mardi, août 31, 2010

Kill Bill - la victoire du pingouin...

Le 9 Septembre 1945 à 15h45 le premier bug de l'histoire informatique a lieu.
Il s'agit d'une mite bloquée dans un relais sur le calculateur électromagnétique Mark I de l'Université de Harvard, et qui donna le terme de bug pour désigner une erreur informatique (étant donné que bug signifie insecte en anglais).

Le 25 août 2010 à 11H15, le Xème bug sous Windaude Xp réussit à me foutre encore une fois tout mon système en l'air et manquer de me faire perdre trois mois de photos et tous mes sacro-saints fichiers.

Le 25 août 2010 à 12H00, en machouillant ma pizza, je prend la décision définitive et radicale d'envoyer se faire f*** les gars de chez Redmondet leur système pourri, gourmand et instable pour me tourner vers l'inconnu : Linux.


Du coup, installation l'après-midi d'Ubuntu (une version de GNU/Linux) sur le PC, et découverte d'un monde étrange et qui n'a rien à voir avec Windaube...

Premièrement, vieux réflexe windowsien, je cherche quel est le meilleur antivirus/pare-feu/clôture anti-vaches a installer sous linux, parce que bon hein...
Ben y'en a pas.
Bon, y'en a, pour les paranos, mais à la base les virus sont écrits pour Windows...
Et donc les probabilités qu'on choppe un virus spécifique à Linux sur le Net sont à plusieures décimales après la virgule.

Renseignements pris, y'a pas besoin non plus de défragmenter sous Linux.
Pas possible ?! Et ben si, mon brave monsieur...
Fini les heures à attendre que cette foutue barre d'avancement bouge d'un demi-centimètre passé les 25%..
:-D

Explication du phénomène :
Imaginez que votre disque dur soit une énorme armoire à fichiers, avec des millions de tiroirs.
Chaque tiroir peut contenir une quantité donnée d’informations, de sorte que les fichiers trop gros pour tenir dans un tiroir doivent être répartis dans plusieurs tiroirs.
Certains fichiers sont si gros qu’ils occupent plusieurs milliers de tiroirs. Et bien sûr, l’accès à ces fichiers est beaucoup plus facile lorsque tous les tiroirs qu’ils occupent sont proches les uns des autres dans l’armoire.

Imaginez maintenant que vous soyez l’heureux possesseur de cette armoire à
fichiers, mais que vous n’ayez pas le temps de vous occuper de son classement :
vous devez embaucher quelqu’un pour le faire à votre place.
Deux personnes se présentent pour le poste, un milliardaire à lunettes et un mignon petit pingouin :
– Le milliardaire (appellons-le Bill) a la stratégie suivante : il vide simplement les tiroirs quand un fichier est effacé, découpe les nouveaux fichiers en morceaux de la taille d’un tiroir, et place chaque morceau aléatoirement dans le premier
tiroir libre. Lorsque vous évoquez le fait qu’il risque d’être difficile de
retrouver tous les morceaux d’un fichier donné, le brave homme répond qu’il
faut embaucher une douzaine de gars costauds tous les week-ends pour
remettre l’armoire en ordre.

– L'étrange petit pingouin a une technique sensiblement différente : il tient à jour, sur une feuille de papier, la liste de tous les tiroirs vides contigus. Lorsqu’arrive un nouveau fichier, il cherche dans la liste une suite de tiroirs contigus suffisamment
longue pour contenir le fichier, et c’est là qu’il le place. De cette façon,
pourvu qu’il y ait suffisamment d’activité, l’armoire reste toujours rangée.

Sans aucun doute, vous devriez embaucher le petit pingouin, ce que j'ai fait . Windows utilise la première méthode et GNU/Linux, la seconde.
En somme, plus vous utilisez Windows, plus l’accès aux fichiers est lent ; plus vous utilisez GNU/Linux, plus il est rapide.


Bon, le système d'Ubuntu est déconcertant au niveau de l'architecture, c'est vrai.
On cherche des fois des trucs qui sont le plus souvent ultra-simple (mais mes habitudes Windows sont vieilles de 25 ans, alors...).
Et puis il faut se remettre au terminal de commande, chose que je n'avais pas fait depuis plus de 20 ans avec les serveurs Unix du bahut.
Je ne parelrai même pas içi du bureau en 3D, qui enterre bien profond celui de Windows Vista, en ne nécessitant que des ressources processeur ridicules.
C'est jouissif d'avoir 4 bureaux en simultané, et d'en changer en les faisant tourner...
;-P
Pour le reste...ben, on laissera l'expérience parler.
Mais c'est qand même bien parti...
Pourquoi je suis resté sous windows aussi longtemps, moi ?
:-D

dimanche, août 29, 2010

Baptème de Louise

Baptème de la petite Louise aujourd'hui .

Tonton Grégo et Aline nous ont invités pour fêter l'évènement en famille.

ça fait plaisir de voir un curé faire un baptème sans avoir l'air complètement à l'ouest ni de s'être planté de cervelle en s'habillant le matin.
Là, même si ce n'est absolument pas mon truc le préchi-précha style Dieu-te-regarde, le curé nous a fait une jolie cérémonie.

Louise,elle, n'avait pas trop l'air d'apprécier.

Le shampoing fait,l'Evangile selon Saint Glinglin Article 8 scéne 2 lu, les petits sont partis faire sonner les cloches...si,si.

Et puis zou! direction le banquet.
le repas s'est fait chez les Vieux où la viande était cuite pile-poil grâce au barbecue custom du Vieux.

Les filles se sont bien amusées avec les deux cousins et voulaient rester dormir chez mamie.
Mais bon, devant bosser le lendemain matin à 5H00, on n'est pas restés pour le repas du soir.

:-(

dimanche, août 22, 2010

Vroum

Suite à l'hémorragie d'incidents et pannes diverses de la 605, monument mythique et familial mais véritable gouffre à sous, on recherchait depuis quelques temps une autre voiture.

Votre serviteur était obsédé par l'idée de trouver un Range Rover d'une vingtaine d'années, diesel et surtout à cinq portes.

Avant d'en avoir les finances, je voyais ce type de véhicule partout dans les petites annonces.
Bien sûr, maintenant qu'on en a les moyens, y'en n'a plus une seule.
Les rares qu'on a été voir sont bouffées de corrosion ou ont un kilomètrage de malade.
Ou alors elles sont en conduite à droite, ce que je trouverais assez rigolo, mais dont madame ne veut pas entendre parler.

Du coup, le temps passant (je reprend le boulot le 23 août et la 605 ne roule toujours pas correctement) on a fini par se tourner vers l'option 2 : reprendre un Scénic, véhicule que je commence à connaître.

Et du coup, l'option 2 a été validée aujourd'hui avec l'achat d'une autre scénic, un poil plus récente que la notre, et surtout avec beaucoup moins de kilomètres.

Mais bon, ne perd pas espoir, Monsieur Rover...
Un jour viendra.

;-D

jeudi, août 19, 2010

the Lawnmover man

Avec un titre pareil, je suppose que tu t'attendais, Ami Lecteur, à une dissertation serrée sur ce sympathique film des années 90 (1990-91, il me semble ? sais plus...) qui a vu arriver les premières images de synthèse et LE seul et unique James bond : Pierce Bosnan (aka Remington Steele).
Un film sympa mais qui a beaucoup vieilli...

Mais non, ce titre aguicheur n'est là que pour me permettre de parler de ma tondeuse qui m'a fait une trouille monumentale hier.
Profitant du 1er beau temps après trois jours de flotte, j'avais décidé de redonner un coup de jeune au jardin, histoire de pouvoir voir ses chaussures en marchant.
Pas de problème pour la partie au tracteur-tondeuse, si ce n'est qu'Océane en a fait une partie toute seule ! Bon, je marchais à côté (j'suis pas complètement cinglé quand même, hein ! :-p) mais pour le reste elle s'est débrouillée comme un chef en me faisant des lignes de tonte presque droites...
ça grandit tout ça...

Le soucis est arrivé quand j'ai commencé à tondre avec la tondeuse à main.
Au bout d'une trentaine de seconde, explosion sous le carter (si,si explosion style Vlaoum! avec plein de p'tits bouts partout et la tondeuse qui se soulève d'un bon mètre...).
Rien compris sur le moment si ce n'est que j'ai eu du bol de ne rien me prendre dans la tronche ... ou les guibolles.

Il semblerait (faute d'une meilleure explication et vu qu'il manque le seul boulon de fixation) que le carter de protection de l'embrayage en plastique plus ou moins rigide a cassé son attache au carter principal et a été choppé par la lame qui l'a arraché, planté dans le sol et déchiqueté en envoyant la tondeuse en l'air.

Super.

Bon, c'est l'occasion de refiler un coup de neuf à cette pauvre tondeuse qui en a vu des vertes et des pas mures.

Etape 1: refaire un carter de protection pour l'embrayage.

Démontage en règle du moteur et des commandes, histoire de récupérer le châssis, vu le boulot qu'il y a à faire dessus...
Malgré le coup de peinture (sommaire) de l'an dernier, la rouille est bien là. Rien de perforant, mais une bonne couche de marron.
Bon, je sais je gratte trop la peinture et pas suffisamment l'herbe après la tonte, et les cailloux avalés n'arrangent pas la tenue de la peinture.

Un petit moule en papier mâché de la trappe, et on essayera de refaire un truc pas trop naze en résine époxy.
Pendant que le moulage sèche, un bon coup de frameto sur le carter et un bon brossage pour repeindre tout ça pour le protéger de cette saleté de jus d'herbe.

Je suppose que l'étape 2 sera de recommencer l'étape 1- partie moulage parce que le moule n'aura rien donné de bon...
C'est dommage, ça avait un côté marrant le collage de bandes de la Presse de la Manche.

Que serra serra, comme dirait Hitchcock...
:-D

mercredi, août 18, 2010

Coup de tête, coup de bol ?


Hier soir, coup de tête (involontaire) d'Ambre sur le nez de sa soeur...
Vu la couleur (et la taille) du pifou et l'inquiétante envie de dormir d'Océane, décision est prise d'aller montrer tout ça à nos copains des urgences.

Au plouf-plouf, c'est votre serviteur qui est désigné et qui part donc, toujours en ronchonnant (parce que je le vaux bien, scrogneugneu !), vers la cité cherbourgeoise.

Bilan, d'après les bons docteurs locaux, Océane n'a rien.
Bon.

Du coup, faute de nez cassé, on s'est consolés la louloutte et moi en allant voir l'arrivée de la Solitaire des Figaro.
On a donc pu applaudir l'arrivée en direct Live d'Armel Le Cléac'h et on est passés sur France 3 (bon, ok, on était pas tout seuls...:-P).

Comme quoi à tout malheur...
;-D

mardi, août 17, 2010

Usine à gaz

Ayant prêté la bagagère à Tonton Grégo pour sa balade au Puy du Fou, ce dernier m'a dit avoir dû utiliser les techniques avancées du Vieux pour fixer le capot (l'élastique en chambre à air, l'Ami du bricoleur survivor).

Intolérable ! ;-P

Du coup, vexé, votre serviteur a diagnostiqué le problème aujourd'hui : manque de rigidité des charnières (en simple tôle à la c...). Ces dernières et leur pivot plient à chaque ouverture sous le poids du capot et ont fini par se déformer. Du coup, y'avait plus d'alignement correct entre l'arrière du capot et l'attache de verrou, et avec une petite bosse, les tensions faisait sauter le verrou.

Donc passage des charnière sur l'enclume pour leur redonner la forme d'origine, et renfort en plat d'acier de 4 mm. Puis doublage du pivot de charnière avec une cornière acier, elle aussi en 4mm pour répartir les efforts sur une plus grande surface (ben voui, parce que les ridelles aussi plient... saleté d'économies de daube !).
Là, si ça bouge...je ne vois plus quoi faire.

J'en ai profité pour changer le système de maintien du capot.
J'en avait marre de cette barre qui maintenait le capot pas assez ouvert et qui le faisait vriller car ne le maintenant que d'un côté...
Bref, j'ai fini par la remplacer par deux vieux vérins à gaz.
Du coup, le capot s'ouvre tout seul avec un "DZOUIiiii" jouissif  passé les trente premiers centimètres (je voulais qu'il ait plus tendance à se tenir fermé qu'à s'ouvrir...au cas où le verrou lâche...j'ai dû être contaminé par la safety attitude du Vieux ;-D).
Et l'accès est largement meilleur qu'avec la barre, vu que le capot est bien plus ouvert.

Bon, Y'a plus passer les charnières à l'antirouille, et puis zou !
Ah si, faudra aussi trouver des cabochons pour protéger les boulons.

:-D

lundi, août 16, 2010

Mordor Local...

Malgré le temps plus que mouillé de la veille, les prévisions météo catastrophiques et ma rotule qui crie à l'aide, ma chère et tendre a décidé que ce serait aujourd'hui une journée idéale pour faire un vide-grenier.

Bon, déjà à la base c'était mal barré.
Mais quand je t'aurais dit, Ami Lecteur, que le vide-grenier en question devait se dérouler au Vast, t'auras compris que c'était soit de l'inconscience soit du sadisme.

Et me voilà donc parti en ronchonnant (j'ai une réputation, moi, môssieur...) pour ce lieu perdu et mal famé.

Le vide-grenier précédent avait déjà été une déroute totale
Pour l'histoire, je m'étais fait jeter comme un malpropre à l'entrée alors qu'on avait réservé...
L'organisateur joint au téléphone après avoir pris ma chère et tendre limite pour une menteuse, a fini par changer de ton avec moi et fini par reconnaître "effectivement un soucis d'organisation, mais y'aura pas de problème pour le prochain. c'est juré, craché et donnez-moi votre nom, mon bon seigneur, que je vous inscrive moi-même").

Le vide-grenier de l'année d'avant, on y avait juste fait un tour.
Et c'était un vrai bourbier, les exposant essayaient de sortir du terrain en patinant, et les loulouttes avaient de la boue jusqu'au genoux.
Du grandiose, quoi.
Y'avait même un camping-car Allemand qui avait pété son essieu arrière juste devant nous, si ma mémoire est bonne...


C'est dire le pourquoi de mon envie de foutre le camp en voyant la pancarte" le Vast"...
D'ailleurs si t'es curieux Ami Lecteur, sache que vast vient du latin vastum qui décrit une terre dévastée ou inculte, mais pas nécessairement déserte.
C'est pas moi qui le dit, c'est l'encyclopédie wikipédia

Et dès le début, c'est le bordel : l'entrée n'est pas où elle devrait, et le type en chasuble a l'entrée ne me trouve pas sur sa liste de réservation.
Du coup, au bout de dix minutes, je suis à deux doigts de lui dire d'aller se faire foutre et de rentrer, lorsque je vois mon numéro de téléphone sur sa maudite liste.
Donc pour info (et pour la journée), je suis Monsieur SAUVAGE C.
Ben si.
J'ai dû lui faire une sacrée impression au téléphone à l'organisateur de ce merdier... ;-D

Nouveauté de l'année, ils ont décidé de ne laisser rentrer les gens qu'à partir de 9H00.
Dommage pour les andouilles comme moi qui se sont levés à 5H30 du matin, et donc qui vont attendre plus de deux heures comme des cons avec leur stand installé.


La chronologie qui suit va sans doute inspirer le prochain film catastrophe à gros budget :
9H00 - les gens arrivent.
9H30 - les gens foutent le camp car il commence à crachiner...
10H00 - le crachin devient une bonne averse, les badauds s'enfuient, on courre dans tous les sens pour protéger les fringues à vendre de la pluie.
10H30 - c'est plus une averse, c'est le déluge. On courre en évitant les bouses de vache (véridique!) pour remballer au plus vite les fringues trempées.
C'est la merde : les cartons sont gorgés de flotte, le fond de la remorque est plein de flotte, mes godasses sont pleines de flotte. Bordel, même mon froc commence à prendre l'eau...

11H00 - je sors de la zone sinistrée, en jetant un regard assassin au type de l'entrée dont j'ai cru une seconde qu'il allait me demander les 10€ de l'emplacement (mais finalement non, c'est toujours ça de gagné..).

Bilan de l'aventure :
35-40€ de bénéfices et ce conseil : NE VA PAS AU VAST, JEUNE IMPRUDENT . JAMAIS!!
Fais-toi plutôt livrer tes brioches, si t'en veux absolument. Et fais donc les vide-greniers des alentours si t'y tiens, mais évite le royaume maudit du mordor...enfin du Vast. Ils ont pas l'oeil de Sauron, mais ils ont une cascade maudite à la place, donc c'est kif-kif...

:-P

dimanche, août 15, 2010

Samy

 On est allé au ciné aujourd'hui.
Initialement, on devait aller à la plage avec Bérengère et sa fille Dorine, mais bon, vu les trombes d'eau, on a juste mangé confortablement installé chez elle en regardant la mer sous la pluie...

Comme fallait bien occuper les troupes de choc, on s'est décidé pour "le voyage extraordinaire de Samy".
En 3D, siouplé.

Bon. C'est pas du Pixar, ni du Disney (quoique les deux, c'est pareil, maintenant).
Du coup, les images sont magnifiques et impressionnantes, mais le scénario...euh...comment dire...

C'est l'histoire d'une tortue marine. Et puis elle va dans l'eau (normal, en même temps).
Et puis elle se balade. Et puis son ami y disparaît. Et puis...ben c'est cafouillis.
Mais c'est trés joli, y'a des poissons en 3D.

Y'aurait un message écolo (ah si ! y'a une marée noire), mais ça dure 2 minutes.

Bref, c'est pas impérissable comme souvenir, mais ça fait passer l'aprém'.
Mais bon, je suis un type blasé et bougon. Faut pas faire attention..

:-D

jeudi, août 12, 2010

Les Tautonautes

Pour la petite famille, journée découverte de la Taute, rivière affluant de la Douve, perdue dans le cœur des marais de Carentan.

Et le tout en bateau, siouplait.

Le guide (et par ailleurs capitaine du bateau) est une véritable source intarissable sur la taute, la région, les marais et la faune/flore locale.
Malheureusement, le principal problème venait du succès de la balade : les 66 autres passagers.
Et que je te cause,et que je te critique, et que je te demande si Maurice-t'as-pensé-à-prendre-tes-gouttes?, et que je te commente les commentaires du guide, et que limite je te boule mes deux voisins pour prendre en photo un héron, tout en leur flashouillant la tronche (efficace le flash, pour des photos en extérieur à travers des vitres...).

Bref, au bout d'une heure, j'ai trouvé refuge sur la plateforme arrière, en plein vent et avec le bruit du moteur, mais SEUL...
Enfin, seul avec les loulouttes, heureuses elles aussi de changer d'air, parce que les mamies bigotes et les touristes étrangers en mal de traduction, hein... :-(

Le bonheur.
Y manquait juste un haut-parleur comme ceux de la cabine pour entendre le guide.


Et c'est dommage, parce que le guide est un vrai puits de science sur ses marais. Il les connait sur le bout des doigts et en parle passionnément.
Et faire le tour des marais en petit groupe avec ce type, ça serait extra et extrêmement instructif.
Mais 70 personnes, c'est beaucoup trop.
Essayez déjà dans un bus de 45 personnes, vous verrez : y'a toujours des ahuris du bocal pour pourrir la vie aux autres en racontant leurs histoires à la con pendant que le guide parle.

Et c'est d'ailleurs les mêmes qui ne captent rien à ce qu'on leur raconte, et se font un malin plaisir à passer pour des quiches.

Démonstration (en passant près des gabions où les chasseurs ont planté des canards en plastique) :
les ahuris du bocal - OOOOOhhhh ! des canards !
le guide - Ah oui. Alors comme vous le voyez, ça c'est des canards nouveaux modèles, récemment classifiés par les ornithologues. C'est des canardus décathlonus. hé,hé!
les ahuris du bocal - ah bon ?
le guide - ben oui, il viennent tous du même magasin...
les ahuris du bocal - Ah bon ? mais c'est des canards...
le guide (patiemment) - oui,non, mais ils sont en plastique, vous voyez bien...on les achète à décathlon...
les ahuris du bocal - Nooooonnnn????
le guide (très patiemment) - ben si...


Du coup, une petite halte à une ancienne écluse a fait du bien à tout le monde :
- à la tribu des ahuris du bocal, comme ça ils ont pû digérer l'info, et puis la noter pour la commenter avec la tante Maryse pendant le repas ce soir;
-à ceux qui n'ont pas d'autres choix que d'écouter les commentaires des ahuris du bocal, parce qu'il y a un gars qui s'est enfermé sur la dunette arrière avec ses deux gosses et qui ne veut pas les laisser venir;
-au gars qui s'est enfermé sur le pont arrière, parce que il n'entend pas les commentaires intéressants du guide, mais il préfère le boucan du diesel aux cancanements des bigotes;
- au guide, parce qu'il doit avoir envie d'un bon coup de gnôle à force de se taper tout cette clique-là depuis une bonne heure et demie.

Pour résumer, c'était une balade intéressante qui nous a permis de repérer des endroits où faire de futurs pic-niques et ballades à vélo ou en canoë, et d'observer un peu la faune des marais, mais c'était vraiment dommage qu'il y ait eu tant de monde, parce que ça a à mon sens pourri le côté 'découverte privilégiée de la nature' d'un lieu aussi magnifique.

C'est pas grave, on reviendra, en plein hivers et par -15°C.
Ou on attendra fin septembre, au choix...

Et puis d'içi là, y'a des chances pour qu'on y fasse un tour à vélo ou en bateau, parce que faut être franc : c'est déjà très beau avec un bande de chieurs en pleine digestion, alors dans la brume et le calme du petit matin, ça doit être grandiose..

;-D

mardi, août 10, 2010

Les Pêcheuses...

Malgré le temps pas franchement terrible aujourd'hui, les filles ont été à la pêche avec leurs cannes toutes neuves.

Bon, pour la solidité des cannes, on repassera : à la première croche dans les algues, la canne d'Océane s'est cassée en deux...

Heureusement, grâce à la canne de Papa (c'est moi) et aussi à un discret passage chez le poissonnier (oui, je sais tricher, c'est pas bien...mais bon, c'est pour la bonne cause), les filles ont pêché (enfin remonté de l'eau ;-D) deux jolis maquereaux...

Faut bien débuter, hein...
Et puis pour une fois, elles n'ont pas rechigné à goûter à LEUR poisson .

;-D

lundi, août 09, 2010

Festyland

Ballade à Festyland de la petite famille, avec Bérengère, sa fille Dorine et sa nièce Élise.

Le parc est vraiment sympa.
Rien à voir avec Disney, mais c'est pas du tout le même créneau.
Là, les attractions sont plus bon enfant, plus pour les petits, les thèmes du parc étant les Normands, vikings et autres personnages locaux.
Mais même si la finition et l'organisation n'a rien à voir avec le parc de l'Oncle Walt (le budget en est très, mais très très loin aussi...:-P), les attractions sont vraiment sympa pour les gosses, qui se fichent bien de savoir si les escargots sont plus ou moins réalistes et si les mannequins ont autant l'air de vikings que des japonais au Mont St Michel ont l'air de Moines.
Les manèges sont tout simples, mais bien fichus. Y'a pas l'attente des grands parc style Disney. Là, en deux minutes, on est dans les wagons.

Du coup, les filles se sont éclatés.
Grande découverte pour moi, le parc proposait aussi une expo de toiles impressionnistes. Et perso, c'est ce que j'ai préféré...
Comme quoi culture et manèges, c'est pas incompatibles...

Au sujet des manèges, il FAUT essayer le "Tournoi" !!!
C'est le meilleur pour les adultes, à mon avis.
Ma chère et tendre a trouvé La tour d'Esnambuc (une tour où on tombe en chute libre sur une vingtaine de mètres) impressionnante , mais bon... perso, je n'ai pas trouvé ça bouleversant intestinalement parlant.
Par contre, les hurlements de madame...
:-P

Point négatif de la journée : on a paumé Bérengère sur la route du retour...
Les femmes (ces êtres versatiles et frivoles) avaient décidé d'aller faire les magasins, profitant de l'état de fatigue des filles et du bon coeur de votre serviteur pour les garder pendant ce temps-là.
Mais c'était sans compter sur le sens de l'observation de filles en train de discuter...
Du coup, Bérengère ne m'a pas vu clignoter et a raté la sortie...et on n'a plus revu personne après...

Bon, rentrés à la maison, on a quand même appris qu'elles étaient revenus chez elles sans encombre.

Les femmes...

Enfin, ce parc est extra pour la famille, surtout pour des jeunes enfants.
Et quand la météo est aussi bonne qu'aujourd'hui, c'est que du bonheur.


Allez, des photos !

;-D

dimanche, août 08, 2010

mercredi, août 04, 2010

Working Girl(s)

Le Grand-père ( et le père) va être ravi : la relève est assurée pour l'entretien des véhicules...

Des gosses normales, on leur promet de jouer à la poupée avec, pour qu'elles viennent à table.
Moi, il a fallut que je leur promette de leur prêter le COMPRESSEUR, pour que Ambre daigne venir manger...

Le stéréotype de la petite fille qui joue à la Barbie vient de se manger un coup de plomb dans les gencives avec ces deux-là...

;-D

lundi, août 02, 2010

Mieux vaux un doigt dans ton oeil...

... qu'une chaise de jardin dans le c...

Oui, Ami lecteur; je sais. Je suis un poète, un être bucolique dont l'esprit enjoué fleure bon la gaieté et la fraîcheur printanière.

Ce titre des plus énigmatique pour parler des deux temps majeurs de la journée, à savoir :
- la tentative d'énucléation de ma chère et tendre par sa progéniture,
- l'installation d'un portail entre notre terrain et celui des voisins, parce qu'au train où ça va, madame ne va pas voir Noël prochain.

Explications :

Jusqu'alors pour passer chez notre voisin, entre 5 et 15 fois par jour, selon la bonne ou mauvaise volonté de notre chien pour revenir chez nous, on utilisait le système de haute technicité que vous voyez à gauche : les fabuleuses chaises de jardin.

Et tout allait trés bien, ma bonne dame.
Jusqu'à ce triste jour de la semaine dernière où, sans doute aidée par la vétusteté du PVC de nos chaises de jardin de 10 ans, et sans doute aussi par cette foutue gravité et l'abus des crêpes à Fabienne (notre voisine), ma chère et tendre s'est violemment et lamentablement gauffrée par terre, bousillant une de nos chaises et de faisant un placard de la taille (et de la couleur) d'une roue de bagnole sur le derrière.
Empruntant moi aussi le périlleux passage (mais étant manifestement beaucoup plus souple/svelte/doué/chanceux -entoure au marqueur sur ton écran le mot qui convient- ), c'est avec grand plaisir que j'ai entendu ma voisine me parler de l'installation d'un portail entre les deux jardins.

Dont acte aujourd'hui.

Et dont la sublime photo de droite vous montre la magnifique intégration au paysage grandiose qui est le mien lorsque je sors le chien pour faire son pipi du soir...


Et l'énucléation de ma douce, me demanderas-tu, Ami lecteur curieux et avide détails sanglants ?

Et bien, elle a faillit (et non, pas de sang...désolé...;-D) avoir lieu ce matin, lorsque Ambre, avec la douceur qui la caractérise, faisant un calin à sa mère dans le lit, lui a filé un coup de griffe dans l'oeil.

L'état oculaire de la bestiole rugissante devenant préoccupant vers midi, on l'a donc conduite aux Urgences, où notre bon docteur-des-yeux local a diagnostiqué une griffure de la cornée (wow...7ans après le bac, quand même, hein...) et nous l'a renvoyée dûmment tartouillée à l'antalgique et pansementée façon Barbe Noire.

Je savais qu'elle adorait Jack Sparrow, d'accord, mais là...
;-D

dimanche, août 01, 2010

Repas en altitude...


Pour fêter dignement ses 80 printemps, Tonton Maurice nous a invités au resto.


Enfin, il a invité la famille en entier !
Et au 'Panoramique', siouplé.
Qu'on ait la vue la plus complète sur le Val de Saire tout en buvant le champagne à sa santé.

Histoire de faire une moyenne, on est arrivé les premiers (j'ai horreur d'arriver en retard...c'est limite maladif, chez moi. ça doit être en réaction à mes parents qui sont systématiquement à la bourre d'une bonne demi-heure à chaque fois...) et on a pu profiter du magnifique panorama de la Pernelle : y'avait pas une goutte de flotte, et il faisait même chaud.

Plus tard dans la soirée, entre Thierry & Angélique qui revenaient de Dubaï et partent à Mexico, et Serge qui me parlait des subtilités du port de Barfleur, le même panorama nous permettait de voir assez loin en mer pour voir les lueurs du Havre, malgré la courbure terrestre et sa limite théorique d'une quarantaine de kilomètre, pour cette altitude...
Vive la pollution lumineuse !
:-]

Bref, la nourriture était excellente, la compagnie sympa, et le panorama magnifique...
Que demande le peuple ?!
;-D