le Défi Technique du mois

Mon sympathique voisin m'a filé un vieux motobineur, histoire de voir si on ne pouvait pas le sauver.

Bon.
Vu l'état du patient, y'a du boulot.
Alors qu'il marchait très bien, il l'avait prêté y'a quelques années à un ahuri qui l'a complètement massacré.
Laissé dehors, la bougie cassée, plein d'eau...inutilisable en somme.
Il lui a rendu dans un état...Franchement moi, j'aurais pas osé, j'en aurais racheté un neuf.

Mon sympathique voisin, me voyant un jour peiner comme un malheureux avec mon trube dans mon jardin, m'avait déjà parlé de son motobineur qui se délabrait dans un coin de son garage.

Moi je pensais qu'il s'agissait d'une sorte de métaphore poétique quand il me disait que c'était une ruine que lui avait rendu le type et qu'il ne savait pas s'il était possible de le redémarrer.
Et ben finalement non...
Son motobineur est vraiment VRAIMENT en ruine.

Le pot d'échappement est complètement bouffé.
La bougie est cassé en deux (tu m'étonne qu'il ne démarre plus...) et le filetage de cette dernière a complètement pris en rouille le puit de bougie (il faudra percer pour l'extraire puis re-tarauder le puit...c'te galère...)

Quant au carburateur...euh...
La boite d'admission d'air,normalement remplie de mousse filtrante, est remplie d'une pâte noire et gluante et de reliquats de mousse pourrie.

Le carbu lui aussi en est rempli.
La photo de droite est vraiment flatteuse. En réalité, c'est la misère.

Je crains le pire pour le cylindre...

Et en effet, au démontage, ce dernier est lui aussi rempli de la même pâte noire, mélange d'huile et de je ne sais quoi...

Bon.
Défi technologique, hein. Et pis j'aime pas jeter.
Allez zou ! nettoyage, bain d'essence pour tout ce petit monde, et nettoyage plus approfondi (toujours à l'essence... j'aime ma vie).

Dans le même temps, démontage des accessoires (guidon, roues, bâti) tous complètement rouillés, passage à la brosse métallique, nettoyage au dégraissant, passage au Frameto, re-nettoyage et re-peinture à la peinture anti-rouille.

Reste plus qu'à remonter, à trouver une bougie, un pot d'échappement de tondeuse (ça à l'air d'être les même), et à prier pour que ça remarche...

Sacré Voisin, va !
;-D

Dodo, Métro, Escrocs...

Suite et fin des aventures parisiennes du mois...

Abandonné dans la capitale par ma petite famille, rentrée dans la Manche pour acheter un autre véhicule et rendre celui d'emprunt, je me retrouve donc tout seul devant notre garage Parisien à cent mètres des Invalides, désormais fermé.

Bon, le but étant de trouver une casse pour le lendemain et d'y fourguer la regrettée Scénic. Le tout sans que ça me coûte les yeux de la tête.
Et puis retour par le train.
Ensuite arrivé à la gare de Valognes, et madame étant sans doute à acheter notre nouvelle voiture à l'autre bout du département...ben on avisera sur place, hein.


Priorité du moment : trouver un coin pour dormir.
Coup de bol, il ne pleut pas.
Bon, direction la Tour Eiffel.
Quitte à ne pas dormir beaucoup et à être coincé dans Paris, autant faire de belles photos.

Et puis qui sait ? Il m'arrivera peut-être le même coup qu'à Collioure au Centre d'Entrainment Commando.
Désignés d'office pour monter une garde de nuit bidon sur une plage à la con pendant que le reste de la promotion dormait, à la base une sorte de punition pour notre équipe de choc dont les trop bons résultats malgré le comportement "borderline" devaient vexer, on a fini par passer la nuit sur la plage arrière d'un des yatch de luxe, tout nus (ben oui, il a bien fallu nager jusqu'au bateau, hein...;-D), à se goinfrer de caviar et de champagne avec des filles en bikini, le tout sous un ciel splendide (exactement le même que sur cette photo au-dessus, comète incluse...)).

Bon, vu la température (4°C!), le coup du tout nu sous la Tour Eiffel, je le sens pas trop, même si y'a du champagne et des filles en bikini.

Mais c'est finalement presque mieux qui se manifeste quand j'arrive sur place : le portable, bien rangé dans mon sac à dos, me crachouille un paquet de messages.

Ma mère, que j'avais eu peu avant au téléphone (mais en pleine circulation, à 19H30 en plein Paris, j'avais pas compris trois mots...), avait apparemment dégotté le numéro de téléphone d'une cousine habitant pas trop loin de la Tour Eiffel et qui serait ravie de recueillir pour la nuit le pauvre clodo que je suis devenu.

Bilan de la messagerie surchauffée :
- Deux messages de ma mère pour me donner le numéro de téléphone de Clothilde (la cousine);
- un message de la maman de Clothilde pour me donner encore le numéro (au cas où...);
- un message de ma maman pour me dire que Clothilde sera vexée si j'y vais pas;
- un message de ma chère et tendre pour me dire que ma maman l'avait appelée pour lui dire que si j'y allais pas, Clothilde, sa maman, mais aussi 97% de la famille serait vexée
- un message de Clothilde pour m'inviter.
- un dernier message de ma mère pour me dire que voilà, j'y vais, j'y vais pas, c'est moi qui voit et elle ne peut rien faire de plus.

Bon.
Pour le coup, je ne me sens pas obligé de passer voir Clothilde.
C'est vrai quoi. Il fait 4°C, y meule. J'ai les orteils qui fument déjà et les chaussettes qui collent d'avoir piétiné toute la journée dans Paris et à Disneyland. En plus, je sent le poney à dix mètres d'avoir porté mon sac à dos avec ma grosse veste d'hivers.
Alors, pouvoir dormir au chaud, éventuellement prendre une douche et pouvoir changer de T-shirt, le tout sans claquer 125€ pour la nuit...très peu pour moi !


Je finis quand même, au terme d'une longue analyse de la situation du naufragé urbain que je suis, par téléphoner à ma cousine...
Chez laquelle je trouve un canapé confortable, une bonne douche...et surtout un accès internet.
Bien pratique pour trouver les numéros des casses du coin.

Le lendemain à 8H00 tapantes, je suis devant le garage à attendre le patron.
Et blablabla, et l'embrayage gnagnagna, et que c'est grand dommage mon brave monsieur, et que bien sûr que je peux vous reprendre votre voiture, et que je vais faire un geste parce que vous m'êtes sympathique, je vous la reprend 250€. C'est t'y pas merveilleux la vie, hein ?

Bon.
franchement, j'ai cru à un gag pour les 250€.
Du coup, j'ose répondre :
- Mais...euh... j'ai des pneux neufs qui n 'ont pas 500km dessus, et puis rien qu'un optique de Scénic, vous allez en tirer au moins 50€...
- (carrément énervé qu'on ose discuter son avis professionnel) Non mais ne rentrez pas dans ce jeu-là, hein ! parce que rien que pour la remonter, il faudra 4-5 heures, alors y'en a pour 650€, hein ! mais si vous voulez, vous voyez une casse, vous verrez bien!

Ni une, ni deux (merçi Clothilde, merçi les pages jaunes), je téléphone à toutes les casses sur Paris.
Alors ça va de "euh..bin non, on ne prends plus rien, parce qu'avec la prime à la casse y'a plus de place dans notre parc", à "Mais oui ! pas de problème ! l'enlèvement c'est 250 € et pour les frais de parking, on va s'arranger si la voiture est roulante"
Bande d'escrocs...
Je finis par tomber sur une casse qui m'en propose 526€.
C'est déjà pas beaucoup, mais bon, on ne va pas faire la fine bouche et puis je ne peux pas me permettre de rester une journée de plus.
L'affaire est donc conclue : le garage remonte la voiture, puisqu'il faut qu'elle soit roulante pour monter sur le plateau de la dépaneuse (je me demande comment ils enlèvent les voitures explosés sur le périph' ? ils les réparent aussi avant ?...).
Le casse-man me paye le prix convenu, et je paye le garagiste.
Tout déduit, il restera donc 69 € à payer de ma poche.
Bande d'escrocs...

Enfin, je finis donc par rentrer en train (un affreux marmot me hurlera dans les oreilles pendant tout le chemin, en me donnant des coups sur le bras à chaque fois que je fais mine de m'endormir. Sa mère me déclarera qu'il est taquin, hein? Il finira par me foutre la paix juste avant Caen. Profitant que sa mère soit au petit coin, je lui ai promis de lui arracher les oreilles s'il recommençait et de les manger avec mes pains au chocolat. Il fera le reste de la route bien assis, avec les deux mains plaquées sur les oreilles. P'tit con, va.).

Arrivée à Valognes à 15H50.
Ma chère et tendre est toujours à l'autre bout de la Manche.
Faut marcher.
M'en fous, je relativise.
Et pis y fait beau.
On va pas se laisser emmerder par une dizaine de borne, quand même.

Bon. Arrivée à 17H00 à la maison.
Suis content de trouver la douche avec assez d'eau pour un bon bain.
Et que personne ne me parle de mater un Disney à la TV,ce soir, hein...

Le jour où Mickey a tué ma voiture...

Réveillé dès 3H00 du matin, voiture chargée avec bagages, loulouttes et Tata Marianne, nous voilà partis pour Paris, plus précisémment pour Disneyland.

Une journée qui s'annonçait sympa donc, bien que sans doute un peu froide, mais bon. Y'avait du soleil de prévu, alors zou !

Bon, notre antique scénic nous avait donné un signe avant-coureur deux jours avant : partis sur Caen pour acheter une deuxième voiture, la 5° avait sauté deux ou trois fois.
Mais en redescendant les vitesses, tout était rentré dans l'ordre.
Défaut de vieillesse, je me suis dit.
A 307000 km révolus, les syncros de la boîte de vitesse doivent être un tantinet usées. Du coup, avec le jeu, il semble que tout se soit remis en place.
La preuve, y'a plus rien.
Simple problème d'usure, rien d'inquiétant, donc.
On verra ça pour le contrôle technique.

Sauf que...
Ce matin, passé Caen, la cinquième saute sans arrêt.
Et au niveau de Mantes-la-jolie (tu parles d'un nom à la con. J'ai jamais vu une ville aussi moche...), on est obligé de rouler en 4°, la 5° ne tiens plus.
Bon, optimiste, je me dis que c'est chiant, mais en roulant à 90km/h maxi, on va consommer plus, on va perdre du temps, mais y'a pas péril et ça nous empèche pas d'aller à Disneyland, hein.

Sauf que...
Arrivée à une quinzaine de bornes du périphérique, je n'ai plus que la 4°...
Toutes les autres vitesses refusent de passer. Pire, y'a un vilain bruit de pignons qui gratouillent.
Sauf en 4°.

Bon.
On sait déjà qu'on ne pourra pas rentrer avec la voiture.
Y'a qu'à essayer d'atteindre Disneyland, et on fera venir une dépanneuse sur le Parking. Comme ça, ça n'empêchera pas les gosses d'aller au Parc pendant qu'on règle le problème.

Sauf que...
A Paris, à 8h00, sur le périphérique, on a surtout besoin des trois premières vitesses. La 4°, elle ne sert que rarement, vu qu'on bouchonne non-stop.
Et forcément, comme moi, je ne les ai pas, je suis obligé de rouler en 4° (impossible de s'arrêter avec deux gosses sur le périph en plein heure de pointe. Je ne connais pas les estimations d'espérance de vie dans une voiture arrêtée sur le périphérique parisien à 8H15 du mat', mais je serais étonné que ça dépasse les 10 minutes avant qu'un gars pressé d'aller bosser ne nous emboutisse).
L'espérance de vie de l'embrayage par contre, j'en ai une petite idée à ce rythme-là. Et c'est pas brillant. Bon, de toute façon, on ne peut pas se garer là.

Sauf que...
A un moment, il faut savoir s'arrêter.
Un de mes défaut étant l'obstination forcenée, c'est souvent les éléments extérieurs qui décident de l'arrêt pour moi.
Dans le cas présent, deux éléments : les protestations de ma chère et tendre d'une part, et de l'autre les protestations de l'embrayage qui décide de se faire entendre en dégageant une sale odeur qui n'annonce rien de bon.
Tu parles, à force de s'arrêter et de redémarrer en le faisant patiner...

C'est donc contraint, forcé et jurant comme un charretier, que je prend la prochaine sortie du périph' et qu'on appelle notre assistance dépannage.

Là, on poireaute une petite heure et notre dépanneur (un ancien pompier de Paris) nous remorque jusqu'à un petit garage...à 500m de la tour Eiffel !

Commence pour Madame une galère pour joindre le service assistance et avoir un véhicule de remplacement. Tout est centralisé sur Paris, mais apparemment les gens de l'assitance véhicule n'ont pas le droit de lever les yeux de leur écran et ne sont pas foutus de lire une simple carte.

On fini par nous envoyer deux kilomètres plus loin, de l'autre côté des Invalides, pour prendre possession d'une Golf dernier Modèle, flambante neuve, avec un tableau de bord digne d'un A380...
Première fois de ma vie que je conduis une bagnole avec moins de 1500km au compteur.

Retour au plan initial, vu qu'on attend le verdict de notre garagiste du moment (tu parles... vu le bruit de salade de pignons et l'odeur épouvantable d'embrayge cramé...c'est vite vu...) : Direction Disneyland.
Il est 13H00.

Après deux-trois attractions au milieu d'une foule pas possible (y'a du soleil et c'est les vacances... ça nous change de la dernière fois :-( ...), il faut repartir, le garage ferme à 19H00 et il faut retraverser Paris à l'heure des sorties de bureau.

Entre-temps, le garagiste nous confirme que Ô surprise! L'embrayage est mort et la boîte de vitesse aussi.

1500€ HT rien que pour la boîte de vitesse.

Revenu au garage, il est 18H40 (ouf), le patron est parti (merde) et personne n'est capable de nous donner l'adresse d'une casse sur le secteur.
Pas grave, de toute façon, on ne voulait rien faire dans l'urgence et de toute façon, il fallait vider la bagnole.

Décision est prise que les filles rentrent sur la Manche (il faut rendre la voiture à l'autre bout de la Manche le lendemain. On ne l'avait que pour 24H), et que moi je reste sur place pour régler le problème de voiture à mettre à la casse.

Dans la journée, ma chère et tendre avait réussi à joindre les propriétaires de notre (future) voiture et à avancer la vente au lendemain.
Du coup, elle aura une journée chargée elle aussi, puisque le matin elle ira rendre la voiture d'un côté de la Manche, et l'après-midi, elle ira dans un autre chercher la nouvelle voiture...
Coup de bol, on a Tata Marianne qui peut assurer le transport.
En fait, c'est même elle qui conduira la Golf et la petite famille de naufragés de la route jusqu'à la maison.

J't'en ficherais moi, du Mickey...

 (la suite demain)

Coup de Vieux...

Anniversaire du Vieux hier soir avec toute la petite famille, frangins, cousins, oncle et tante.

Un super (gargantuesque) repas (comme d'hab') qui s'est fini à 1H30 du matin, avec des loulouttes ravies de jouer avec leurs cousins (et cousine... ;-D).

Enfin, disons que nous, on l'a fini à 1H30 du mat', parce que faut pas déconner : le lendemain à 9H30, y'avait séance de dressage pour Freud.
Et on ne déconne pas avec le dressage de Freud.
Non.

Comme cadeau, les filles ont offert au Vieux les casse-têtes en bois qu'elles m'avait aidées à fabriquer.

Tonton Juju, qu'on voit sur la photo ci-contre relativement balèse pour les démonter, cherche encore la technique de remontage. Tonton Grégo reste dubitatif et préconise le marteau...

Bref, il va falloir remettre ça aujourd'hui, parce que les restes, hein, faut pas les laisser perdre, ma bonne dame...

;-P

Le salaire de la peur...

Excellent film qui reflète tout à fait l'épopée du retour du KoulKinKou dans notre jardin...

Stocké depuis un an chez tonton Grégo, le pauvre bateau n'avait pas vu grandes améliorations.
La faute au boulot et au fait que l'accès n'était pas aussi simple que je l'avait pensé quand on l'avait déposé là-bas...
Enfin bref, j'avais décidé de le ramener chez nous, où il serait plus simple de lui refaire une beauté.

Ayant découpé et dégagé l'ancre géante qui occupait la place future du fier voilier, y'avait plus qu'à.


Bon, un ami ne prêtant gracieusement une remorque, la théorie consistait à:
- charger le bateau;
- sécuriser le bateau pour la route;
- faire la route peinard;
- descendre le bateau gentillement;
- rendre la remorque deux heures plus tard, en payant un coup à mon pote.
Enfin, ça, c'était la théorie, hein.

Bon, merci Murphy sans qui ma vie serait décidément bien morne, dès le début, il s'avère que ça s'engage assez mal niveau théorie :

Charger le bateau
Bon, étape normalement ultra simple qui prend 2 minutes (3 quand on est bourré) pour peut que l'on ait la bonne remorque. Chose que, évidemment, je n'ai pas.
Mon bateau a une petite quille, et la remorque prêtée est pour un bateau qui n'en a pas.
Et franchement, ben charger un bateau sur une remorque où il n'est supporté par rien et où d'ailleurs il refuse de monter tout net (y'a pas de rouleaux sous le bateau pour qu'il glisse...), le tout en étant tout seul, c'est déjà pas gagné...

Admettons qu'avec une bonne dose de chance, d'inconscience et d'un brin d'astuce, on arrive en moins d'une heure à faire monter un bateau de trois quart de tonne sur une remorque sans bousiller ladite remorque, il faut l'attacher.


Sécuriser le bateau pour la route
Dans la théorie, on prend un simple bout pour sécuriser le bateau, ce dernier reposant sur des rouleaux qui le maintiennent fermement en place, même si on loche la remorque comme un malade.
Là, la théorie devient largement foireuse, vu que le bateau tient en équilibre grâce à deux cordes frappées sur deux pieux de chaque côté de la remorque.
Y'aurait peut-être moyen de déplacer quelques rouleaux de la remorque, mais j'ai pas de clés dans la voiture.


Direction la maison des Parents, où je fauche deux grosses sangles à cliquet (l'idée grandiose que j'ai eu là !) et une boite de clés.


Le bateau sanglé façon rôti, tous les rouleaux déplacés là où ça me semble renforcer un peu la (trés relative) sécurité du transport, je décide de me lancer sur la route.
Pas fier, le gars, quand même...

La route s'est faite en serrant les fesses et en jurant comme un charretier à chaque nid de poule.

Et y'en a un paquet de nids de poule sur les 27km de nationale jusqu'à la maison...

Le déchargement

Le plus gros problème de la journée est arrivé lorsqu'il a fallu décharger le bateau dans le jardin.
Là encore, toujours en théorie, on débraye le treuil de la remorque, on pousse légèrement le bateau, et ce dernier se pose comme une fleur au sol, tout en douceur en une parfaite descente contrôlée, alors que de l'autre main on sirote une bière bien fraîche ou un verre de Lagavulin (sans glaçons, hein ! :-D).

En pratique, le monter sur la remorque avait déjà été sportif, alors faire descendre 750kg bien posés de tout leur long sur une quille, ça faisait un paquet de frottements. On pouvait pousser des deux bras en poussant sur les jambes, y'avait pas grand mouvement.

Le but n'étant pas de bousiller la remorque, le bateau, le jardin ou le bonhomme, il a fallu jouer avec les sangles, un cric hydraulique et des bastaings.

Et même là, ça a été folklorique...

Fin du spectacle à 19H00.

Bateau posé, calé et votre serviteur bien fatigué.

Pour rendre la remorque, il a fallu attendre le lendemain matin...

Mais bon, maintenant on va pouvoir bosser.

:-D

La saison des cols roulés...

Un titre sans grand lien avec la météo, qui a plutôt tendance à s'adoucir ces derniers temps, mais plus en rapport à la dernière mode vestimentaire de ma chère et tendre : la minerve...

Femme au volant, mort au tournant.
Un dicton d'homme sage, mais un peu foireux quand même puisque c'est en pleine ligne droite qu'hier ma pauvre femme s'est fait emboutir l'arrière de la voiture par une camionnette attelée à une bétonnière, alors qu'elle s'était arrêtée derrière un automobiliste qui s'apprêtait à tourner.

Sous la force du coup, la voiture est partie s'empaffer dans celle de devant.
Le double choc aller et retour vaudra à ma chère et tendre un voyage en camion de pompier à l'hôpital, où on lui diagnostiquera un cou du lapin.
Plus de peur que de mal, mais bon.

Notre bon garagiste, lui, nous donnera aujourd'hui un verdict définitif pour notre voiture, achetée il y a tout juste six mois : épave ...

A suivre pour la suite des opérations, vu qu'on va sans doute devoir batailler fermer auprès de l'assureur pour retrouver nos billes, rapport à l'âge de la voiture qui cote une misère à l'argus, même si elle est...euh...était en pleine forme.

La mention du connard de l'année va sans doute être attribuée à l'enfoir$$...de conducteur de la bétonnière qui, outre nous avoir défoncé la voiture après avoir pochetronné (selon les gendarmes qu'ont fait tous les tests qui vont bien... :-p), m'aurait bien laissé ma femme crever sur le bord de la route !

Quand elle lui a demandé d'utiliser son portable pour prévenir les secours et qu'elle ne pourrait pas aller récupérer les filles le soir au bus, ce fantastique connard, occupé à téléphoner à la moitié de la planète qu'il venait d'avoir un accident et qu'il serait en retard pour l'apéro ce soir, lui a répondu que non, parce qu'il n'avait plus de forfait...
Je rêve.
Christelle  qui, bien choquée, avait la tête qui tournait, a été obligée de faire signe aux voitures qui passaient pour que cet abruti fini décide de la laisser téléphoner !

Au final, malgré que le furieux crétin ait essayé de l'embobiner pour rédiger un constat "vite fait" (déjà qu'il a donné de mauvais(/faux?) numéros de téléphone pour le joindre, l'arrivée des pompiers et des gendarmes a remis tout ça d'équerre.
Soufflette (positive!) pour le connard dans l'estafette de la maréchaussée, et balade pour ma chère et tendre dans le camion des pompiers...

C'est au final notre super voisine, que Christelle réussira à joindre de l'hôpital, qui me préviendra.

Je finirai donc par récupérer les loulouttes chez la nounou (qui les a prises au bus), le chien resté dans la voiture accidentée avec les surgelés fraîchement achetés, puis ma chère et tendre, dûment minervée, à hôpital.


Que retenir de tout ça, me demanderas tu, Cher Lecteur ?
Tout d'abord que Février n'est pas un bon mois pour nos bagnoles, on dirait.
M'étais gauffré avec la 206 en février, moi.
Ensuite que les minerves, c'est vraiment laid et pas du tout pratique pour manger de la soupe.
Enfin,qui sait, finalement je vais peut-être l'avoir plus tôt que prévu mon 4x4, moi...

;-D

Happy Family...

Le dessin du jour d'Océane .

ça se passe de commentaires...
:-)

Toute la famille y est, y compris le chien (si,si en bas à gauche... oui, je sais, le modèle original n'a pas cet aérodynamisme de banc public).

Un vrai dessin d'école pour manuel de psychologie 1ère année...
;-)

Sinon, hier soir, repas chez Tata Marianne pour son anniversaire.
Bon Anniversaire tata, donc !
A la base, c'était juste un apéro, hein...
Mais en guise d'apéro, on s'est vu mettre devant le nez quantité de petits fours, canapés au saumon, aux pâtés, à l'escargot, au fromage, à la quiche, suivis de viandes à la pomme, de fromage et de gâteaux et glaces...
Le tout bien arrosé, bien sûr.

Bonne surprise pour moi d'y avoir vu aussi un collègue que je venais de quitter au boulot à peine une heure avant.
Le monde est décidément tout petit par içi...

;-P

Galette

Galette des rois chez Tonton Pierrot.

Des rois, des reines, des reinettes et des bonnes galettes...

Non, je sais. Je suis un poête d'exception dont le talent, parfois obscur pour toi, Ami lecteur, ne sera reconnu et encensé qu'après ma mort.
Les enfants réciteront mes mots à l'école.
Les vieux, sur leur banc, hocheront la tête, en ruminant mélancoliquement sur les moments de joie que j'ai su leur apporter dans leur jeunesse, par moi illuminée.
Les femmes écraseront une larme et peut-être un sanglot en pensant à la perte terrible et à la fatuité d'un monde si sinitre sans moi.

...ou alors tout le monde s'en foutra copieux, c'est possible aussi.
:-)

Tout ça pour dire Merçi au Vénérable Oncle Pierre , les galettes étaient bonnes.
Mais dit comme ça, ça a quand même moins de gueule...

Soleil d'Hiver

Rien à voir avec la triste (mais trés belle) chanson de Niagara...

En plein boulot, ce matin, je sors dehors pour faire un peu de rangement, et comme d'hab', comme le soleil se lève, j'en profite pour jeter un oeil au ciel, histoire d'avoir la tendance de la météo du jour.

Ciel voilé, soleil blafard.

Et là...ben il manque un bout au soleil...

Merde ! Y'avait une éclipse aujourd'hui, et j'étais même pas au courant !
En même temps, je ne regarde plus les infos, ça me gonfle.

De fait, ce matin, coup de bol que je sois sorti à cette heure-là, car une demi-heure plus tard, c'était quasiment fini...
Coup de bol aussi que j'aie pu voir un peu cette éclipse, vu la météo pourrie du jour.
Et à 9H15 ce matin, une petite trouée bien placée au bon moment, juste assez de nuage pour permettre de regarder un petit peu le soleil sans se griller la rétine, et voilà...

Un joli spectacle, sans être aussi grandiose que l'éclipse totale du 11 août 1999.
Mais bon, une pause au boulot comme celle-là, ça ne se refuse pas !

;-D

Les cadeaux par milliers...

à venir

chicottage

Alors qu'on pensait avoir d'autres préoccupations aujourd'hui, voilà qu'Océane nous perd sa première dent !

Décidemment, les fins d'année lui réussissent !

Du coup, il a fallu faire venir la souris en urgence, pendant la sieste de l'après-midi...

"Oh ! Elle m'a apporté un billet de Cinq DOLLARS !!!", s'est écrié ma charmante fille, en nous montrant son billet de cinq euros.
Mondialisation, quand tu nous tiens...

:-)

coccinellite...

Mes pauvres loulouttes ont choppé la varicelle...

Nous voilà donc avec deux coccinelles à la maison, au moment où leur cousine nous fait une grippe (H1N1, la vraie).

Les gosses de nos jours sont toujours malades.
Tsss...
Dans not' jeune temps, auraient dit nos grand-parents, ben les gamins couraient tout nus dans les champs, et pis pas d'antibiotiques, ma bonn' dame. Du grand air et pis une vie saine.
Bon, on leur sortira pas les statistiques de survie des gamins à l'époque, parce que j'ai dans l'idée que la théorie du Bon Vieux Temps en prendrait un coup dans la poire, quand même.
Mais en effet, ceux qui passaient le cap des 3 ans avaient un système immunitaire du feu de Dieu...

Au final, pour mes boutonneuses crevardes, y'a plus qu'à attendre en les empêchant de se grattouiller de trop...
Et ça les empêche pas d'aller jouer dans le jardin alors qu'il reste de la neige.
Autant pour la tronche des nostalgiques du Bon Vieux Temps.

;-P

Y neige... Y-Gloo...

Avec les 20 bons centimètres de neige tombés aujourd'hui, commande m'a été passée d'un Igloo.
On s'y est donc attelés, les filles et moi, et on a fini par pondre un igloo à peu près correct.

Bon, une famille moyenne d'esquimaux ne rentrerait pas dedans et resterait sans doute dehors à se foutre de ma tronche et de celle de ma cahutte en neige, mais bon moi j'y arrive, et à mes filles adorées qui voient la neige deux fois par an (enfin trois, cette année), ça leur va.
Donc, j'emmerde les Inuits.

Et toc.

En tout cas, je ferai moins le malin demain matin, vu comment le sol sous la neige est gelé, la route devant chez nous une véritable patinoire, et la galère que ça a été pour aller chercher madame à la fin de son boulot ce matin..
.

;-P

Et c'est reparti !

Même bazar que la semaine dernière : la neige s'est invitée.

C'est pas gagné pour aller au boulot demain matin...


Le problème n'étant pas la neige, mais le fait qu'il fasse -4°C et que tout est regelé.

Et comme je partirai à 4H40, y'aura des chances que tout soit dans le même état sur la route.

Bon, on verra demain si on fait de l'origami de carrosserie...

;-D

Capillo-story

Petite virée familiale au ciné, pour voir le dernier Disney : Raiponce, en 3D siouplé.
Et là, mon avis est que c'est un des meilleurs Disney que j'ai vu.

Loin de la claque du Roi Lion, c'est clair, mais quand même, c'est du grandiose.
Et des images... J'en ai les rétines qui papillottent rien que d'y repenser.
Et puis c'est quand même plus regardable que si Disney avait repris la version originale, avec le pauvre prince aux yeux crevés qui erre dans la forêt...

Moment épique aussi : la pub HARIBO, elle aussi en 3D, juste avant le film, où ma chère et tendre et moi avons regardé, morts de rire, une vingtaine de mioches (dont les notres) essayer d'attraper les bonbons Haribo qui semblaient sauter devant leurs yeux...

;-D

Zhu-zhu pets et gigot d'agneau

Repas de la famille pour l'anniversaire d'Océane.

Madame nous a mitonné nos derniers gigots d'agneau (va falloir penser à refaire le plein...) et les filles ont été encore une fois pourries gâtées.

Cédant à la folie du moment, on a vu l'arrivée des Zhu zhu pets dans la maisonnée...

Et depuis, ça couine, ça crie et ça galope partout sur le carrelage.

Et j'ai l'impression que c'est pas fini...

:-D

le Piège à Père Noël

A 15 jours de Noël, il était temps de faire le sapin !
C'est chose faite ce soir, avec l'aide des deux loulouttes sous la direction de ma chère et tendre et le regard interrogatif de Freud le chien.

Y'a plus qu'à attendre l'autre barbu avec son sac...
Ben maintenant avec un sapin, il est obligé de venir, y'a pas le choix.


De fines stratèges, mes filles...

;-D

Band of Sisters

Une meute de mini-loulouttes ont débarqué cet après-midi pour le goûter d'anniversaire d'Océane.

Bon, techniquement, l'anniversaire de ma grande n'est que le 17 décembre, mais pour des raisons d'organisation, ben c'était aujourd'hui que votre serviteur et sa chère et tendre accueillait la horde piaillante et sautillante des meilleures amies de ma fille adorée...

Et du coup, alors qu'on craignait un peu les dégâts collatéraux qu'allait nous provoquer la tornade déchaînée de 5 ans d'âge moyen dans la baraque, ben tout c'est extraordinairement bien passé.

Bon(s) gâteau(x), jeux sympa qui les ont bien occupés, l'après-midi est passé à toute vitesse, en fait.

Océane a eu des cadeaux magnifiques et est ravie de son goûter. Et nous, on est assez impressionnés de la politesse et des bonnes manières des invitées...
Me suis même fait vouvoyer par des gosses de 5 ans...

Elle choisit bien ses copines, ma fille.
Faudra qu'elle garde ça à l'esprit quand les hormones lui feront regarder ailleurs...

Bah, d'içi là, j'aurais bien trouvé le moyen de me procurer un fusil.

:-P

34cm !

Fin de l'épisode neigeux, avec un record à 34 cm.

Timide soleil cet aprèm, et du coup, tout est en train de fondre.
Si ça regèle par-dessus ça, ça risque d'être Disco lundi matin pour aller au boulot...

Enfin, on en aura bien profité quand même : Luge, batailles de boules, bonhommes de neige, gamelles des gens qu'on aime pas.

Vivement que ça recommence !
;-D

20 cm...

...et ça tombe encore...

J'ai heureusement acheté des chaînes hier, ce qui m'a permis d'aller au boulot ce matin...et accessoirement d'éviter de finir dans le creux comme les cinq voitures et le camion en portefeuille que j'ai vu ce matin.

C'est pas compliqué : à 4h30 j'ai eu la route pour moi tout seul.
Un paysage nocturne féérique ! Rien que pour ça, ça valait le coup de tenter la route ! Et rouler tranquillou dans la poudreuse au beau milieu de la route, un vrai bonheur...
On se serait cru perdus en plein milieu d'un village de Sibérie..
;-D

C'était un peu moins rigolo en bas de la côte de Quinéville, où j'ai tout juste eu la place de passer entre le fossé et un camion en porteuille, apparemment fraîchement vautré, le nez dans le fossé opposé et la remorque contre la cabine.
Personne à bord, alors je suis arrivé au boulot à l'heure.
Un employé modèle, quoi...

Au retour, à 9H30, à par des tracteurs et deux ou trois 4x4, j'étais presque tout seul à rouler sans faire des zig-zag de la mort ou partir en sucette à chaque virage ou coup de frein un peu appuyé...
Les chaînes, meilleur investissement de l'année.

Enfin, de retour à la maison, le spectacle est quand même drôlement joli.
Je ne sais pas si ça va durer, mais en tout cas la neige continue à tomber...

On verra bien demain.
Pour l'instant, Y'a de bonnes chances que je me retrouve à tirer la luge cet après midi...

;-D

Frozen

Ribote dominicale

Après le petit gueuleton d'hier avec les beaux-parents, c'est aujourd'hui chez les parents qu'on a fait bonne chère...

Les filles se sont éclatées avec leurs cousins (et cousine) et Océane a mis une tôle monumentale à Baptiste à Cache-cache.

Quant à moi, j'ai le bidon tout rond...

;-D

Winter Games

Un jardin tout blanc ce matin !
Les chutes de neige prévues par Météo France ont fini par arriver, à la grande joie des Loulouttes !

Au programme : bataille de boules de neige et galopades dans la poudreuse...

Le bonheur, quoi.

Freud, quant à lui, comme tout bon chien qui voit la neige pour la première fois, est complètement cinglé...

La phrase du matin : "T'as vu Papa ! Maintenant le jour du Père Noël ça se rapproche, hein !"

Malheureusement, la neige n'a pas tenu la journée.

Il a donc fallu se rattraper avec un bon petit repas avec la belle-famille, histoire de fêter avec un peu d'avance l'anniversaire de ma Chère et Tendre...

Escargots, rôti de veau et succulent gâteau, y'a pire comme soirée...

;-D

North Pole Penpal

Encore un coup dans le nez...

Retour de l'hosto de madame qui était (encore une fois) hospitalisée pour cause d'opération du pifou sous anesthésie générale.

Tout s'est bien passé, y'a plus qu'à espérer que ce sera la dernière...

De mon côté, j'ai donc pris une semaine de congés, histoire de limiter les frais de nounou qui n'auraient pas manqué d'exploser.

ça m'aura au moins permis de repeindre des portes qui, grâce à nos charmants bambins, commençaient à a voir des traces coup partout (poussettes maudites ! je vous hais !) ainsi que la trappe du grenier, que c'est maintenant un bonheur pour les yeux...

:-D

Waterworld

Vu la couleur de Freud (qui commençait à avoir le blanc qui tirait doucement sur le jaune), madame à décidé à l'issue de sa séance de dressage hebdomadaire de lui donner un bain.

Autant dire que ça change du bon vieux Goliath, Labrador de son état qui adorait la flotte...
Lui, quand il pleut, impossible d'aller le faire pisser dehors.
Alors, la baignoire, hein...

Et puis le sèche-cheveux (enfin sèche-poils, en l'occurrence), c'est vraiment pas sa tasse de thé.

Ce qu'on ne peut pas lui enlever, à ce pauvre chien, en tout cas, c'est sa capacité à faire comprendre à quel point il souffre rien qu'avec le regard...

dans ma vie, j'ai quelques fois vu des bêtes avec cet air-là, mais le lendemain elles étaient mortes.

;-D

Le fessier bien amorti...

J'ai reçu ce soir mon cadeau d'anniversaire de la part de ma chère et tendre : un nouveau fauteuil...

Parce que l'ancien, faut bien le reconnaître, commençait à faire sérieusement la tronche...
Voir à gauche sur la photo.

Vérin de suspension HS, roulettes qui couinent, assise qui grince et revêtment tout déchiré.

Et je passe sur le côté esthétique (dont perso je me tape un peu, hein, faut avouer), puisque le fauteuil n'était PLUS COORDONNE AVEC LE CANAPE (fichtre...).

C'est donc chose faite avec mon tout nouveau fauteuil, tout en cuir ivoire, qui ne grince pas, qui monte et qui descend et qui roule que c'est du bonheur pour les yeux et pour mes fesses...

Merçi, ma doudoune !
;-D

One Again...

Ben voui, un petit coup de vieux de plus pour ma pomme.

Bon, de toute façon, y'a pas trop le choix, hein !

Nouveauté, cette année : on a fait un petit repas pour marquer le coup, avec nos chers voisins, puisque leur fils Lucien est du même jour que moi (excellent choix, Lucien...).

Repas bien sympa qui s'est clôturé par une partie de Taboo, où les hommes (nous, donc) avons mis une monumentale pâtée à nos conjointes (d'un point, mais bon...c'est quand même un point...;-D).

Merçi à nos voisins pour les énormes plateaux de fruits de mer (qui nous ont du coup nourris une bonne partie de la semaine...) et pour cette très bonne soirée.

;-D