dimanche, septembre 29, 2013

dimanche, septembre 15, 2013

Coéquipier de "Manèges Dangeureux"...






Crise de rage familiale aujourd'hui : on a décidé d'aller à Festiland.
C'est sans doute les derniers jours de beau temps, pi faut bien se faire plaisir de temps à autre.

Du coup, coup de téléphone à Bérengère la veille (plus on est de fous...:-D), et tout le monde prend la direction de caen au petit matin, votre serviteur prenant avec lui les marmots hurlant et sautillant, pendant que les filles se la coulent douce tranquillou dans leur voiture.
Je sais, ma bonté me perdra...

Sur place, on se rend compte que les filles ont bien grandi : les premiers manèges font bébé, alors que ceux réclamés commencent à fiche les jetons à ma chère et tendre.

Perso, ça me va : on commence à faire plus de montagnes russes que de tour en petit train.
Je me suis même fait plusieurs manège avec Océane, qui s'est auto-proclamée " Cooéquipière de manèges dangereux", sa pauvre mère appréciant peu les doubles salto arrières et les retournements d'estomac...

Bref, un temps superbe, des gosses qui veulent faire les manèges les plus sympa, des fous-rires chez les deux mères de l'équipe.
Y'a déjà eu pire comme sortie.

Sinon, la balade nous aura aussi appris qu'on peut faire Bayeux-Montebourg sur la réserve de la mercédes. Par contre, il semblerait qu'il ne faille pas trop tenter avec deux kilomètres de plus.
:-)

samedi, septembre 14, 2013

Le jour où j'ai fait partie des culs trempés...

Et non, Ami Lecteur, rien a voir (hélàs) avec cette excellente Illiade et Odyssée complètement barrée de "O'brother".

Lassé de ne rien avoir dans le casier, et devant le coup de vent qui s'annonce selon météo France, j'ai décidé de remonter le casier ce soir, après le boulot, profitant que ma chère et tendre soit partie avec les marmots à la piscine.

Motivé donc, je remarque quand même qu'il n'y a pas grand monde dehors, sinon une tripatouillée de magnifiques vieux gréements tout de bois et de bronze bien astiqués...
A mieux y regarder, un oeil un peu moins bouché par l'optimisme que votre serviteur aurait tout de suite noté qu'ils étaient drôlement penchés sur l'eau, les vieux gréments.
Pis qu'ils allaient drôlement vite.
Pis aussi qu'ils étaient tous en train de rentrer.

Mais moi non.
Je ne suis pas une tapette, moi.
C'est pas un avis de force 5-6 placardé sur la porte de la capitainerie qui va me calmer, hein.
Chaud bouillant le garçon.

Donc, ivre de liberté et d'auto-satisfaction, regonflé dans mon estime sur mon ponton par un gars qui semblait admiratif devant un type qui osait sortir par un temps pareil ("vous allez sortir ?! ben, la voile c'est votre truc. moi, je suis rentré, ça secouait trop..."), je largue les amarres et sort du port, en croisant les vieux gréements qui, eux, rentraient...

Et là, 15 minutes de pur bonheur, les voiles bordées à mort, le bateau qui file à fond.
Je tire trois bords avant de mettre le cap sur le fort carré.
Pis je sors de l'abri relatif de la digue...
Et là, ben ça change de calibre.
Des creux de 70-80cm.
Bon je sais, 80cm mesuré avec un mètre à la main, c'est ridicule.
Mais avec une boite à sardine de 5m sans la moindre quille ni dérive potable, ça devient rock'n roll.
Au bout de 10 minutes, j'ai compris que le casier allait rester où il était, et que le but ça serait plutôt de revenir au port, si possible avec le mat.

Y'aurait juste deux problèmes, dans l'immédiat.
Le premier : descendre les voiles.
ça n'a l'air de rien, mais sur un canot de 5m, secoué par des vagues qui font 1/6 de sa longueur, le plat bord à ras de l'eau, dès que je change de place le cap change tout seul.
si on enlève 130kg d'un côté d'un bateau (qui lui n'en pèse que 500 ou 600) pour les mettre à l'avant, ben le bateau en question, il vire tout seul.
Et forcément, si le bateau va plus vite, ben il change de direction plus vite aussi...

Du coup, pour descendre le génois à l'avant tel que, c'est sportif.
Faut mieux trouver un endroit plus calme.
Ce qui nous amène au problème n°2 :
Va falloir faire demi-tour.
Donc empanner.
Parce que changer de bord calmement, ben ma savonnette sans quille ni dérive, elle sait pas faire.
Et empanner de ce temps là, sans y laisser le mat...

Bon, du coup, y'a pas le choix, j'arrive au Fort Carré.
Zou, je choque l'écoute de génois, et j'envoie la barre à fond en avalant l'écoute de la grand voile, le tout en serrant les fesses façon jean-Claude Van Damme (crac, la noisette :-D)

Même comme ça, le bateau se couche à mort sur l'autre côté, et la mer s'invite à bord.
Moment de panique quand je me retrouve le cul à l'eau dans le bateau, avec deux trois vagues qui déferlent sur les genoux...
De près, elles ont l'air vachement plus grosses, hein.
:-D

Le bateau fini par se redresser doucement, et je borde l'écoute du génois.
J'ouvre la vanne de l'autovideur, et avec la vitesse, le cockpit commence à vidanger.
Pinaise, comme dirait Homer.
Des descentes de trouillomètre pareilles, ça vous refait un coeur à neuf.

Un petit peu calmé, et très largement dégonflé des chevilles, votre serviteur au cul bien salé est bientôt de retour dans la baie où, à l'abri de la digue, c'est plus facile de descendre le génois, puis la grand voile.
Plus facile, mais quand même sportif sur ma coque de noix...
Bref, les voiles finalement jetées en vrac dans la cabine, le moteur en route, je rentre au port.

Direction les toilettes de la marina où je passe un petit quart d'heure à faire sécher mon calbut et mon jean au sèche cheveux, histoire de ne pas trimballer 40 litres d'eau de mer dans la Mercedès (voui, j'ai un grand jean).

Relativement sec, je rencontre les Vieux à la marina, à la sortie des toilettes (le monde est petit), apparemment désolés que leur crétin de fils n'ait pas au moins ramené un petit homard.

J't'en foutrais, de la plaisance, moi.
:-D

Edit : 
Suite aux remarques outrées des Vieux, je tiens à modérer mes propos ci-dessus.
En effet, EN AUCUN CAS les Vieux n'étaient vexés que je n'ai pas pris de homard.
Les Homards, ils s'en tapent. Ils les aiment pas les homards.
En fait, ils auraient de loin préféré des moussettes ou même un demi-tourteau, mais leur grand dadais de fils au fion humide n'a même pas été foutu de ramener ne serait-ce qu'un bulot.
Donc, mea culpa si j'ai pu laisser croire que les Vieux étaient plus préoccupés par le contenu du casier maudit que par ma santé précaire, comme il aurait pu leur être dit.
Il est évident que, malgré la juste colère qui était la leur de voir quel piètre pêcheur ils ont pu engendrer, ils étaient ravis de voir que je serais de retour le mardi midi suivant pour continuer à leur dévaliser le frigo.
Bisous, les Vieux
;-D

dimanche, septembre 08, 2013

Que des Malheurs...

Bien décidés à se faire des crabes à manger ce soir, j'ai été en bateau relever le casier avec les filles.
Hélàs, rien qu'en tirant sur l'amarre du casier, j'ai compris qu'un indélicat nous avait précédés...

C'est la vie.
C'est ma faute ,je n'avais qu'à y aller hier midi, plutôt que de me faire payer à bouffer chez une copine.
Y'avait peut-être rien hier, mais le(s) voleur(s) auraient sûrement vu le bateau et auraient peut-être hésité avant de visiter le casier aujourd'hui.
Bref, on ne le saura jamais...

Du coup, direction chez les Vieux, pour leur filer un pot de "confiotes de la mère Creuilloc", préparées avec les mirabelles qu'ils nous ont filé.

Hélàs, là aussi, personne à la Casa del Viejo.

Sombre bilan résumé par Ambre, la mine triste : "Aujourd'hui, il ne nous arrive que des malheurs"...
La dépression n'étant plus très loin, on décide d'aller voir chez mémère Yvonne si par hasard ils ne seraient pas là.

Et bingo, non seulement on trouve les Vieux, et on leur donne les confitures, mais en plus on profite du riz au lait de mémère, des brochettes de chamallows, et de cadeaux de Tata marianne aux filles...

Cerise sur le gâteau (ouais, elle est facile, celle-là. C'est dimanche, en même temps...), Mère nous offre trois pots de confiture de cassis...
Miamm !!!
:-D

La série de malheurs tuée dans l'oeuf, on rentre donc sans crabes, mais avec trois bocaux de cassis...

Sur la route, un touriste du 93 aura eu moins de chance que nous.
Pas mal de morceaux  sur la route, mais seulement ceux de la voiture...arrivée moitié dans le fossé, moitié dans un arbre, après avoir défoncé deux poteaux téléphoniques...

Trois voitures et une dizaine de personnes sont déjà sur place.
Vu que tout le monde a l'air calme, on n'ira pas les emmerder, ça ne servirait à rien.

Donc, y'a eu pire que nous aujourd'hui, on ne se plaindra pas.
:-P



vendredi, septembre 06, 2013

Mirabello-Tomato-Citronnesque...

Avec les Mirabelles gracieusement données par les Vieux, ma chère et tendre nous a concocté une grosse dizaine de pot de confiture.

A base de Mirabelles, donc, mais aussi de tomates (du jardin) et de citrons (du citronnier du salon), c'est une vraie tuerie, sa confiote...

ca méritait bien deux-trois étiquettes pour ses pots.
;-D


mardi, septembre 03, 2013

Rentrée des enfants, repos des parents...

Fin des vacances pour mes deux canailles, bien impatientes de reprendre l'école.

Ca fait bien quinze jours qu'elles nous tannent avec le retour en classe.
Surtout Ambre.
Faut dire que le CP, c'est du sérieux. Fini la maternelle.

Enfin, pour être franc, les infâmes parents que nous sommes ne sont pas mécontent de voir finir les congés.

Ouais, je sais.
Je suis un père indigne.

;-P


dimanche, septembre 01, 2013

Bandes de cloches

Après une 'tite (tout est relatif, hein... ;-P) bouffe chez notre sympathique routier (si, les routiers sont sympas) Xavier et sa moitié, direction Montebourg où, après avoir contemplé le clocher d'en bas durant près de 40 ans, on avait rendez-vous pour le visiter.

Ben, le moins qu'on puisse dire, c'est que ça se mérite !
Pis aussi que j'aurais pas du reprendre de la tarte à la rhubarbe de ma chère et tendre ce midi (en même temps, c'est une tuerie, c'te tarte... :-D).
L'escalier a les marches si défoncées et usées que j'ai juste le tout bout du pied qui tient dessus. Faut monter tout tordu sinon ça passe pas...
Hauteur sous plafond de l'escalier : en moyenne un petit 1,60, avec des passages à moins de 90 cm...
C'est pas le phare de Gatteville, c'est clair ! :-)

Bref, la cage d'escalier enfilée, on passe sur la voute...
Impressionnant la quantité de béton coulée là dessus.

Encore plus lorsqu'on pense aux moyens de l'époque...

Donc visite à la voute...et re-escalier...plus serré encore que le premier !

L'escalier est si serré que même en montant tourné sur le côté, j'avais les deux épaules (et le bidon, soyons franc) qui frottaient tout le long des 120 marches...

Ensuite on arrive aux cloches... juste avant 18H30.
On a donc pu les voir sonner, et surtout les entendre (la tête des filles... :-D).

Pendant plus d'une minute après elles ont continué à résonner...et même à vibrer quand on pose la main dessus. Sympa.

Ca m'a permis de voir qu'en fait il y a deux mécanismes pour faire sonner les cloches.

Gavé de vieux films, je pensais qu'on les faisait se balancer pour les faire sonner, voire qu'on faisait bouger le battant si la cloche était trop grosse.
Ben non, en fait.
On peut faire sonner la cloche "à toute volée", c'est à dire en la balançant de façon classique, mais c'est seulement pour les cérémonies.
La plupart du temps, c'est un marteau électrique externe qui frappe la cloche.
Comme on a pu s'en rendre compte en dolby surround par nous-même, à 18H30 ...

Le moment musical étant passé, reprise d'un escalier vers le haut du clocher.
Et là, ben faut vraiment le vouloir parce que perso, dans mon cas, ça frotte de partout...
A la descente, il faudra même que je descende en marche arrière, vu que je ne suis pas ni champion de Limbo ni Houdini .
Bref, finalement, ça vaut le coup puisqu'on a et un panorama unique sur la région (et la ville), et qu'on peut voir de près le toit du clocher (ce qui n'arrive pas tous les jours, quand même...).


Le top, quand même, est d'avoir pu se glisser par un trou de visite prévu pour un type haut d'1m20 avec mon aérodynamique d'armoire normande.
J'en ai bousillé ma chemise au passage (allez, et un stage de couture, ce soir. Un.), mais j'ai finalement pu y découvrir l'intérieur du clocher...
Et là...
la photo ci-dessous ne rend absolument pas justice.
Avec les jeux de lumière du soleil qui baissait, et qui passait à travers les dentelles de pierre, c'était franchement M-A-G-N-I-F-I-Q-U-E....
Et encore.


La balade valait VRAIMENT la peine.
Je re-signe demain pour une autre visite, les yeux fermés.
Mais bon, je viendrai crado, ce coup ci.

:-P