Comme j'ai un côté masochiste, et que j'aime la chaude moiteur des foules et les relents mixés de saucisses-merguez-frites et d'aisselles pas fraîches, nous avons décidé d'aller en famille à la Foire de Lessay...
Je te laisse deviner, Ami lecteur, la joie et le bonheur qui furent les miens quand, passant devant les nombreux parkings (payants, bien sûr. Faut quand même pas déconner, hein), on arrive devant l'entrée de la ville et que, direct, on nous demande 3,50 €, juste histoire d'avoir le droit de rentrer dans un bordel monstrueux de bagnoles, où il n'y a aucune place pour se garer, et où les sympathiques G.O. en gilets fluo rigolent le cul posé sur une barrière en nous regardant galérer (en même temps, on avait DEJA payé, alors pourquoi ils se seraient foulé le derche...).
Bon, une fois garés, l'épreuve commence pour moi : plonger dans ce merdier de marché, archi-bondé de monde, tous hystériques parce que, bien sûr, y'a des affaires à faire.
Tu parles, une pêche aux canards à 5€ les 10.
C'est les marchands qui en font des affaires...
Le stand "Salon de l'Habitat", le seul qui m'intéressait, est vraiment naze. Sauf pour celui qui veut s'acheter un fauteuil massant à 3400€ (le repose pieds en option à 720 € !) ou un jacuzzi-piscine géant à 32700€ (y'a vraiment des gens qui peuvent se payer ça, par içi ?...)
Du coup, on se met à la recherche des stand "animaux", histoire de faire plaisir aux petites.
C'est le bordel, y'a rien d'indiqué.
Et puis va t'en chercher quelque chose avec une poussette de 15 kg alors que t'es entouré par une bande de moutons de Panurge qui t'écraseraient probablement si tu tombais par terre (Me suis d'ailleurs pris de gueule avec une grosse nouille décolorée d'un bon quintal qui a écrasé le pied d'Océane, tout en machouillant son chewing-gum et en foutant des coups de sac en se tournant dans tous les sens.
Une bande de cinglés, j'vous dis...
On fini par se faire renseigner par la buvette du coin ("le stand des animaux, svp ? - c'est par là ! voilà!" (genre tu paye pas alors va ch*** connard, je bosse moi ya dla thune à faire).
On arrive en plein dans la foire aux vaches.
Yééé.
Je me re-re-re-rappelle pourquoi je HAIS la foire de Lessay.
Bon, on patouille dans la bouse, histoire d'aller voir les bêtes de concours (sans doute la meilleure partie de la journée), je prend quelques photos, jusque là tout va (relativement) bien.
Les choses se corsent quand on essaie de RESSORTIR de la foire aux vaches.
Des cons (si,si, y'a pas d'autres mots. J'ai regardé et même dans les dicos étrangers, c'est ce mot-là qui sort), des cons donc ont FERME les portes-barrières et on ne peut plus sortir qu'en passant par le petit passage d'une quarantaine de centimètres de large.
Un truc super bien fait pour que l'agriculteur n'ait pas à ouvrir sa barrière pour aller dans son champ.
ça évite que les vaches foutent le camp.
Les vaches et aussi les poussettes de 15 kg...
On pousse les barrières : rien. On les tire, rien non plus. C'est super bien fait, les vaches ont aucune chance de se barrer. Nous non plus.
Les bouseux nous regardent, hilares.
Nous font signe de passer par le trou de 40 cm...
Et puis, comme on a l'air de ne pas comprendre (c'est vrai, on n'est pas fins), ils finissent par nous le dire : "ben...faut passer par là...".
J'ai beau le montrer la poussette, large comme un demi range-rover, et leur dire que ça va pas le faire, ils nous regardent avec un air si...euh...con (toujours pas d'autre mot, désolé) que je suis étonné qu'ils n'aient pas gagné un prix eux aussi au concours des ruminants.
On fini par décider de passer par dessus la foutue barrière avec la poussette.
Et là, juste en haut de la barrière, je vois mon NIKON qui me regarde, l'objectif écarquillé d'horreur, et qui se casse la gueule dans le gravier.
L'appareil d'un côté, l'objectif de l'autre.
Bousillé, l'objectif. Les griffes de fixation pétées net.
250€ dans la gueule.
Bon.
Relativisons, on est de l'autre côté.
Le sourire de CON des bouseux fini de me foutre en pétard pour le restant de la journée.
Je gueule tout le temps. Les gosses finissent par chouinner. Christelle fini par en avoir marre (tu m'étonnes) et on décide de rentrer.
Bref, c'était la piqûre de rappel du vaccin anti-Foire.
Celui-là, il va être efficace longtemps.
Garanti.
:-(
L'ayant récupérée hier midi, elle en avait bien besoin.
Hier, j'ai été frappé du même terrible coup du sort que mon pauvre frère la semaine dernière :
S'en suit un déménagement de la maison, avec trimballage de table et chaise pour modifier un plan de table initial de 4 personnes pour un faire un de 14.
Bon.
Le vendeur (un type vraiment sympa, qui me fait un peu penser à mon ami Philippe, de Laval) sort tout juste de chez nous, après avoir signé l'acte de vente et nous avoir laissé les voiles, moteur et équipement de sécurité.
Mon pauvre frère vient de prendre aujourd'hui un terrible coup de vieux...
Histoire de ne pas se sentir seul et mal-aimé, le triste représentant de la Loi nous a conviés à un repas de famille.
Initialement, le sujet de ce post était l'anniversaire de mon frangin, que l'on doit fêter ce soir.
-petit b : les gens sont cons.
Alors que j'étais en pleine récupération de ma nuit de sommeil, ce matin, le téléphone sonne.
Ce n'est pas un secret pour la famille : j'aime la Mer.
Hélas, selon le théorème du "château-vieux" (théorie que je développerai dans un post un de ces quatre), le vieux avait prévu de vider son puits avec une pompe à eau chargée.
La mort dans l'âme, il se résout à en acheter une, où à attendre le lendemain que je lui file la mienne.
Le Vieux s'enferre dans ses délires de mauvais remontage (sans déconner...).
Eh Si.
Pour l'histoire, le camping-car en question avait été envoyé gaiement par son conducteur inconscient pour secourir le camion...
Today, assis sur ma tondeuse préférée, j'ai eu le droit pour l'anniversaire de ma Maman (Bon Anniversaire, Maman ! ;-D) à un dogfight de 10 bonnes minutes au-dessus de la maison de deux super-étendards.
Les super étendards en question passent à faible hauteur au dessus de chez nous au moins une fois par mois.
Et repaf pour la Micro-Louloutte.
Comme j'ai un côté masochiste, et que j'aime la chaude moiteur des foules et les relents mixés de saucisses-merguez-frites et d'aisselles pas fraîches, nous avons décidé d'aller en famille à la Foire de Lessay...
Nos charmants voisins ayant lancé de leur côté un élevage de canetons, l'idée a contanimé l'esprit chancelant de ma chère et tendre qui s'est persuadée que les Loulouttes seraient ravies d'en avoir elles aussi et a donc acheté deux canetons.
Merde.
Suite au léger forcing de notre voisine (expressément mandatée par Mr le Maire, siouplé), nous voilà embarqués, hier midi, dans un repas communal réunissant la fine fleur des Urvillais du fin fond des marais...
Grand Jour aujourd'hui pour la Louloutte !
Mamie Quine étant rentrée il y a peu de sa virée à l'hôpital, il était anormal que l'institution médicale ne compta pas au moins un membre de notre famille en ses murs...
Bref, histoire de la rassurer, j'ai mis en route ce matin la magnifique machine à pain magique, fraîchement achetée d'hier.
C'est cet après-midi qu'est revenue Océane de sa petite semaine de vacances chez Papy et Mamie Yok.
En ces temps fastes de crédit d'impôts et de fin de congés pour les plus chanceux(ses), l'arrivée d'un théatre de marionettes suggère l'idée de génie à ma chère et tendre d'y emmener les Loulouttes.
Enfin, je hais Chantal Goya.
Bref, si ce n'est qu'elle s'est bouchée les oreilles durant tout le spectacle tellement ça gueulait fort, la Louloutte a adoré Guignol...et surtout détesté le "méchant Monsieur Patate", le vilain de l'histoire.
Journée d'autant plus réussie que j'ai réccupéré la forge à main du Vieux, que je m'en vais retaper illico (la forge, hein! pas le Vieux...pour lui, y'a plus rien à faire...;-D).
En plein nettoyage du sous-sol, l'aspirateur se met à faire un drôle de bruit.
Petite virée chez les mayennais, histoire de voir si Laval n'a pas trop changé, et si la nouvelle maison de Philippe est aussi bien que l'ancienne.
Un bon gros bol d'air bien sympa !
A la base simple virée à une hypothétique brocante, la balade s'est vite transformée en un tour à la fête de la mer de Carteret.
Après une galère pas possible pour sortir de la ville surencombrée et bouchonnée de partout, direction Barneville où devait (après renseignements un tantinet plus fiables que les précédents ) se tenir la fameuse brocante.
Déjà parce qu'en rentrant on passe par la "maison du biscuit", où on fait le plein de financiers et meringounettes (miammm...;-p).
Devant faire les courses à Cherbourg (faut bien se nourrir, ma pauv' dame...), on en a profité pour aller voir les bateaux de la Course à la Voile du Figaro.
Du coup, histoire de me faire plaisir et parce que les yeux me sortaient sans doute de la tête (mais juste un peu, hein!), Madame m'a acheté un joli couteau automatique Qi Xing (la collection s'agrandit) et moi, histoire de ne pas être en reste, je lui ai payé un tour de manège de chevaux de bois à l'ancienne avec la louloutte...
Repas ce dimanche midi chez Mémère Yvonne, avec dans l'optique un tour aux Régates de Saint Vaast en soirée et au Feu d'artifice, par la même occasion.