Muguet et pieds crottés...

Aujourd'hui 1er mai !
Donc la journée commence sous la couette...au moins jusqu'à l'arrivée de la petite tribu hurlante, pestante et bizoutante.

Tour dans le jardin pour la pissette du Tût-tût et là, tout va bien : les clochettes de muguet sont bien là ! (voir photo à gauche. c'est NOTRE muguet, m'sieurs-dame ! mais si,mais si !)
Donc, dans la joie et l'allégresse du gars qui a un jardin qui tourne comme il faut, en se grattant vaguement l'arrière-train d'un geste gracieux et délicat sous les yeux du voisin effaré devant mon corps d'athlète en pyjama customisé, je me rentre en cherchant vaguement un programme pour la journée.

Eclair de génie pendant le petit déj' : On n'a qu'à aller pêcher des coques !
Hélas, la logistique grand-parentale ne pouvant souscrire à ce plan machiavélique faute d'obligations auxquelles j'ai pas tout compris, nous nous rabattons sur un glandouillage généralisé, peut-être entrecoupé d'un gratouillage du jardin, mais sans conviction.

C'était sans compter sur le coup de fil salvateur de Belle-Maman Yok qui, classiquement, insuffle à sa Yok de fille l'idée de génie qu'il y aurait un vide-grenier au Vast.

Pour toi, ami lecteur, qui ignore tout de la géographie de la Manche en général et du Cotentin en particulier, sache que le Vast est la seule commune que Google Earth ne peut répertorier, faute de trou suffisamment grand dans la perpétuelle couche nuageuse qui la recouvre.

Malgré mes hauts cris et une simulation (fort réussie pourtant) d'un début de paralysie du côté droit, le petit monde se retrouve vite embarqué dans la voiture.
Moi aussi, sous la vague promesse un rien foireuse que je vais y trouver des outils à pas cher...
Ben tiens.

Arrivée à deux kilomètres du Vast, en pleine côte, le camping-car Allemand qui nous précède casse net son essieu arrière.
Comme ça. Devant nous. Tac! Crrrrrrr !!!! (je le fais super bien le bruit de l'essieu qui casse, hein ?!)
Soit dit en passant, péter un essieu un jour férié dans un pays étranger, je plains le pauvre gars...

Croyez-vous qu'un signe du destin aussi évident va faire renoncer à ma chère et tendre sa folle équipée ?
Pense-tu! Que nenni...
"Fille de Belle-mère, famille en Galère", comme le dit si bien le dicton australo-malgache.

Du coup, arrivée triomphante de l'équipe gagnante que nous sommes en plein milieu du Vast, copieusement inondé par la flotte depuis les 6 derniers mois, et débarquement des troupes dans le champ passablement humide où se déroule le vide-grenier.

En fait de vide-grenier, c'est plutôt "jacquou-le-croquant au pays des brocanteurs".
Y'a trois exposants, de la boue sur 10 centimètres de profond, des flaques d'eau tous les 50 cm...

Je jette un regard sur Océane qui, plus bas, lutte avec l'énergie du désespoir pour soulever ses pieds en gardant ses chaussures...
Une scène d'un documentaire sur la guerre de 14-18 me revient à l'esprit. Si,si, celle où les pauvres gars patouillent dans la glaise pour sortir des tranchées...
Réflexion pertinente d'Océane, de la boue jusqu'aux genoux : "c'est pas propre, papa ! j'ai sali mes chaussures..."

Bon, le coup des vieux outils à pas cher, on me le refera plus. :-P
N'empêche rien que pour voir comment les exposants essayaient de sortir leurs voitures du bourbiers en projetant de la bouillasse sur les curieux venus les aider en poussant, ben ça valait presque le coup d'oeil !
;-)

Un tour de brocante plus tard (10 minutes, en gros), on ramasse nos gosses, crottées jusqu'aux genoux (même Ambre dans la poussette a eu le droit à une dose) et direction la maison, où mon épouse et moi-même passons le reste de la journée à méditer sur la vacuité de la vie et les idées foireuses de belle-maman...

;-D

Proverbe du jour à retenir : Si le muguet de ton jardin est moins vert que celui du Vast, au moins tes chaussures sont propres.

Tu veux ma Photo ?

Vu le temps incertain de ce dimanche, on s'est longtemps tâtés avant de se décider à aller faire un petit tour dans la Hague...

Petite visite au nez de Jobourg, pause casse-croûte pour les Loulouttes à la baie d'Ecalgrain puis direction l'expo de photos en plein air de clichés de Philip Plisson.

Que du bonheur, et des photos grandioses...
Je veux les mêmes dans le jardin !

;-D



Allez, quelques uns de ces magnifiques clichés, histoire de vous faire baver...







Maintenant, imaginez les mêmes mais larges de 2m50... :-P

Changement de région, et retour dans les marais du Cotentin en fin de journée.
Surprise pour les Loulouttes à l'arrivée à la maison : les Cloches étaient repassées !!! (j'ai même compris qu'elles ont dû faire deux passages en piqué sur le jardin, avant de se résoudre à pondre dans l'herbe...)
Sans doute dû au dérèglement climatique actuel, les pauvres cloches de chez Pépère et Mamie Quine avaient perdu leur chemin !
Heureusement, grâce au GPS de pépère récemment installé dans sa voiture, les Cloches ont pû trouver notre cabane dans les marais fétides et y larguer sur la pelouse leurs précieux cocos.

Quand même, "merçi les cloches!" comme dirait Océane en regardant le ciel d'un air circonspect et en agitant le bras...

;-D

Déjeuner avec les Corbacs...

Temps superbe aujourd'hui, donc j'avais décidé de manger sur le port de Barfleur, histoire de changer...

Sauf qu'en ce moment se déroule le tournage des "Corbeaux" (un téléfilmTF1 remake des Oiseaux d'Hitchcock).

Pour la faire courte, le port est transformé en plateau de tournage, et tous les figurants étant partis déjeuner sous la tente, il reste une partie de l'équipe de tournage.

J'ai du coup eu le droit à une petite visite du plateau, avec explications des techniciens et j'ai même échangé deux-trois mots avec la vedette du téléfilm, Astrid Veillon.
Sympa tout plein, comme déjeuner...
;-P


Bon, le synopsis du Téléfilm a l'air un peu barré, quand même...
En gros, à cause des dérèglements climatiques (ben tiens ;-D), les corbeaux sont tout perturbés et deviennent un rien psychopathes.
Ils s'en prennent alors à la population d'une île (l'arnaque ! le Cotentin, une île...) bretonne (HOOOOUUUUU !!! la honte ! à mort les bigoudennes tipiak !).

Heureusement sur l'île, en plus de la population névrosée (normal, c'est en Bretagne, on vous dit...), il y a un médecin (Astrid Veillon) compétent tout plein, divorcée du maire et maman d'une petite fille autiste, qui elle parle avec les corbeaux...
Mouais.
Je vous l'ai dit, c'est un peu barré, comme histoire...

Mais bon, l'important, c'est que j'ai fait mes débuts devant la caméra.
Bon, elle ne tournait pas et puis personne ne me verra à l'écran, mais moi aussi, j'ai pu descendre les marches de l'église en criant comme un taré et en battant des bras pour me défendre des sales corbaks bretons de la mort...

A star is born, en somme.

;-D

Joli Chassis...

La terrible et interminable "Saga du Foutu Châssis à Fraises" vient enfin de toucher à sa fin !

Aujourd'hui, en effet, tout fier, je l'ai sorti avec la Doudoune (dont le regard brillait d'une admiration quelque peu béate, il faut dire) et installé dans le potager.


Et puis, profitant de l'élan conféré par la fièreté de "l'homme qui l'a fait", j'y ai planté mes fraisiers.
Et toc.
J'suis comme ça moi, faut pas me chercher.

Bon, espérons que tout ça pousse et nous donne de beaux fruits qu'on pourra, je sais pas moi, thermomixer histoire d'en faire des sorbets...hein?...

;-D

Alligator Bay

Initialement prévue pour nettoyer le sous-sol, la journée s'est transformée au vu du temps superbe en une visite à Alligator Bay, prés du Mont Saint Michel...

Bon, la partie route toujours aussi casse-pied étant faite, le repas Mc CraDo étant digéré (enfin pour ce qu'il y a encore à digérer sur ce type de bouffe), le Mont St Michou est enfin en vue, puis bientôt le complexe Alligator Bay.


Bon, depuis la dernière fois où on y est allés, les changements sont ENORMES !

Pour nous aussi, remarque. De 2 en vieille BX bien naze, on vient à 4 en monospace (bien naze aussi, mais hé, faut pas cracher dans la soupe, hein...).

Là où trois enclos à tortues et deux à crocodiles se battaient en duel se dresse maintenant un ensemble de bâtiments style Bush australien...
Impressionnant.

Dès l'entrée, on se rend compte qu'il y a eu de l'évolution : le piège à couillons, pardon, la boutique souvenir est 4 fois plus grande. Faut dire que le Mont Saint Michel n'est pas loin, donc...

Passons sur l'acceuil de la caissière,("bonjourpasqueçaàfoutremagnezvous
lecardejaponaisvaarriverçafait25eurosmerçiausuivant") et direction l'enclos des tortues.

Et là, bonne surprise : y'a presque personne ! (Yessss ! )

Puis mauvaise surprise : les chéloniens (les tortues, bandes d'ignares :-P) hibernent.
Pas de bol, dans leur carapace le réveil doit être débranché et elles doivent croire encore qu'on est toujours en hiver.
Donc la moitié des enclos sont vides.
Mais pas grave : on est presque tout seul.
Et donc du coup, les tortues présentes sont toutes de sortie et nous laissent leur faire un petit coucou et leur donner à manger.
Extra !!!
Pendant une bonne demi-heure, Les loulouttes s'en donnent à cœur joie (la maman aussi, d'ailleurs... après avoir gratouillé des éléphants, faut bien comparer en gratouillant des tortues, non ? ;-P)

Deux heures plus tard on s'apercevra en repassant qu'un groupe de visiteurs turbulents est passé entre-temps et que les tortues, gavées de bruits et de "cââââlinnnns" se seront toutes réfugiés dans leur abri. Pour les touristes, il n'en restera plus qu'une seule, occupée à creuser un trou.


Après la grattouille de tortue, pause-goûter pour les loulouttes et petit film sur les crocodiles (comme un documentaire animalier de la BBC, mais avec les vrais crânes de croco en vitrine juste à côté...sympa la déco ! ;-D)
Océane a passé la moitié du temps du film à nous recommander de ne "pas avoir peur", ce qui nous montre à quel point les crocos qui mangent des gnous la rassurent...

Aprés avoir digéré les biscuits-biberons et laissé les crocos avaler leur gnou, direction le "labyrinthe des dragons" (j'invente rien, regardez la brochure), où, là aussi, le changement est radical par rapport à il y a quelques années.

Les petits terrariums superposés ont pour la plupart laissé place à des énormes terrariums.
Dans certains, les enfants peuvent se glisser par des petits passages et sortir la tête en plein milieu des serpents (extra !).
Les reptiles sont vraiment mis en valeur et pas juste bêtement mis dans des boites en plexi.
Océane s'éclate à jouer à Indiana Jones et regarde les anacondas, pythons et autres gigantesques étouffeurs de la jungle, histoire de bien leur montrer qu'elle a "même pas peur"...

Vipères des temples, boas, pas de serpents extrêments venimeux, mais quelques mastars de gros serpents de plusieurs mètres de long et épais comme une cuisse...

Pas mal de lézards aussi, des varans (sales bêtes!) et un caméléon au strabisme divergent presque aussi important que mon ancien prof de microbiologie...


Pause-pipi pour la famille (ben quoi ? 2 heures de bagnole suivis d'un Mc Do, ça énerve les reins, non ?) puis en route pour la serre des Crocos.

Bon, à ce niveau, ami Lecteur, je souhaite pousser un coup de gueule pour tous nos compatriotes porteurs de lunettes.
Alors, certes, sur l'entrée il est écrit "Serre tropicale".
Bien sûr, il serait dommage que les crocos crèvent de froid et chopent un rhume normand.
Mais vous, les opticiens, correcteurs de vue et dévoreurs de bourse, n'êtes vous donc pas foutus de faire des verres qui ne S'EMBUENT PAS !!!? Hein ?!
Tssss...

Donc passé les quinze minutes nécessaires à faire redevenir mes lunettes transparentes, on découvre enfin pourquoi on appelle le lieu "Alligator Bay".

Des centaines de Crocodiles, Alligators et Sauriens aux grands dents s'entassent dans un gigantesque enclos sur lequel courent des passerelles en bois genre Jurrasic Park , entrecoupées par des chutes d'eau...
C'est impossible de ne pas trouver ça impressionnant...L'expression "fosse aux lions" est faite pour cet endroit-là.

C'est incroyable de voir tous ces énormes crocos allongés là.

Certains ont un drôle de regard, genre "vas-y, viens voir...viens caliner le gentil croco...." avec un sourire tout plein de dents.
Trés sympa comme endroit. ;-D

La ballade dans la serre marque malheureusement la fin de la visite...

Ah si, il reste la boutique à attrape-couillons, couillons dont, ayant deux petites filles, je suis malheureusement condamné à faire partie pendant au moins les 16-18 ans qui viennent.
Impossible de refuser à une sale gosse comme la mienne, à qui on vient de faire caresser et nourrir des tortues géantes et qui a survécu à la traversée d'une serre remplie de crocodiles affamés, impossible de lui refuser, dis-je-, de ramener un souvenir prouvant son héroïsme...

Bon.
Un crocodile en plastique et un porte-monnaie crocodile plus tard, nous revoilà dans la voiture pour deux heures de route de plus...
Et dire que les manouches font ça toute l'année...

;-D

Le petit monde des Loulouttes...

Une petite mise à jour s'imposait, la famille ayant légèrement grandi depuis 2006...
Cliquer dessus pour agrandir (en gros comme toutes les photos, quoi...).

;-D

En avril, reste chez toi !

Malgré ce judicieux dicton, on a quand même décidé d'aller faire un tour, histoire de ne pas rester sous la neige...

Et tant mieux, parce qu'à Barneville-Carteret, y faisait grand soleil (en dépit d'un thermomètre dans le coma profond)...

Petit problème quand même pour les propriétaires de cabanons de la plage de Carteret : suite aux dernières tempêtes, la falaise s'effrondre...
Autant dire que les petits cabanons en bois n'apprécient que trés peu les tonnes de roches.
Donc, la plage est fermée à 100m de la falaise.


Tsss...
De retour chez nous, c'est toujours Noël.
Les cadeaux en moins.

C'est mal barré pour mes semailles, tout ça...

;-D

Thermomixe ta mère !

Où plutôt la mienne, en fait...

Hier, en effet, réunion Thermomix à la maison, initiée par Madame, à la base juste histoire d'avoir un bouquin de recettes.
Finalement, Maman étant intéressée, Belle-maman étant curieuse et Mémère étant toute seule, la famille presque en entier s'est invitée, accompagnée par le Vieux, manifestement ravi d'assiter à une réunion culinaire... ;-D

Arrivée de Monsieur Thermomix en Mercedès, et démonstration de la "machine de la mort qui déchire la race de la balle de ta soeur".

Du coup, le repas pour ce soir est fait (soupe de légume, poisson à la vapeur aux légumes avec sa sauce et glace à la poire en dessert).

Le bémol de la démonstration : ma chère et tendre, s'étant fait demander de congeler des poires pour faire de la glace, a jugé bon de les congeler coupées en deux.
Bilan : le thermomixe a certes un moteur allemand de la mort qui tue, garanti 15-20 ans, et qui propulserait un petit remorqueur, mais il m'aime absolument pas manger des demi-poires congelées dures comme du cailloux. Donc le moteur surchauffe. Donc le Thermomix se met en sécurité. Donc plus de démonstration sans thermomix.
Heureusement qu'on avait le notre, de Thermomix, pour continuer.
Mais bon, j'ai quand même eu le plaisir de voir clairement le vendeur changer de couleur... ;-P

Papa lui a quand même rendu le sourire en lui passant commande à la fin de la Démo d'un Thermomix pour Maman (les Saint-Valentin, les Anniversaires, Fêtes des Mères et Noël des 3 prochaines années, apparemment...)

Du coup, je n'ai toujours pas fini mon chassis pour mes fraises et mes radis, moi !
Y'a toujours quelque chose pour m'empêcher de régler ça...
Et il est largement temps que je m'énerve pour les semis, moi.

Bon, demain, ça devrait être réglé. Encore un petit coup de ponceuse, un dernier coup de vernis et hop! dans le jardin !


P.S : ça n'a rien à voir, mais ce matin, il neige....
Un pays de cinglés, j'vous dis...
:-)

Visite hebdomadaire habituelle...

Hier soir, aprés une visite funéraire à Pépére, alors que je chargeais la voiture avec la logistique habituelle des loulouttes (sacs, jouets, poussettes, menottes...), j'ai subitemment pris conscience que cette semaine, personne n'avait été aux urgences !
Inconcevable !

Ni une ni deux, n'écoutant que mon bon coeur, je me jette donc violemment par terre dans une flaque de bouillasse, en en profitant pour me tordre la cheville (histoire d'être plus crédible en arrivant au service des traumatisés de la guibolle).

Aprés avoir convaincu les parents, tantes, grand-mères et autres que j'étais vivant, direction notre hôpital préféré, un peu notre deuxième maison cette année.

Bilan : une nouvelle entorse (la quatrième à droite)...

Du coup, ce matin, perception des béquilles, mise en place d'une attelle et contemplation des femmes dans leurs oeuvres domestiques...sans grande participation de ma part, mais avec tout plein d'encouragements... ;-P

La formation de la Louloutte est en bonne voie.

Bon, les urgences étaient toujours là, c'est le principal....

Allez, à la semaine prochaine, les femmes en blanc !

;-D

pépère est parti

Pépère Julien nous a quittés finalement.
La famille est effondrée.
Y a t'il des mots pour dire tous les sentiments qui viennent ensembles dans un moment pareil ?

Il est mort ce midi, comme je pense il aurait voulu, c'est à dire chez lui et au milieu de sa famille.
Ce n'est sans doute pas dans son lit qu'il souhaitait partir, lui qui n'a vraiment vécu que dans son Bois.
A vrai dire, il est sans doute peut-être un peu mort quand il a su qu'il n'y retournerait plus.

Ce n'est pas l'image qu'on gardera de lui, ce pauvre pépère dont mon père, ma mère, ma tante, ma grand-mère, ensemble ou à tour de rôle, devaient prendre soin sur la fin.
Les appareils médicaux, le lit médicalisé, les potences, les dizaines de boîtes de médicaments, ce n'est pas le pépère Julien dont on se rappelle, dont on se rappellera.

Les images de Pépère a la Forge, tapant comme un sourd sur des bouts de métal, avec un marteau que, du haut de mes six-sept ans, je voyais énorme ( il ETAIT énorme, ce marteau) ;
de Pépère au bois, revenant de couper du bois avec sa tronçonneuse ( Interdit d'aller le voir ! la tronconneuse, ça coupe !);
de Pépère a son retour de Chasse, avec Claude et Beaufils, dans la cabane du Bois, avec des soirées mémorables...
Et les Noëls...Les Noëls...

ça, ce sont les images qui viennent quand on parle de Pépère Julien.
ça, c'est lui.

L'enterrement aura lieu mercredi.
Ne restera plus de lui alors qu'un cailloux avec son nom dessus et nos souvenirs d'un grand, très très grand homme dont la vie, pour lui si normale, nous aura toujours semblé à nous si extraordinaire.

Bisous, Pépère
On t'aime trés fort.

Cloches et crises de fouace...

Le cap des 100 post est franchi !

A part ça, Pâques bien sûr, ce weekend et la fin des congés en ce qui me concerne...

Commençons par Pâques (chez nous puis au pays des Yok-yoks, comme il se doit...)

Malgré des prévisions météo digne du film Twister (tempête de neige, vents de 180km/h, chute de glaçons de 15cm de diamètre) , les Loulouttes ont eu la chance de commencer la chasse aux œufs dans notre jardin sans pluie ni trop de vent.

Si on excepte la maladresse (ou la psychose) de certaines cloches qui se sont éclatées à mettre leur chargement dans les arbres (si,si, ami lecteur, tu as bien lu, dans les arbres...tsss...), la Louloutte a trouvé tous ses prrrrrécccccccieux, y compris les boucles d'oreilles dans leur joli écrin en forme de nounours (extra, ce truc. mignon tout plein.).

Le partage a été moins difficile que prévu, la notion de propriété de la Louloute étant assez floue (en gros : tout est à MOI, mais je prête...et puis je reprends quand ça démange...;-P).

Téléportation ensuite à 120 bornes de là, chez les Yok-yoks, où les cloches à Mamie Gi ont littéralement arrosé le jardin familial d'œufs et cadeaux divers...




Course effrénée entre la louloutte et son cousin Axel pour la collecte, avec net avantage pour la Louloutte (c'est bien, ma fille ! :-D) et redistribution à l'intérieur...
A noter à droite la tentative désespérée de Papy Jo pour soudoyer trois oeufs à sa petite-fille en lui portant son panier.


Enfin, le coup de gueule de la journée envers le déplorable exemple donné par une mère à ses filles.
Comment, en effet, ne pas s'étonner d'une recrudescence de l'alcoolisme chez les (trés) jeunes lorsque l'on voit le lamentable spectacle de cette mère ci-contre, s'adonnant sans retenue aux delices perfides de l'alcool de Poire ? hein ?

Une honte, m'sieurs-dames, une honte...
;-D

Quant à la fin des congés, ça me dégoute tellement que j'en parlerai même pas... :-(

Tiiiiiimber !!!

Bien énervé pendant cette dernière semaine de congés, j'ai décidé de virer le gros sapin devant la maison...
Zou! emprunt de la tronçonneuse au Vieux et couic du sapin.
Bon, pour être franc, le type de la déchetterie m'a regardé d'un drôle d'oeil à compter de la deuxième remorque de branche que je lui ai amené (en tout, il en fallu 5...saleté de sapin, va! ;-P).

La vie en Rouge...

Un spectacle Extra !
Des voix magnifiques, des danseurs impressionnants, un vrai bonheur...

:-D

Kalinka-Malinka !

Ce soir, après avoir honteusement abandonné nos chères petites pestes chez les grands-parents, ma chère et tendre et moi-même irons nous esbaudir devant les virevoltantes danses traditionnelles russes et les chants de la mort du chœur de l'Armée Rouge...

Et que ça saute !

Compte rendu demain...

;-D