jeudi, novembre 16, 2006

Chasse sous-marine - 1° Partie

Bon, cet aprém', si tout va bien, chasse sous-marine au programme.

Tant que j'y suis, deux-trois mots sur la csm (Chasse Sous-Marine, Rhôôô...suivez un peu, bon sang !), pour ceusses (les ignares...) qui penseraient que tuer les gentils poissons, c'est violent, bestial et fastoche comme m'a dit hier un collègue au boulot.

Bon, C'EST Violent. Tuer un poisson n'est pas un acte anodin. On enlève une vie, il ne faut donc pas faire n'importe quoi et avoir un minimum de respect. Mais, avant de me lancer dans des considérations techniques sur la chasse proprement dite, je tiens à préciser deux-trois choses.
Le poisson pêché en chasse sous-marine est (normalement, c'est l'éthique de la chose) tué rapidement, et 'servi' (c'est le terme approprié) de façon à lui éviter toute souffrance inutile. Premièrement, ça ne sert à rien d'être sadique, et puis beaucoup plus matériellement, les autres poissons se doutent un rien de se qui se passe lorsqu'ils ressentent les vibrations d'agonie d'un poisson fléché et foutent le camp, en général.
Donc, on achève le poisson le plus vite possible par soucis de respect et, soyons franc, d'efficacité.

A contrario, pour ceux qui ont pu aller sur un chalutier en action de pêche, les techniques sont un tantinet différentes. Le poisson est tapé un peu dans tous les sens, éviscéré vivant s'il a du bol, coupé en deux s'il en a moins, et laissé à crever dans du sel ou de la glace.
Effectivement, il est joli à voir sur l'étalage du poissonnier, il est mort, il bouge plus et il est tout propre. Néanmoins, je ne suis pas sûr que cette pêche soit plus respectueuse du poisson que la chasse sous-marine.

Je ne parle pas du fait que le chasseur sous-marin sélectionne son poisson (d'ailleurs la Loi l'y oblige) et ne tue pas un bar femelle pleine en période de reproduction.
J'ai un sérieux doute, ayant vu ce qui sort des cales de certains bateaux de pêche, que les chaluts soient aussi sélectif.

Je terminerai en disant qu'un bon chasseur sous-marin sort grosso-modo deux voire trois poissons de 2 ou 3 kg. Et encore, pas à chaque sortie. Bien souvent, il lui arrive de rentrer bredouille.
Il n'y a pas si longtemps, un chalutier breton a fait un coup de chalut de SEIZE TONNES de bar.

Il faudrait 8000 chasseurs, chacun capable de ramener un poisson de 2 Kg, (et ça c'est franchement pas gagné vu que sur les sorties à deux, j'ai rarement vu les deux gars faire chacun un poisson de deux kilos) pour espérer atteindre ce sympathique score...

Donc l'impact sur l'environnement du chasseur sous-marin, vis à vis de la pêche professionnelle, me fait doucement rigoler.


Ceci dit (c'était mon moment 'j'en veux au monde'), dans un prochain Post, on abordera l'aspect technique de la csm.
A commencer par l'équipement...Enfin on verra.

Aucun commentaire: