'un pied sur l'autre en battant des bras à contre-temps, (exactement comme votre serviteur en boîte de nuit, en fait), et le Boubam revisité par ma fille et qui à l'air d'avoir plus appris sa choré sur W9 avec lady Gaga que dans la savane, coursé par les lions.

Fin du spectacle.
La maîtresse est désespérée. La foule ovationne. les appareils-photos crépitent (en fait, ils crépitent depuis le début. On voit bien qu'il n'y a plus de pellicules à acheter, hein....).

Et zou ! On nous prie de sortir.
Comme ça.
Hop hop hop. Y'a pas que ça à foutre, hein.
On a un programme scolaire, nous.
Allez, tchao, à la semaine prochaine...

C'est donc un papa frustré qui laisse sa fille en pleurs repartir en classe, sans même un bisou (Justice! dirait Océane :-P).
Tata Marianne, elle, essaye quand même de refiler à la maîtresse un paquet de fraises Tagada pour récompenser les enfants.
Mais la gorgone se met le paquet dans la poche, expliquant qu'elle n'aime pas trop donner des bonbons aux enfants (pas étonnant que la moitié aient l'air de tourner au Prozac, s'ils n'ont jamais de sucre).

Bon, on verra la semaine prochaine pour le spectacle d'Océane, mais l'Education Nationale a du souci à se faire si c'est comme ça qu'elle traite les artistes de demain...

;-D

jeudi, avril 14, 2011

Easy Rider...

Ce soir, dans le jardin, premiers tours de pédales pour Océane, sans roulettes...et sans assistance.

Un pas de plus vers l'autonomie... ;-D

Bientôt, va falloir l'inscrire au permis.
;-P

dimanche, avril 10, 2011

Bronzette et ripaille...

Gargatuesque bouffe chez nos voisins.

A l'origine prévu comme un barbecue, le repas a en fait été un couscous mo-nu-men-tal (dont une partie des restes nous auront en fait nourri toute la semaine, ou presque), précédé de Gambas au whisky de la mort (j'en bave rien que d'y repenser...;-P)

Le bidon bien tendu, j'ai passé le reste de la journée à se le faire dorer au soleil (le bidon) sur leur terrasse, en papotant tout en profitant du ronron intestinal avec la lucidité qu'on peut imaginer d'un type gavé de Gambas grillées au Whisky et avec 7kg de coucous pimenté dans le bide et quelques verres dans le cornet...

Que du bonheur...
;-D

mercredi, avril 06, 2011

Chemical man...

A passé la journée la tronche dans l'acétone, à frotter cette put%$@ de colle néoprène dont le précédent propriétaire de mon bateau avait jugé bon d'enduire tous les murs de la cabine avant d'y coller un horrible vaigrage qui (avec le temps et aucune aération...) avait complètement pourri.

Innenlevable sans acétone, cette fichue colle.
Et de l'acétone, dans une cabine de bateau surchauffée, y'a pas mieux pour se déboucher les naseaux...
Et avoir un fichu mal de crâne et envie de gerber, accessoirement.

Comme on arrête pas une équipe qui gagne, j'ai ensuite passé l'intérieur du bateau à l'époxy, sous le regard admiratif de mon voisin, histoire d'avoir une surface à peu près potable et une accroche suffisante pour la peinture.
Et ça aussi, la résine époxy, ben j'ai connu plus suave comme parfum...

Bon, j'ai failli gerber mais c'est fait.
Y'a plus qu'à peindre.

Tant qu'il fait beau, faut pas trop tarder.

;-D

dimanche, avril 03, 2011

Tu es une quiche en maths, petit scarabée...

Le plancher de la cabine du Koulkinkou étant complétement défoncé (d'origine...enfin il l'était déjà quand je l'ai acheté, je veux dire), j'en ai refait un neuf.

J'en ai profité pour le faire un rien plus costaud.
Vu qu'à l'origine, c'était du contreplaqué classique de 10mm d'épaisseur, le nouveau est en contreplaqué marine de 15mm avec un renfort sur le dessous au niveau de l'entrée de la cabine de 15mm supplémentaire.
Et puis la première feuille est en acajou...
On a la classe ou pas, hein.  ;-D


Là où on l'a moins la classe, c'est en maths.
Démonstration avec la fabrication des équipets.
Bon, d'origine, y'en a pas. Pour ranger quoique ce soit, dans ce bateau, ben y'a peau de balle. Rien. Nada. Pas un mauvais tiroir ou un quelconque bac.
C'est pas trés cosy, tout ça.

Donc, n'ayant peur de rien, je me suis lancé dans la fabrication d'équipets qui sont (pour ceusses et celles qui s'y connaissent en vocabulaire nautique comme moi en conception de verrines) plus des sortes de vides poches que des vrais placards, taille de bateau oblige.

Sauf que... je suis une bite en maths.
Si,si.
Mon prof de math de terminale, lui, il aurait regardé le bateau, il aurait regardé ma plaque de contreplaqué, et pis il aurait pris des cotes, et pis il aurait fait tout plein d'interpolation et pis sa découpe de plaque elle se serait posée sur la paroi de la cabine comme une feuille de lotus sur la surface de l'eau du lac de la montagne.

Moi, la découpe, c'était plutôt comme une feuille de papier cul mouillée dans une cuvette qui déborde.

Mon prof de math, sans découper quoique ce soit, il l'aurait dit que quand on cintre une partie dont le bord est découpé droit, ben le bord il n'est plus droit.
Et puis il aurait sorti de derrière les fagots un logiciel de calcul de découpe de déroulées, où il m'aurait fait un truc à la con de calcul de primitives à deux balles ou de coordonées polaires qui t'enrhumment le cerveau, et zou ! l'affaire était pliée.

Mais moi, NOOOONNN !
Moi, j'aime chercher, fouiller, m'emmerder, découvrir même...

Moi, pour que je me rende compte que le bord droit il ne tombera pas droit une fois plié, ben il faut que j'essaye, hein.
Au cas où.
ça marche bien en physique quantique, alors on ne sait jamais.

Donc, j'ai pris le chemin ardu. Je coupe, je présente, je re-coupe, je re-présente.
J'en verrai le bout, c'est juste plus long, chiant et démoralisant que si j'étais une tête en maths...
;-P

Mais bon, je me console en regardant mon nouveau plancher :
Puta*%, qu'est ce qu'il est beau !
:-D