lundi, mars 31, 2008

Visite hebdomadaire habituelle...

Hier soir, aprés une visite funéraire à Pépére, alors que je chargeais la voiture avec la logistique habituelle des loulouttes (sacs, jouets, poussettes, menottes...), j'ai subitemment pris conscience que cette semaine, personne n'avait été aux urgences !
Inconcevable !

Ni une ni deux, n'écoutant que mon bon coeur, je me jette donc violemment par terre dans une flaque de bouillasse, en en profitant pour me tordre la cheville (histoire d'être plus crédible en arrivant au service des traumatisés de la guibolle).

Aprés avoir convaincu les parents, tantes, grand-mères et autres que j'étais vivant, direction notre hôpital préféré, un peu notre deuxième maison cette année.

Bilan : une nouvelle entorse (la quatrième à droite)...

Du coup, ce matin, perception des béquilles, mise en place d'une attelle et contemplation des femmes dans leurs oeuvres domestiques...sans grande participation de ma part, mais avec tout plein d'encouragements... ;-P

La formation de la Louloutte est en bonne voie.

Bon, les urgences étaient toujours là, c'est le principal....

Allez, à la semaine prochaine, les femmes en blanc !

;-D

dimanche, mars 30, 2008

pépère est parti


Pépère Julien nous a quittés finalement.
La famille est effondrée.
Y a t'il des mots pour dire tous les sentiments qui viennent ensembles dans un moment pareil ?

Il est mort ce midi, comme je pense il aurait voulu, c'est à dire chez lui et au milieu de sa famille.
Ce n'est sans doute pas dans son lit qu'il souhaitait partir, lui qui n'a vraiment vécu que dans son Bois.
A vrai dire, il est sans doute peut-être un peu mort quand il a su qu'il n'y retournerait plus.

Ce n'est pas l'image qu'on gardera de lui, ce pauvre pépère dont mon père, ma mère, ma tante, ma grand-mère, ensemble ou à tour de rôle, devaient prendre soin sur la fin.
Les appareils médicaux, le lit médicalisé, les potences, les dizaines de boîtes de médicaments, ce n'est pas le pépère Julien dont on se rappelle, dont on se rappellera.

Les images de Pépère a la Forge, tapant comme un sourd sur des bouts de métal, avec un marteau que, du haut de mes six-sept ans, je voyais énorme ( il ETAIT énorme, ce marteau) ;
de Pépère au bois, revenant de couper du bois avec sa tronçonneuse ( Interdit d'aller le voir ! la tronconneuse, ça coupe !);
de Pépère a son retour de Chasse, avec Claude et Beaufils, dans la cabane du Bois, avec des soirées mémorables...
Et les Noëls...Les Noëls...

ça, ce sont les images qui viennent quand on parle de Pépère Julien.
ça, c'est lui.

L'enterrement aura lieu mercredi.
Ne restera plus de lui alors qu'un cailloux avec son nom dessus et nos souvenirs d'un grand, très très grand homme dont la vie, pour lui si normale, nous aura toujours semblé à nous si extraordinaire.

Bisous, Pépère
On t'aime trés fort.

dimanche, mars 23, 2008

Cloches et crises de fouace...

Le cap des 100 post est franchi !

A part ça, Pâques bien sûr, ce weekend et la fin des congés en ce qui me concerne...

Commençons par Pâques (chez nous puis au pays des Yok-yoks, comme il se doit...)

Malgré des prévisions météo digne du film Twister (tempête de neige, vents de 180km/h, chute de glaçons de 15cm de diamètre) , les Loulouttes ont eu la chance de commencer la chasse aux œufs dans notre jardin sans pluie ni trop de vent.

Si on excepte la maladresse (ou la psychose) de certaines cloches qui se sont éclatées à mettre leur chargement dans les arbres (si,si, ami lecteur, tu as bien lu, dans les arbres...tsss...), la Louloutte a trouvé tous ses prrrrrécccccccieux, y compris les boucles d'oreilles dans leur joli écrin en forme de nounours (extra, ce truc. mignon tout plein.).

Le partage a été moins difficile que prévu, la notion de propriété de la Louloute étant assez floue (en gros : tout est à MOI, mais je prête...et puis je reprends quand ça démange...;-P).

Téléportation ensuite à 120 bornes de là, chez les Yok-yoks, où les cloches à Mamie Gi ont littéralement arrosé le jardin familial d'œufs et cadeaux divers...




Course effrénée entre la louloutte et son cousin Axel pour la collecte, avec net avantage pour la Louloutte (c'est bien, ma fille ! :-D) et redistribution à l'intérieur...
A noter à droite la tentative désespérée de Papy Jo pour soudoyer trois oeufs à sa petite-fille en lui portant son panier.


Enfin, le coup de gueule de la journée envers le déplorable exemple donné par une mère à ses filles.
Comment, en effet, ne pas s'étonner d'une recrudescence de l'alcoolisme chez les (trés) jeunes lorsque l'on voit le lamentable spectacle de cette mère ci-contre, s'adonnant sans retenue aux delices perfides de l'alcool de Poire ? hein ?

Une honte, m'sieurs-dames, une honte...
;-D

Quant à la fin des congés, ça me dégoute tellement que j'en parlerai même pas... :-(

jeudi, mars 20, 2008

Tiiiiiimber !!!

Bien énervé pendant cette dernière semaine de congés, j'ai décidé de virer le gros sapin devant la maison...
Zou! emprunt de la tronçonneuse au Vieux et couic du sapin.
Bon, pour être franc, le type de la déchetterie m'a regardé d'un drôle d'oeil à compter de la deuxième remorque de branche que je lui ai amené (en tout, il en fallu 5...saleté de sapin, va! ;-P).

dimanche, mars 16, 2008

La vie en Rouge...




Un spectacle Extra !
Des voix magnifiques, des danseurs impressionnants, un vrai bonheur...

:-D

samedi, mars 15, 2008

Kalinka-Malinka !

Ce soir, après avoir honteusement abandonné nos chères petites pestes chez les grands-parents, ma chère et tendre et moi-même irons nous esbaudir devant les virevoltantes danses traditionnelles russes et les chants de la mort du chœur de l'Armée Rouge...

Et que ça saute !

Compte rendu demain...

;-D

vendredi, mars 14, 2008

Somewhere beyond the sea

Comme on ne voulait pas laisser nos filles sur leur faim après l'épisode des Ingalls à Auchan (et aussi un peu parce qu'on leur avait promis et qu' Océane nous rebat les oreilles avec depuis une semaine...), direction le grand Aquarium de Saint-Malo.

La route vite torchée (une route avec U2 ne peut pas être une route trop longue), la pause déjeuner vite envoyée (cafétéria Carrefour, 20€ pour 3 avec un sourire que les serveuses ont dû apprendre en stage dans les prisons du coin), la voiture vite garée, la Louloutte se transforme en marsupilami bondissant à la vue des poissons en peluche de la boutique de l'Aquarium.

Du coup, plus possible de faire marche arrière (d'ailleurs, aprés 2H30 de bagnole et un resto Carrefour, on va pas se laisser intimider à quatre mètres du guichet).

31€ de moins plus tard, nous voiçi dans le saint des saints du haut-lieu des bubulles.

Méduses, congres, lieux, araignées de la baltique pour commencer, puis poissons plus exotiques puis bien sûr le superbe anneau de requins, 360° de bonheur où la micro-louloutte s'est éclatée à essayer d'attraper les bancs de petits poissons qui lui passaient devant le nez, pendant que sa grande soeur faisait des "bisous aux requins" (l'époque JAWS est donc révolue. Spielberg, désolé. On se rattrapera en lui faisant regarder E.T., promis ;-P).

Ensuite traversée du bateau pirate englouti qui prend l'eau de partout (normal, il est englouti qu'on vous dit) puis arrivée au bassin tactile où il a fallu porter à bout de bras une louloutte surexcitée pour qu'elle puisse tripoter des plies et des raies...

Enfin last but not least, descente dans les profondeurs insondables à bord du Nautibus, sous-marin de la mort, qui nous a fait découvrir les magies subaquatiques et où passait la plus grande partie des 15€/personnes de l'entrée.
Mais bon, la louloutte y a cru dur comme fer, elle.

Il ne restait plus qu'à se rentrer, après une petite balade dans les rues de saint-malo, et une bonne grosse journée bien fatiguante pour les loulouttes (et aussi pour les G.O...) s'achève.

;-D

mardi, mars 11, 2008

Les Ingalls

La famille Ingalls s'est installée à Auchan, avec ses poules, canards, biquettes et autres animaux de leur ferme de Walnut Grove !

La Louloutte était un rien inquiète (y'avait un gros coq qui n'avait pas l'air commode. Pour être franc, le stand de sandwichs au poulet dans la galerie n'a sans doute pas dû le calmer des masses...), mais elle n'a jamais voulu partir du stand de calins aux canetons...

En bons parents responsables et justes, soucieux de l'éducation de leurs enfants, on a donc dû acheter son silence (relatif) en lui payant un tour de manège...

ça coûte cher les gosses... ;-D

lundi, mars 10, 2008

J't'en ficherais des vacances !

Premier jour de ma quinzaine de vacances, débuté avec la ferme intention de faire une bonne grasse mat' jusqu'à 9H00, histoire de changer des levers à des heures de sortie de boîte.

Et donc, ami lecteur, si toi aussi tu souhaite te lancer dans la "grass'mat'" un conseil : regarde la météo la veille au soir.


Dans le cas présent, je n'aurais sans doute pas manqué l'avis de tempête sur la région...
Bon, le vent qui hurle, pas de problème.
La Pluie qui claque, rien à taper.
Non. Le bruit qui m'a tiré du lit bien chaud à 5h30 du mat', c'est un très léger goutte à goutte...venant du plafond.

Analyse de la situation : il est 5H30 du mat', y a plus d'électricité (j'apprendrai plus tard que trois poteaux se sont fait la malle à six cent mètres de la maison), on s'éclaire à la bougie et, pendant que la Louloutte réconforte le chien terrorisé par la pluie et le vent (courageux ce chien ! les cambrioleurs n'ont qu'à bien se tenir...), moi je cherche l'origine du goutte-à-goutte à la lueur d'une lampe à huile... le bonheur total.

Bonheur total qui vire à la légère inquiétude quand je me rend compte que le bruit vient du plafond et que le ploc-ploc à lieu dans la salle à manger, donc en plein milieu des spots d'éclairage.

Panique à bord, je cours prendre l'escabeau, grimpe au grenier et là....ben rien.
Je m'attendais à un trou dans le toit style "notre boeing a malencontreusement tapé votre toit, désolé", mais finalement non.
Merde.

Et puis en regardant bien, je vois le reflet de l'eau qui coule le long des lisses de la toiture...
Parce que juste à ce moment là, la gouttière déborde.
J't'en fouterais des vacances, moi !

Réflexion de ma fille : "ya un trou ?" -"oui,oui, mon coeur"-"bin, faut le boucher"...
Sale gosse, va ! ;-D

Du coup, course sous la flotte jusqu'au cabanon de jardin, en slip et t-shirt (j'aime ma vie), arrachage sauvage de l'échelle de ses supports et re-course vers la maison sous l'œil attentif et passablement amusé de ma fille aînée.

Et, une fois en haut de l'échelle, je m'aperçois que le vent (qui doit bien s'éclater à continuer de me locher au bout de mon perchoir) a balancé sur le toit pendant une bonne partie de la nuit des branches, feuilles, pommes de pins et autres saloperies végétales qui, sous l'effet de la pluie ont joyeusement dégringolé dans la gouttière et on bouché l'évacuation.

Jusque là, je me dis que c'est pas grave et je me contente de mettre les mains dans la merdouille et d'en enlever le plus possible.

Et là, suivant le grand mathématicien Murphy et sa loi du même nom, je me rend vite compte que le tuyau de la gouttière n'est pas simplement obstrué par un bon vieux bouchon bien dégueulasse juste en haut.
Non,non. Il est REMPLI d'aiguille de pin sur toute sa hauteur. :-(

Là, trempé et secoué sur mon échelle, j'ai un terrible doute :
Je DOIS dormir.

Si,si. Il est bien 6H00 du mat', j'ai en fait raté l'heure pour me lever et aller au boulot et je me suis rendormi. Et le dieu du sommeil (Ronflaïstos, si ma mémoire est bonne) me puni en m'envoyant un rêve avec une situation aussi improbable que celle d'une gouttière qui se vidangerait dans ma salle à manger, via à plafond rempli de spots électriques alors qu'il y a une panne de courant.

Une bonne branche dans la poire me réveille sur mon échelle et m'explique façon nature qu'il faut que je m'active. Il pleut toujours des cordes et la gouttière dégueule l'eau sur la terrasse. J'imagine qu'elle dégueule aussi (mais moins, vu qu'elle penche) côté grenier...

Bon, y'a plus à se poser de questions : je vais chercher la massette et démolit la jonction haute de la goutière. Et me ramasse le contenu de cette dernière dans la tronche, logique.

Bon, plus besoin de se presser (trempé comme une soupe, de toute façon), j'attends la fin du déluge et constate que la gouttière est vide et que tout fonctionne comme il faut.

Temps de s'occuper du grenier, maintenant.
L'accueil au haut de l'escalier fait chaud au cœur : le chien sautille genre "il est vivant!" pendant que ma fille éclate de rire en me voyant aussi mouillé.
Commentaire du monstre de deux ans : "papa, il est TOUUUUT mouillé!!!"
Non,sans déc' ?

Je passe les deux heures qui suivent à éponger le grenier (pas trop de dégâts, en fait) en insistant sur les spots et en priant qu'EDF ne n'excite pas trop sur les réparations.

Plus tard, après avoir largué les deux petites chez la nourrice, je remonte une jonction de gouttière flambant neuve, toujours sous la flotte et toujours secoué (mais moins).

Il est 11h30, j'ai fini. Je suis content.
Fin de la grasse mat'.


J'apprendrai plus tard, au infos de ce midi, qu'un type est mort et qu'un cargo s'est échoué sur une plage des sables d'olonne. Les vents ont soufllé jusqu'à 155km/h à la pointe de Ras.
Du coup, je relativise...
;-P

dimanche, mars 02, 2008

Cachez ces trous que je ne saurais voir...

Aujourd'hui dimanche, pas de réunion familiale, donc bricolage.

Il y a en effet un point dans notre château rutilant qui nous chagrine : les infâmes aérateurs au dessus des fenêtres.

Ils sont moches, ils sont tout carrés, et en plus ils sont EEEENNNOOOORRRRMES !!!

On a essayé d'en trouver des plus jolis, aérodynamiques, colorés, et tout et tout.
Et ben non. Soit ils sont aussi gros, soit ils sont trop court pour la fente customisée des fenêtres.

Donc, après moult réflexions sur le sujet, j'ai décidé en faire moi-même.
Et toc. Faut pas m'énerver, moi.

Bon, n'étant pas ingénieur en dynamique des flux et thermodynamique du bâtiment, j'ai décidé de reprendre un aérateur trop petit, mais avec un débit correspondant aux gros en place (comme quoi, la taille... ;-p) et de le loger dans un habillage de bois.

Comme ça, pas de problème pour la peinture, pas de soucis pour l'échange d'air et un look un peu plus sympa.

Bien. Donc mise en route de la défonceuse, poncage de la mort pour mise en forme, finition au papier de verre et zou! rebelote autant de fois qu'il faudra.

Pour le résultat final, on verra après peinture, mais Madame semble satisfaite du prototype et a passé commande d'une série limitée, histoire de changer ceux des chambres.

C'est chouette le dimanche !

;-D