Première leçon : préparer les appats sur la palangre AVANT de partir en mer. Parce que tripoter les entrailles de poisson quand il y a un peu de vagues, la tête dans le seau qui pue, ben c'est pas l'idée du siècle... ;-D
L'estomac vidé, le reste se passe aussi normalement que possible.
La palangre se déroule toute seule avec la dérive du bateau.
Leçon n°2 : Jamais (JAMAIS) essayer de retenir la palangre à main nue pendant que le bateau dérive. A un moment , la tension du fil avec le poids du bateau et la force du courant va la faire partir à toute blinde entre les mains...hameçons compris...
Plus de peur que de mal, mais la leçon est apprise à vie.
Dernière leçon : quand les coefficients de marée sont parmi les plus fort de l'année (c'était le cas ce dimanche), ben il arrive que des cailloux habituellement émergés se retrouvent sous l'eau...
Ben si.
Et quand un crétin, cherchant à retrouver sa palangre au bout de deux heures, monte dessus en bateau, ben le crétin en question n'a plus qu'à se mettre à l'eau pour faire redescendre son fier navire à la baille...
Et l'eau n'est pas à 28°C, en ce moment, cher Lecteur.
Moralité(s) :- Les bateaux des années 60-70 en polyester sont des chars d'assaut.
- Les quilles en acier plein sont la meilleur invention contre les ahuris qui tentent de jouer au brise-glace avec des cailloux.
- quand on plonge la tête d'un andouille dans un seau plein de tripes de maquereaux, il attrape le mal de mer.
- le vomi de pain en chocolat fait un très mauvais attractant pour les poissons.
- arborer un jean Levis 501 à la place du Jolly Roger, c'est trop la classe.
Même si c'est parce qu'on a dû se jeter le cul à l'eau pour éviter le naufrage.
- Je sais hyper-bien choisir le nom de mes bateaux...enfin, pour l'instant...
:-D
