vendredi, janvier 09, 2015
Grelons & transmission
Alors qu'elle se morfondait sur un parking, dans l'attente hypothétique que je lui trouve une nouvelle transmission, j'ai décidé de ramener la mercedes à la maison, histoire de démonter ladite transmission (cassée d'après le garagiste), quelquefois que ça aide dans les recherches...).
L’odyssée de la mercedes infernale débute donc par son retour à la maison :
Appel à l'aide à tonton Djudju, qui fera le chauffeur-tracteur, et emprunt de la barre de traction du Vieux.
Tout est donc pour le mieux jusqu'à ce que j'arrive sur place, et me rend compte que sur ma Put%*! de scénic, y'a pas d'anneau à l'arrière...
J'hallucine.
Ces foutus constructeurs de chez Renault n'ont pas été foutus de mettre un anneau de tractage classique, et nous ont foutu un système amovible, bien sûr pas présent dans la voiture (sérieux, qui vérifie la présence ou non de ce truc quand il achète une voiture ?).
La barre ne peut pas non plus se passer au crochet de la scénic, trop gros pour ses crochets.
Je finis donc par y mettre une manille, pas complètement fermée (pour cause de crochet trop gros pour la manille là aussi), juste au moment au Tonton Djudju arrive.
On convient de ne surtout pas faire d'à-coup vu l'attache foireuse entre les deux véhicules.
Et là, y se met à pleuvoir...
Et bien sûr, la mercedes n'a plus de batterie.
Ce qui signifie plus d'essuies glace, et pas d'aération donc de la buée à gogo.
Au bout de 3 minutes, je ne vois déjà plus que les feux antibrouillards arrières de la scénic...
ça va être chaud, la balade.
Chaud bouillant, on va dire.
A ce moment, il est temps de faire une petite pause, ami Lecteur, pour te rappeller des évènements survenant à 400 km de là au même instant.
Le 7 janvier (avant-hier, donc), deux tarés intégristes déciment la rédaction de Charlie Hedbo à la Kalachnikov avant de prendre la fuite.
Le 8 (hier), le sieur Coulibaly, un autre timbré, fait un massacre dans une superette de la région parisienne, avant de se faire descendre par le GIGN.
Les deux cinglés de la veille sont alors toujours en cavale.
Les forces de l'ordre sont sur les dents et quadrillent toute la France à la recherche des deux malades mentaux armés.
Retour en ce bon jour du 9 janvier, date du retour chaotique de la mercedes chez moi :
Alors qu'on roule sur la route, moi l'air hagard essuyant frénétiquement la buée, Tonton Djudju cherchant à me faire frôler la crise cardiaque (juste retour des choses, vu que j'avais fait pareil quand on avait ramené SA voiture, il y a quelque temps déjà), je me dis que ça se passe somme toute pas si mal.
J'estime qu'on ne doit plus être très loin de la maison lorsque Tonton Djudju freine subitement ('Blonk !', ah tiens on a cassé la manille...), et va se garer sur le côté.
'Tain ! Keskisspass ?! Kikifou ?!
Je sors de ma voiture embrumée en rade au milieu de la route pour me retrouver face à un flic armé d'un fusil à pompe.
Bon. Quatre autres uniformes complètent le personnel du barrage.
Génial.
Le brave fonctionnaire le plus proche me regarde d'un oeil un tantinet curieux, et me demande de pousser mon épave roulante sur le côté.
Bon, c'est bien parti tout ça...
Je passe le long regard interrogatif sur l'attelage bizarre à base de manille éclatéee, et le long commentaire moralisateur sur la non conformité de la barre du Vieux (Pourtant bel et bien conforme, vu qu'il l'avait déjà achetée suite à un contrôle précédent).
Et pis la date du contrôle est passée.
Et pis vos pneux sont lisses.
Et pis le maracon de l'assurance c'est pas le bon.
Et puis vos feux y marchent pas (j'ai plus de batterie, bordel ! vous avez pas vu le sauna dans la voiture, les shériffs ?)
Et pis sortez moi la carte grise...
Normal, je ne l'ai pas. Elle m'attend sagement sur mon bureau à la maison.
'Tain, y'a des jours, hein... :-(
Tonton Djudju ne s'en sort pas mieux :
Il n'a pas son permis de conduire, et le contrôle technique de la scénic arrive à date.
L'équipe du Gign locale nous envoie donc chercher les documents manquants, et nous recommande de se mettre en conformité avec la Loi, en virant par exemple rapidement mon épave de la chaussée.
Un grand merçi donc à ces enfoirés d'Islamistes intégristes qui nous ont vallu ce grand moment de bonheur.
Finalement, on finira quand même par ramener la mercedes chez moi, où le diagnostique sera moins grave que prévu : la transmission n'est pas cassée finalement, c'est juste le disque de la masse additionnelle qui se balade en cognant partout.
La réparation ne prendra qu'une journée de plus, et roulez jeunesse !
A noter l'averse de grêle ce matin là, avec des grelons de la taille d'un oeuf de pigeon...
Plus de peur que de mal, j'me voyais déjà en train de devoir faire remplacer les panneaux solaires...
En même temps, c'est dans la dynamique des emmerdes du moment, ça .
:-D
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