lundi, juin 13, 2011

Braquage à l'italienne...

Ce matin, 5H10, j'arrive au boulot, les yeux clignotants et la motivation au fond de la poche.
Désactivation de l'alarme, ouverture des locaux, allumage des lumières, mise en route des appareils.
La routine, quoi.

Pis, un rien plus tard, on se rend compte qu'il flotte dans l'air une grosse odeur de brûlé.
Bon, vu le potin que fait l'unité d'enregistrement des vidéos de surveillance, on peut croire que le disque à cramé, ou qu'un roulement à fondu, enfin bref rien d'inquiétant.

Un peu plus tard, on découvre un joli trou taillé à la pince coupante dans le grillage à l'arrière du batîment.
Késékscebordel ?! (voui, moi aussi je me met au hip-hop)
Puis, finalement tout se met en place quand  on remarque que tout, absolument tout dans le bureau du comptable est couvert de poussière noire.

Décryptage :
Des pro du chalumeau à l'acétylène sont arrivée par l'arrière la nuit dernière, ont découpé le grillage, ont escaladé le mur pour aller sur le toit.
Là, après s'être baladés sur les 1500m² de toiture, ils ont, Dieu sait comment, perçé un trou pile au dessus des toilettes jouxtant la comptabilité, où ils ont démonté le lave-main.

Ils ont ensuite foré le mur les séparant du coffre-fort, et ont commencé à attaquer le coffre au chalumeau.
C'est apparemment à ce moment-là que je suis arrivé sur le parking, pour me garer.

Je pense qu'ils ont dû penser que soit on était fermés aujourd'hui pour cause de férié, soit, comme l'ouverture au public est à 9H00, ils avaient encore trois bonnes heures devant eux...

Bilan, le coffre-fort est mort, mais il n'a pas été complétement percé (solides, ces vieilles merdes du début du siècle), et rien n'a été volé en liquide...
Ah si, ils ont fauché des packs d'eau. Devait faire vachement chaud à découper de l'acier trempé de 15 cm d'épais dans 1,5m²...

Du coup, appel de la maréchaussée, puis du grand patron.

Et là, c'était tout juste les éléments qui manquaient pour finir de faire série TV style "les experts" : relevé d'empreintes, dépositions succintes, petits carrées numérotés sur les différents élements, photographe et ruban "Gendarmerie - gendarmerie " fluo.
Manquait plus qu'une forme de cadavre à l'adésif par terre, et on y était.

Bon.
On verra bien si on attrape ces Spaggiari des bacs à sable.
Mais à mon avis, c'est pas gagné.

;-D

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