Deux énormes mygales, quelques serpents joliment exposés et un squelette de croco.
Pas de quoi casser des briques mais c'est sympa quand même.
Les cris des nymphettes effarouchées devant les araignées faisait hausser le sourcil des deux louloluttes, apparemment inquiètes pour la santé mentales des hurleuses.
Mes deux canailles n'avaient pas l'air de trouver effrayantes les araignées ("on dirait des araignées en peluche toutes poilues, Papa"...), en tout cas pas assez pour se mettre à courir trois-quatre mètres plus loin en couinant comme un cochon blessé, tout en poussant son caddy...Avant finalement de revenir (on sait jamais, quelque fois qu'elle serait en solde, l'araignée) .;-D
Je ne comprend pas ce qui pousse les gens à surjouer comme ça. Je sais que c'est sympa d'avoir un public, mais de là à passer pour une quiche hurleurse, y'a des types de célébrité dont on se passerait bien.
Question d'Océane à une dingue hurleuse qui revenait voir l'araignée pour la douzième fois en repartant à chaque coup en braillant avant de retenter trente secondes plus tard : " Pourquoi tu crie comme ça ? L'araignée elle dort. Il faut pas crier comme ça ! T'aimerais pas qu'on te crie dessus comme ça quand tu dors, hein ?! Alors arrêtes de crier, tu me fais mal à la tête !"
Deuxième couche dans la foulée de la part d'Ambre : "Et pis si t'as peur, Y faut s'en aller ! Faut pas revenir pour crier, hein !"
A la tronche de la folle brailleuse devant mes deux mioches qui l'enguirlandaient, au regard amusé des gens tout autour et à la bouille si sérieuse de mes loulouttes, j'ai eu une p'tite boufée d'amour paternel d'un coup...
Les gosses, c'est quand même du bonheur.
C'est les seuls qui peuvent faire remarquer aux con(ne)s à quel point ils(elles) ont l'air débile en faisant rigoler les autres autour d'eux...
;-D
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