jeudi, mars 22, 2012

J't'en foutrais,moi, des premiers secours !!!


Ce midi, p'tite pause déjeuner sur le port, côté écluse.
Y fait un temps superbe, la mer est haute.
Que du bonheur...

Alors que je finis de touiller mon pâté sur mon pain, la cloche de l'écluse du port sonne.

Bon, je suis pas mieux qu'un autre, hein.
Non, non. N'insiste pas, je ne suis pas l'homme sans défaut que tu imagine, Ami Lecteur.
Par exemple, une cloche sonne : ben je vais voir.
Je sais pourquoi ça sonne, je sais que l'écluse va fermer. Mais je vais voir.
On sait jamais...
Après tout, c'est louche, cette cloche qui sonne.

Bref, me voilà planté devant mon écluse, avec tout un groupe d'hommes moyens, aussi curieux que moi ("Oh, l'écluse ! On veut voooooiiiirrrrr, on veut voooooirrrrr!") .

Mastiquant mon sandwich avec application, je regarde d'un air blasé l'écluse qui se ferme.
Peuh ! J'en ai déjà vu, hein.
Moi, je suis venu à cause de la cloche. L'écluse, je connais.

Un type me souhaite bon appetit, en mangeant lui aussi un sandwich.
 Je lui crachouille un "merchi! vous ôchi!" tout plein de miettes.

C'est alors que mon comparse et moi voyons du coin de l'oeil un truc bizarre emporté par le flux de l'écluse qui se ferme...

Merde, mais c'est une main !!!

Y'a une main qui dépasse de l'eau, les doigts pointés vers le ciel serrant à moitié un morceau de corde , on devine aussi la paume et le reste du bras sous l'eau !
Comme le requin des dents de la mer, sauf que l'aileron, c'est des doigts qui tiennent une corde...

On se regarde, mon copain de sandwich et moi, ahuris, du pain plein la bouche.
"-euh... ch'est pas une main, là ?"
- ben chi...
- merde, mais ch'est quelqu'un !
- on dirait, non ?
- on appelle du secours, ou on saute le chercher ?
- ben...il va vachement vite avec le courant. Vous courrez à la capitainerie, et j'essaie de le chopper au bout de la digue, ok ?"

Ni une, ni deux, je courre à la digue et commence à descendre les cailloux glissants jusqu'au niveau de l'eau, pendant que mon brave compagnon s'engouffre dans la capitainerie.

Les autres gars sur l'écluse n'ont pas l'air d'avoir compris ou même vu quoique ce soit.
Quels cons !

Bordel, je vais finir à la flotte, c'est sûr.
Chiotte ! Et puis, la main dérive maintenant vers le centre du chenal, trop loin pour choper le corps...
Rhâââ ! P'tain, va falloir se mouiller ! :-(

Une seconde...
Elle dérive vachement vite, la main....
Euh..Pourquoi, elle va aussi vite, d'ailleurs ?

Mon compagnon arrive en courant, avec le gars de la capitainerie.

Et la main, balottée par les derniers remous du flux de l'écluse qui se ferme, sort la paume de l'eau, puis se met à plat en laissant échapper de grosses bulles...
Bloub, bloub !

Et nous admirons, moi de près, et mon copain sauveteur de plus haut, passer un magnifique gant de pêcheur rose, montant au moins jusqu'au coude, tout gonflé d'air, et maintenu à moitié sous l'eau par le poids d'un bout de grosse corde...

la mano del diablo...
Regard soulagé puis amusé du type de la capitainerie.

Echange de sourires péteux.
"-bon, il a l'air déjà mort.
- on dirait. Y bouge plus...
- C'est sans doute un anglais.
- ou un parisien...
- Bon, comment je remonte, moi ?"

S'ensuit une énorme crise de rire...
Une fois remonté, on finit, mon pote de sandwich et moi, par immortaliser chacun avec notre portable, le gant, qui s'enfuit vers le large.


J'imagine la scène du côté des autres gens sur l'écluse :
Alors que l'écluse se ferme, deux gars pris de panique, sans doute à cause du son de la cloche, s'enfuient en courant.
L'un va se planquer dans la capitainerie, pendant que l'autre, visiblement plus atteint que le premier, décide de se barrer en Angleterre à la nage.
Problème, il ne semble pas savoir nager, et hésite à foutre un pied dans l'eau, après avoir pourtant fait le plus dur, à savoir descendu la digue jusqu'à raz de la flotte.
Le gars de la capitainerie sort en trombe, accompagné par le premier, sans doute pour essayer de le raisonner.
Arrivés près du forcené, ils regardent tous ensemble le milieu du chenal.
Le gars de la capitainerie doit sans doute lui dire que l'Angleterre c'est super loin, que dans l'eau y meule sévère, et qu'il a vraiment l'air d'un con, le cul perché au dessus de la flotte, et qu'il ferait sans doute mieux de remonter avant de finir à la baille pour de bon.


Les deux types, visiblement complétement cinglés, éclatent de rire avec le gars de la capitainerie, et le taré le plus proche de l'eau entreprend une remontée extrêmement périlleuse, aidé par les deux autres.
Faut dire qu'il a l'air tout sauf souple, pis y doit faire largement le quintal, alors...
Finalement remonté, de retour à l'écluse, le type sort alors un portable, et prend des photos du chenal, avec son collègue.
Y'a de ces tarés, sur les ports...
Tssss...


Ami Lecteur, si un jour tu croise notre gant rose, sur des rivages lointains, qui sait, raconte-lui mon histoire, et dis-lui bien que c'est un enfoiré de gant, et qu'il n'aura qu'à couler la prochaine fois, je resterai sur le bord à lui jeter des cailloux...

;-D


mardi, mars 13, 2012

"Fiat Lux !" (Dieu, dans un bon jour)

AYé !!!

Enfin, au terme d'une attente interminable, notre agent EDF préféré (un gars un rien barré, quand même. Impossible de le faire taire, ce type...bizarre...) vient de nous mettre en marche notre installation photovoltaïque !

Maintenant, le réchauffement climatique n'est plus un problème.
Plus y'aura du soleil, plus j'aurais des sous !

Elle est pas belle, la vie, hein ?
:-D

Cela dit, je confirme : ben la nuit, ça produit pas des masses, le photovoltaique...
;-p

vendredi, mars 09, 2012

Oceano Nox


Etant dorénavant un Yachtman reconnu (Voir içi), force est d'accélérer de façon drastique les travaux de restauration du Koulkinkou.

Vu la météo, y'aurait peu de chance que je puisse faire ma résine et la peinture dans des bonnes conditions...
Y meule, y pleut un jour sur deux...
Pas top pour que ça séche ou que ça polymérise comme il faut.

A conditions radicales, mesures radicales : y faut rentrer le bateau dans le sous-sol.

Bon, je sais, ça à l'air assez dingue, mais bon, comme disait Corneille "à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire".

Et du péril, va y en avoir, j'vous l'dit... ;-P

Zou! Quatre roues de chez mon magasin préféré, trois bouts de bois, fabrication d'une articulation pour le train avant, et Hop ! Un bateau à roulette, un !

Bon, la théorie était, à la base, de rentrer le bateau en le tractant avec le 4x4, en vitesse courte, pendant que Christelle le maintien en équilibre.
Voilà pour la théorie...
Comme d'hab', chez nous, la pratique n'a absolument rien à voir...

Pour commencer, même en 1ère courte, le 4x4 va trop vite.
Madame est un peu légère pour gérer les 750kg de la bestiole, même en équilibre.
Pis le bois utilisé pour le train avant (celui qui est articulé) est celui que j'avais sous la main. Du Pin tout mou et avec des fibres grosses comme des cordes. De la daube, quoi :-)
Du coup, on laisse tomber le tractage au bout de 8 mètres.

Madame doit aller manger, puis bosser. :-(
Va falloir se démerder, d'autant que le 4x4 est devant le bateau, avec le nez engagé dans le sous-sol.
Je sais, je suis un crétin...

Je bricole donc une solution pour avancer le bateau petit à petit en faisant un mouflage sur une corde frappée sur les arbres du jardin.

Bon, c'est folklorique, c'est laborieux, c'est crevant...mais ça marche !
Petit à petit, le bateau rentre dans le sous-sol.
Reste plus qu'à le faire pivoter (ben oui, faut bien sortir le 4x4 du sous-sol pour aller chercher les filles à l'école, hein...j'avais pas la pression, hein ;-P), et c'est fini !

Rhhaaaa !!! J'suis mort !
:-D

Bon. ça c'est fait. Y'a plus qu'à retaper la bête...

mercredi, mars 07, 2012

La sinistre affaire du roulement pourri (3/3)...

Chapitre trois : Dénouement

Bon. Fin de la saga du moyeu-qui-me-les-gonfle-copieux...
Usinage du disque, en alu de 5mm
3,40€ de matière première, avec de quoi faire deux disques.
La ruine, quoi
;-D

Mine de rien, j'suis fier de moi.
Faut pas grand-chose, hein...
On me donne une perceuse et une lime, et je m'amuse pendant des heures...
Le remontage se fait bien (je commence à avoir l'habitude, en même temps), et l'essai sur route est concluant.

Bien. Un problème en moins.
Mieux vaut tard que jamais...

Allez, un peu d'auto-satisfaction : des photos.
Si,si. Vous pouvez applaudir, hein.
;-D





Tadaaa !!!! :-P

dimanche, mars 04, 2012

La sinistre affaire du roulement pourri (2/3)..

Chapitre 2 : Déprime...

Le nouveau moyeu et ses roulements étant arrivés, je déballe le tout, un rien angoissé.
Tout va bien, c'est les mêmes à première vue.

Tout heureux (y suffit d'un rien), je remonte mon moyeu façon changements de pneux de Grand Prix.
Je nettoie tout bien, vérifie tout, serre tout bien comme il faut aux couples préconisés, et tout et tout.
Le grand jeu, quoi. Le garagiste 2.0...

Le garagiste 2.0 dégonfle vite fait quand il s'aperçoit que sa roue toute neuve refuse de tourner...
:-S

Kesseksé k'se bordel ?!

Je vérifie tout, et...ben rien... ça DEVRAIT tourner...
Tablant sur le fait que les roulements tout neuf ont peut être besoin d'un léger coup de main (même si bizarrement, y'avait aucun souci pour les tourner à la main, quand c'était démonté...), je met la 1ère courte, j'enclenche la transmission avant, et roule trois mètres.

Bon, j'arrête en panique et me précipite sous la voiture, vu le bruit.
Rhhhaaaa ! de la poudre noire sur les jantes...
Je démonte dare-dare la roue, l'étrier de frein, le disque...
'Tain, le disque en a pris un coup à l'intérieur...

En fait, le moyeu est PRESQUE identique. :-(

Coup de téléphone au fournisseur. Il est catégorique, les cotes sont les bonnes. Y peut rien faire de plus, sinon m'envoyer un autre moyeu, mais les dimensions seront les mêmes...

C'est pas beau, mais c'est fonctionnel, mes rondelles...
N'empêche, la platine porte-disque de frein est usinée avec 5mm de moins d'épaisseur sur l'épaulement que mon moyeu précédent.
Du coup, les boulons de roues pas serrés, tout roule et tout semble nickel.
La roue tourne à la main, durement, mais elle tourne.
Les boulons de roues serrés comme il faut, le disque de frein appuie sur le support d'étrier de frein, et la roue est bloquée...

Bon, il me faut la voiture demain, j'ai pas le choix.
Je met donc des rondelles fendues aux goujons du moyeu, histoire de redonner la bonne épaisseur, et il faudra que j'usine un disque en alu pour rattraper l'épaisseur manquante.

Fait Ch***, quand même, ce moyeu, à la fin !!!

dimanche, février 26, 2012

samedi, février 25, 2012

On ne voit bien qu'avec le coeur (A. St-Exupery)

Rien à ajouter, y'a qu'à regarder...

Cadeau de ma grande fille hier soir.
Comme quoi, les mots sont moins importants que les sentiments.
:-D

vendredi, février 24, 2012

la sinistre affaire du roulement pourri...


La titine des bois faisant de plus en plus de bruit du côté conducteur, depuis quelques temps, je décide d'en avoir le coeur net, et met la titine sur cales et démonte la roue.

Catastrophe.

Y'a un tel jeu dans la roue que je peux la secouer d'avant en arrière sur 5 bons centimètres !
On voit même les rouleaux du roulement tellement ce dernier à du jeu.
Autant dire que c'est rassurant...
Y 'a aussi un croisillon de mort, mais ça, vu le bruit, c'était couru d'avance...

Bon. On peut pas rester comme ça. M'en voudrais de perdre une roue sur la route et d'écraser une poussette. ça ferait mauvais genre.

Donc, commande des pièces sur le Net (du simple au triple, par rapport aux fournisseurs de pièces locaux), et en attendant, Je démonte les pièces à changer.
Ou plutôt, j'essaye de démonter...
Le moyeu qui contient les roulements à changer est quasiment soudé par les années au porte-fusée. Quand à l'écrou de moyeu, je me demande s'il n'est pas soudé à l'arbre pour de vrai...
J'essaie en le chauffant. Nada. Je prends tout ce que j'ai de barres sous la main. Rien.
J'y péte même ma clé dynamo (c'est ce que j'avais de plus long, et comme un con, je l'avais réglé au couple maxi...ben, j'ai serré trop fort :-S )

Je finis par extraire l'ensemble Moyeu+demi-arbre de transmission, et emène le tout chez les Vieux, où je vais faire mon Tanguy, en attendant de recevoir mon moyeu tout neuf.

Le démontage de l'écrou de moyeu prendra 10 minutes avec les outils du vieux...
Tsss... Fallait juste un étau potable et une solide barre d'un mètre de long...
10 minutes de plus pour dégager l'ancien croisillon (qu'avait perdu toutes ses aiguilles sur deux côtés, en passant).
Un grand merçi au Vieux pour ses outils et pour le meulage de précision sur les cages de roulement de l'ancien croisillon...

Retour à la maison, où je déballe mon moyeu tout neuf comme un gosse son cadeau de Noël... pour voir que c'est pas le bon modèle !
'Tain, y'a plus qu'à re-commander la bonne référence...
J'en aurais pleuré de rage.

En attendant, retour chez les Vieux.
:-(

mercredi, février 22, 2012

Ready to Go...


Chapitre MCVIII de notre installation de panneaux photovoltaïques - the ultimate visite de notre électricien préféré pour le test de l'installation, avant que nos potes d'EDF ne décident de nous brancher officiellement le bazar.

Bilan : tout marche, et on a même produit nos premiers Watts.
Y'a plus qu'à mettre trois fusibles dans le bazar, et hop !

On va en voir le bout. C'est plus qu'une question de 7 ou 8 mois, si ça se trouve...
;-D

vendredi, février 17, 2012

Yacht-clubber...

Grande nouvelle : aujourd'hui est arrivée mon autorisation d'occupation temporaire d'un poste d'amarrage.

En gros, ça y est :
après 3 ans d'attente, j'ai une place dans le port de St vaast pour mon yacht de moins de 25 mètres, le Koulkinkou.

Va falloir que je mette une casquette de capitaine, maintenant. Et pis que j'achète des monte cristo n°8 pour me promener en ville.

Ben si. J'peux plus me permettre d'avoir l'air d'un pézouille qui se promène sur les pontons en lorgnant les bateaux d'un oeil envieux, hein...
Bon, ben y'a plus qu'à retaper le bateau dare-dare avant la saison, donc...
Peinture, poncage, masticage et re-peinture .

Et aussi trouver une remorque pour le ramener là-bas, vu que le gars qui m'en prêtait une avant n'en a plus de dispo...

Mais bon, l'important c'est que mon statut social au sein du cercle trés fermé du yacht-club local vient de faire un bond monumental.

;-P

mardi, février 14, 2012

les Vacances des vacances des Loulouttes

Début de vacances sur les chapeaux de roues pour les Loulouttes, qui sont parties chez les Vieux pour deux jours.

Duvets et dodo avec les cousins au programme.
Et conduite de camping-car et du tracteur de Pépère, pour Ambre...

Et un bon coup de fatigue pour les Vieux, parce que 4 affreux qui ne veulent pas dormir, sur le coup d'une heure du matin... ca laisse des traces le lendemain.

Enfin, les loulouttes étaient ravies et auraient bien voulu prolonger le séjour...

Les parents, eux, ont apprécié le break
Ouaip, je sais, je suis un père minable.
:-)

lundi, février 13, 2012

mercredi, février 08, 2012

Least but not last...


Etape qui nous rapproche de la fin (on l'espère) de l'installation des panneaux solaires : la pose des compteurs EDF.

L'équipe prévue cet après-midi nos téléphone à 8H00 du mat', pour nous demander s'ils ne peuvent pas plutôt passer pour installer le bazar dans la matinée.

Bien sûr qu'ils sont les bienvenus !
Comme l'électricien doit passer cet après-midi pour une mise en conformité de l'installation, autant que tous les compteurs soient posés...

En quatre heures, c'est fait. Les compteurs posés au sous-sol (dont le compteur EDF tout neuf raccordé au réseau) et le boitier de relevé et les coupe-circuits installés à l'extérieur.

L'après-midi, l'électricien de notre fournisseur de panneaux pointe sa fraise et nous installe une forêt d'autocollants sur tous les compteurs et disjoncteurs, refait l'installation de prise de terre et divers autres petites choses qui avaient fait tiquer un consuel apparemment plus que tatillon (dès qu'il y a un chieur, de toute façon, c'est pour notre pomme...)

Reste plus (après une ultime visite de contrôle du consuel) qu'à raccorder le bazar au réseau EDF et zou !

;-D

mardi, février 07, 2012

Malades polyphoniques...

Que faire avec 3.2km de route, 55 pianos, 288 guitares électriques et 1157 instruments artisanaux à base de bidons et bouteilles en verre ?

Ben ça :


Ce groupe est "Ok Go".

Je trouvais la musique vraiment sympa, et j'ai juste voulu à quoi ils ressemblaient.
Un p'tit coup de google...et... je suis tombés sur de vraies perles !

Ces types sont complètements barrés, et j'adore leurs clips !

Celui-là est extra, mais il y en a d'autres aussi excellents (This too Shall Pass, la version avec l'incroyable Rube Goldberg Machine ou la version avec la fanfare de timbrés, ou encore End Love ou All is Not Lost...)

Que du bonheur...
;-D

mercredi, février 01, 2012

La terrible histoire de la voiture qui faisait Glouglou...

Coup de téléphone hier midi de ma chère et tendre, alors que je festoyais chez les Vieux, pour me faire part d'un phénomène aussi curieux qu'ennuyeux.

Sa voiture refuse de démarrer.
Pire : Elle fait glouglou, à la place...

Bon, je sais ce que tu pense, Ami Lecteur.
Au vu des derniers évènements, elle s'est sans doute envoyé une pleine bouteille d'éther, ou trois ou quatre tranxène, et hop, la voiture lui parle en faisant glouglou, c'est bien normal ma pov' dame.

N'empèche, la voiture démarre pas. Laissons de côté le glouglou et rangeons le pour l'instant avec les autres diagnostiques mécaniques sonores de ma chère et tendre (pour l'heure, on a eu le droit à "Elle fait CHUIZZZZZ!!!", "ça Clique-Clique quand je tourne la clé" et donc "Elle glougloute"...).

Le soir, donc, test de la voiture...et... bordel, elle glougloute !
En fait, en coupant la clim automatique, elle ne glougloute plus (le glouglou, dû au compresseur de clim, est en général couvert par le bruit de la pompe de gavage et les bougies de préchauffage... là, en effet, ben on l'entend...).

Mea Culpa, ma chérie.
Je suis un être infâme et vil qui ne pense que de façon tordue et ne sait pas voir la beauté intrinséque et la poésie que tu arrive à mettre dans la moindre de tes descriptions de ce monde si froid qu'est celui de la mécanique...
Là, c'est dit  ;-D

Ayant établi que ma chére et tendre ne se trouvait donc pas (une fois de plus) sous l'effet d'une quelconque substance hallucinogène , penchons-nous sur le problème du démarrage récalcitrant.

Le tour est vite fait : on n'entend pas la pompe de gavage.
C'est donc soit le relais qui est mort, soit la pompe (beaucoup moins drôle), soit le faisceau électrique (de loin le pire scénario).

Bon, après avoir interverti les relais, toujours le même soucis.
Un coup de multimètre sur les bornes de la pompe me fait penser que ça ne semble pas être le faisceau, vu que j'ai du 12V où il le faut quand il le faut.

ça m'a tout l'air d'être la pompe... Merde.
Je tente un branchement sauvage en direct : rien.
Bon, elle a bel et bien l'air morte...

Du coup, le boulot de la matinée a été d'en trouver une, de pompe.
Les casses : nada.
Le réseau Renault, c'est 260€, et il faut trois jours pour qu'elle arrive.
Le mieux que je puisse trouver, c'est 130€ sur internet, mais elle ne sera pas livrée avant 48H...
ça sera rock n' roll avec nos emploi du temps à la con.

Finalement, j'en dégotte une sur Caen, chez un grossiste en pièces mécaniques.
Le type est sympa, il lui en reste juste une, et il me fait un prix comme j'ai de la route.
Montant du tour de manège : 200 € (et 93 centimes, soyons précis)

Bon, pas le choix.
J'y monte donc en 4x4 (et hop 25€ de gazole, au moins :-( ) et je me mets donc au démontage de l'ancienne et remontage de la nouvelle ce soir.

Cette pompe est franchement galère d'accès. Bien planquée derrière le longeron, c'est un peu casse-pied à démonter...
Beaucoup plus simple de remonter la nouvelle, vu que là au moins, je sais comment c'est fichu, et surtout par où elle peut passer...

Bilan : à 22H15, fin du spectacle. La nouvelle pompe marche (encore heureux !), et il semble que la panne se limitait à ça...

On verra demain si ma chère et tendre approuve la réparation, ou si ça Glougloute, Vouize ou Raploplote.

;-D

Edit : le lendemain, ça à l'air de tenir. C'était bien juste la pompe de gavage. :-P

dimanche, janvier 29, 2012

And you, do you sniff ???

Ma chère et tendre est rentrée du boulot hier soir, complètement défoncée à la morphine...

"Impossible!!", me diras tu, Ami Lecteur.

Comment cet être délicat et raffiné
pourrait se commettre à se taper un rail de coke style Delarue ou un joint de shit planqué sous l'étagère à Florent Pagny ?

Alors Coke, shit ou Extasy, non. Mais Morphine en spray, à fond.
Ben si.
Je sais. Moi aussi, je suis choqué.

Explication : Ma chère et tendre a fait hier un aérosol de morphine à un patient. Et apparemment, l'air de la chambre était saturé de ce charmant mélange.
Résultat, un shoot gratuit à la Morphine pour Madame, qui était pliée de rire en deux à la sortie de la chambre...et en rentrant à la maison accessoirement...

Triste spectacle pour mes deux filles, de voir leur junkie de mère rentrer une fois de plus complètement défoncée...

;-D

vendredi, janvier 20, 2012

L'homme qui murmurait à l'oreille des tuyaux...

Ma pauvre Titine des bois ayant depuis son achat les plus grandes difficultées à respirer correctement, avec son tout petit trou d'admission d'air de 4cm, décision avait été prise de lui refaire les bronches, façon 4x4...

C'est chose faite ce soir, avec le découpage de l'aile, et la fixation du schnorkel d'une section de 80mm.
Non mais..
:-)

Grand moment de solitude quand j'ai attaqué la carrosserie à la scie sauteuse.
Bon, c'est stressant, mais c'est pas dur à couper. C'est d'ailleurs aussi pour ça que c'est stressant : ça rentre comme dans du beurre et il faut bien tenir la scie si on ne veut pas que ça découpe à toute vitesse tout droit.

La découpe faite, j'ai bordé le bord du trou avec de la gaine électrique fendue en deux. Je sais qu'il existe du joint au mètre style protection de portière chez Nor***uto, mais ils vendent ça à prix d'or, alors que de la gaine, ça fait aussi bien.

Restait plus qu'à raccorder le tube au filtre à air, et de fixer le tube externe aux montants avec des rivets.

Et maintenant, ça respire enfin ! Et le bruit est sympa, aussi...

;-D

jeudi, janvier 12, 2012

10 raisons scientifiques de rétablir la peine de mort.

Ah, la peine de mort...
J'ai eu une piqure de rappel aujourd'hui, par un client vociférant et postillonant, l'haleine bien chargée du type qui vient de manger du gnou au vin rouge (j'en avais chaud jusqu'aux oreilles).

En même temps, je le comprend, ce brave homme.
On sent bien que ça en démange certains...
Que l’idée traîne dans l’ombre et qu’ils seraient ravis qu’elle ressurgisse au grand jour, surtout à l'aube de cette fantastique période électorale qui s'annonce.
Après tout, on devrait faire payer Mitterand et Badinter pour avoir ouvert les vannes en 1981.
Encore 30% des français déclarent à mots couverts être favorables à la peine de mort.
Mais comprenons, « quand on voit ce qu’on voit et qu’on entend ce qu’on entend, y’a quand même toutes les raisons d’être pour mon bon monsieur… Et puis si c’était votre fille hein ? »  (Si, si. Celle-là, j'y ai eu le droit au boulot, aujourd'hui...).

Plutôt que d’entamer un débat sans fin, je préfère ici vous donner les preuves irréfutables et scientifiques que oui, rétablir la peine de mort en France ramènera le calme, la paix sociale, la reprise de la croissance et la paix dans les chaumières, c’est sûr.
Alors comme slogan de campagne, moi je dirais : "Qu'on leur coupe la tête, et demain sans eux, ça ira mieux".

Pour preuve :
  1. Michel Sardou l’a clamé haut et fort avec « je suis pour«  : et Michel est un grand. On ne contredit pas Michel. Il avait déjà raison pour le Bac G.
  2. Ça existe en Chine et ils ont 10% de croissance : grâce aussi à des économies en frais d’avocat. Il faut tout essayer en ces temps de crise.
  3. Les gens y réfléchiraient à deux fois avant d’écrire « Preum’s » : qu’y a-t-il de plus apaisant que le balancement d’un « Preum’s » au bout d’une corde ?
  4. Les mecs qui téléchargent illégalement, ils ne comprennent que ça : s’il faut tuer pour faire vivre la création, n’hésitons pas. La réponse graduée d’Hadopi : un email, une lettre recommandée, une balle dans la nuque.
  5. Parce que les guillotines étaient fabriquées en France : même si la chaise électrique donnerait un coup de fouet à Areva et le groupe Servier devrait nous bricoler un truc efficace pour les injections létales. La peine de mort, c’est avant tout un marché à prendre. Sinon, la aussi, les jaunes vont nous bouffer...
  6. C’est un moyen indéniable de ramener la sécurité sur nos routes : à un moment, quand y’a plus de point à enlever sur le permis, y’a pas beaucoup d’autres solutions. Une fois qu’on en aura pendu un ou deux, ça devrait en faire hésiter quelques uns à téléphoner au volant. Non, mais sans déconner.
  7. L’exécution publique pourrait apporter un peu de distraction au quotidien tristounet du français moyen : et puis ça relancerait sûrement le marché du pop corn.
  8. Ça officialisera certaines pratiques folkloriques : l’immersion d’arabes dans la Seine, les « bavures » policières, la gégène… Y’a pas de raison que ce soient toujours les mêmes qui s’amusent.
  9. Une révolution sanglante, ça a quand même une autre allure : les manifs avec les pontes de la CGT au premier rang, ça va 5 minutes. Même si sur notre France 3 Normandie ça fait très couleur locale, ça craint un peu. Des tribunaux populaires, des exécutions un peu sales et des têtes sur des piques en bois, on a presque envie de se syndiquer.
  10. Ca offre de nouvelles options pour les conseillers d’orientation : « T’es sportif, t’as pas peur de bosser… pourquoi ne pas t’orienter vers un « CAP bourreau »? Oui, ça existe en formation en alternance… »
Et vous, vous regrettez le Moyen-Age ?
;-P

dimanche, janvier 01, 2012

Bounané , Bounsanté !

Captain Flam...

Ainsi font, Spasfon...

Waaaaaar !!!!!
à venir

lundi, décembre 26, 2011

dimanche, décembre 18, 2011

Maëstrom...

Je n'ai absolument plus le temps de tenir à jour mon blog...
C'est la misère, y se passe trop de trucs et je n'ai plus de motivation...
:-(

Bon, résumé des derniers jours (on va essayer de grouper...) :
Hier, anniversaire d'Océane.
Rien d'exceptionnel, on avait déjà fêté avec la famille samedi dernier.
Juste un bon petit plat de gambas flambées au wisky pour marquer le coup (merçi Fabienne pour la recette, c'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd...).

Alors, côté 4x4, en ce moment :
J'en avais marre d'avoir le ciel de toit du Cherokee qui me tombait sur la tronche, donc décision a été prise dans la semaine de le remplacer.
Achat du tissus (25 euros), de la colle néoprène (4 pots quand même...), et zou!


D'abord, la dépose.
Bon, pas de soucis majeur, sinon trouver comment les baguettes cache-
misère sont clipsées et surtout ne pas foutre en l'air ces satanés clip.
Coup de bol, les baguettes en question sont en fait des rails en acier. Y'a pas de clips, mais une bonne gorge bien solide sur toute la longueur... Dire que c'est aussi du Renault... L'évolution n'a pas que du bon, on dirait... ;-)

Le plus chiant est le décollage de l'ancien tissus, ou plutôt de son doublage, qui lui est resté bien collé sur la garniture...
On n'y coupe pas : Brosse, huile de coude et cutter.

La garniture enfin propre, reste plus qu'à encoller le tout et a y maroufler le tissus tout neuf.

L'un dans l'autre, c'est pas le plus dur. Y faut juste penser à enrouler le tissus sur lui-même et à le dérouler au fur et à mesure qu'on l'encolle.

Le remontage se fait bien, lui aussi. Faut y aller doucement pour le pas trop plier les bordures du ciel de toit, mais c'est pas la galère que je me représentais.

L'occasion aussi de passer un bon coup d'eau savonneuse et d'éponge sur les poignées de maintien et les rails d'habillage.
Les fumeurs devraient être interdits de conduire avec une clope au bec...
Bref, à part un léger retard dû à mon optimisme pour la consommation de colle (naîvement, je croyais qu'un seul pot suffirait...il en aura fallu 4 au final), le Cherokee a maintenant un beau ciel de toit tout neuf...
:-D

Autre travail mécanique de la semaine : la panne mystérieuse...

Le Scénic de madame ayant déjà eu une opération majeure (pour moi ;-P) il y a peu avec sa casse de turbo et son changement, je pensais qu'on serait relativement tranquille après.
Ben non, en fait.
La tranquillité est en option chez Renault, et seulement pendant la période de garantie d'un véhicule neuf...
Malgré le changement du turbo, et l'assurance que le boulot avait été correctement fait, le Scénic était incapable de dépasser les 60 km/h, voire les 20 les mauvais jours...
Chiotte.
Il y a deux jours, j'avais même passé la soirée à redéposer durites et autre pour vérifier les raccordements du turbo, les fixations, les éventuelles fuites, ect, ect...
Nettoyage de la vanne EGR, suppression du débitmètre.
Rien.
Rien de rien de rien.

Seule lueur d'espoir : la course de la pédale d'accélérateur devenue au fil du temps de plus en plus faible et...la sensation de ne pas avoir de rappel de la pédale.

La tronche dans le pédalier, je me rend compte que le boulon de fixation de la pédale est complétement desserré. ça explique une partie du problème de rappel de la pédale.
Mais ça ne résoud pas le problème de manque de puissance.
En désespoir de cause, ayant regardé un peu partout, je finis par démonter le potentiomètre qui envoie la position de la pédale d'accélérateur au calculateur d'injection.

Et bingo !

Plutôt que d'utiliser un bon vieux cable, les bagnoles modernes (enfin...PLUS modernes) utilisent un cable plus court qui fait varier un potentiomètre qui envoie une valeur de résistance plus ou moins forte au calculateur. Et ce dernier envoie donc le carburant en conséquence.
C'est assez simple, mais plus obscur quand on ne sait pas comment ça marche ni comment se servir d'un multimètre.
Là, le potentiomètre est nickel, mais le câble a fait une boucle, qui a fini par coulisser jusqu'à s'auto-bloquer contre la paroi de l'habitacle et donc...le glissement du cable est limité à un ou deux centimètres au niveau du potentiomètre.
J'ai jamais vu ça...
Renault nous supprime un cable d'un mêtre cinquante pour nous le remplacer par un de 25 centimètre qui arrive quand même à se faire un noeud auto-bloquant...
Tsss...
Ma panne de puissance, où je voyais déjà des frais faramineux style changement du calculateur ou du pot catalytique, n'est en fait qu'un bête blocage de cable à la con.
La boucle défaite, le cable passé de façon à éviter qu'il se ré-entortille, la titine retrouve toute sa pêche...
Encore une victoire de canard.
Mais bon, on s'en rapellera de cette panne foireuse.

;-P

dimanche, décembre 11, 2011

déjà 6 ans...

Repas d'anniversaire de ma Louloutte, qui prend ses 6 ans le week-end prochain.

Bon, on triche un peu, mais la semaine prochaine, tout le monde travaillait ou était pris, alors...

En tout cas, Océane a été gâtée avec un nouveau Vélo (l'ancien étant devenu trop peit, Mamie Ghi lui en a offert un "de grand"), et une trotinette de compétition...

La soirée a été sympa, malgré une cascade de la table de la cuisine qui a fini par terre avec assiettes et couverts, et l'explosion d'une bouteille de fanta (que du bonheur...).

;-D

mardi, décembre 06, 2011

sapin

Tanné depuis quatre jours par mes filles et depuis deux par ma chère et tendre, j'ai finalement craqué et acheté le sapin de noël.

Ma chère et tendre nous a sorti une nouvelle déco de sous les fagots (Freud ayant bouffé une partie de l'ancienne à vrai dire...) et les loulouttes se sont bien éclatées à le décorer.

Y'a plus qu'à attendre le gros barbu rouge...

:-)

dimanche, novembre 27, 2011

mercredi, novembre 23, 2011

Unstoppable





Navet cinématographique plus que nul, Unstoppable nous raconte l'odyssée d'un train transportant des produits toxiques et que rien ne peut arrêter, sauf deux improbables pétzouilles...

Obligé d'aller sur Valognes aujourd'hui, je me suis retrouvé avec les filles en plein film, mâtiné de relents de guerre civile.

En revenant chez nous, nous rencontrons des écologistes en goguette, en pleine confrontation avec les forces de l'Ordre.
Gaz lacrymo et coups de matraques, pneus qui crament, les filles étaient atterrées.

Tout ça pour pas grand-chose, le train de déchets nucléaires est quand même passé...
Unstoppable, donc...

;-)

vendredi, novembre 18, 2011

"La Gipe chez Rouki"...

Achetée hier, j'ai passé la majeure partie de l'après-midi à nettoyer ma nouvelle voiture, destinée à remplacer la "titine de la muerte" (véhicule robuste qui, bien que sans embrayage, avec un roulement de mort, une roue voilée et plus de marche arrière, roulait quand même...).

C'est donc avec émotion, Ami Lecteur,  que je t'annonce avoir enfin mon 4x4 !
Une "Gipe" comme signifié par Ambre, pour ceusse qui se demandent la marque.
Un "Chez rouki", si vous insistez auprès d'Océane pour avoir le modèle.

Bon, 4x4 passablement rincé, et pis c'est pas un Defender 110, mais quand même, il a une jolie bouille.

Il va avoir le droit à une bonne révision (commencée cette après-midi) et un coup de peinture (commencé cet après-midi, ça aussi... ;-D).

Y'a pas mal de boulot, mais bon...
Quand on aime, hein ! :-P
Et puis, je suis chaud niveau bricolage de voiture, alors faut pas refroidir...

;-D

jeudi, novembre 17, 2011

Re-vroum !!!

Ayé !
Fini de remonter le turbo, le pré-catalyseur et les différentes durites et plaques de blindages.

Je suis rentré ce midi pour essayer de réparer ma bourde de la veille avec l'écrou dans le logement de la vanne EGR.

Galère, mais je réussi quand même à récupérer l'indélicat avec un aimant au bout d'un fil et enfoncé dans la canalisation métallique avec un fil de fer rigide.
Bon, un souci de réglé.
Pas le temps de turboter, ce midi. Faut que je retourne bosser.

Je finis le remontage le soir. Y'avait plus que la vanne EGR à remonter.
Je décide de tenter de remettre en route après manger.

Grand moment de solitude quand, après avoir gavé le turbo d'huile (en tirant sur le démarreur, en ayant auparavant déconnecté la pompe de gavage de carburant), je démarre...

Pas de bruits suspects, pas de turbo qui crie, pas d'emballement...
On laisse le nouveau turbo se roder quelques minutes, et l'huile chauffer un brin, puis tout doucement on monte en régime...
Pas de soucis, apparemment.

Opération turbo réussie, on dirait...
:-D

mercredi, novembre 16, 2011

Journée de dingue...

8H00 (plus ou moins un quart d'heure) : Je traine au lit, parce que je sais qu'une foutue journée m'attend...
Ma chère et tendre, elle, a déjà sauté du lit, comme à son habitude. Détestable, d'ailleurs, comme habitude, hein... :-)

Alors que je prend la mienne, de douche, le chien aboie, la porte toc-toque.
C'est les installateurs de panneaux solaires, dont j'avais complètement oublié qu'ils venaient aujourd'hui mettre le panneau manquant.

Installation torchée en deux petites heures, et à 11H, après un p'tit café (pensée pour le vieux), les gars s'en vont, et moi aussi, porter Ambre à son éveil sportif.
La crapouille laissée aux bons soins de son prof de gym', je pars dare-dare claquer plus de 150€ de consommable pour la scénic (filtres à air, à huile, huile, ect...).
Juste le temps de récupérer la crapouille, et je rentre pile pour avoir l'appel du livreur qui doit m'apporter le nouveau turbo de la scénic, et qui ne trouve pas la maison.
Je ressors donc aussi sec de la maison, histoire que ce brave livreur puisse repérer ma chaumière.
Petit apparté sur le coup du livreur : ce brave homme est déjà passé hier midi, mais tout le monde étant au boulot, et personne n'ayant été prévenu (et comme de plus il n'a pas trouvé la maison, vu qu'il la cherche encore aujourd'hui...), il est reparti sur Caen, avec mon turbo dans la soute, en me laissant un message sur le répondeur.
Coup de fil paniqué de votre serviteur hier soir à ce sympathique chauffeur qui m'explique qu'il ne sait pas quand on sera livré parce qu'il ne passe pas en tournée dans le coin tout les jours.
Gloups...
Je fais mon malheureux au téléphone, lui explique que ma vie tient à ce colis, avec les sanglots et tout, et tout.
Le pauvre homme, apitoyé, me dit que bon finalement, il repassera demain midi, si on est sûr d'être là...

Et pour être là, on y est. Je suis rentré pile pour réceptionner le turbo qui trône désormais sur mon établi, tout brillant et emballé comme pour partir vers Mars.

Du coup, on mange à toute vitesse la pizza avec les filles, parce qu'à 13H, on doit être chez notre vendeur de voiture pour acheter celle sur laquelle j'ai jeté mon dévolu.

Et là aussi, le chrono, même serré, est tenu.
On regarde encore la voiture, on lit les documents, on signe, on s'en va.
Je conviens avec mon vendeur qu'il me dépose la voiture à la maison après avoir fait les papiers avec la préfecture.
Chouette, ça va nous faire gagner du temps, ça.

Rhâââ ! Je me rends compte que j'ai oublié un gros chèque à déposer à la banque sur le compte.
Du coup, si mon vendeur encaisse mon chèque, on sera dans la mouise.
P'tain ! Allez, pas le choix, faut rentrer et retourner après à Cherbourg pour encaisser mon chèque.

L'allez-retour fait, je reviens à la maison pile à temps pour y retrouver mon vendeur et ma nouvelle titine.

Allez, faut pas refroidir. Je mets un Dvd aux filles, et file commencer à monter le turbo.
J'y passerai la soirée.

Sur la fin, juste avant de remonter la vanne EGR, je fais tomber un écrou.
Il roule sur une canalisation, rentre dans le trou de la vanne EGR...et tombe dans le collecteur d'admission d'air...
Et merde.
Ahuri, j'écoute l'écrou rebondir le long de la canalisation, et s'arrêter dans le moteur.

RHHHHHHAAAAAA !!!!!!!!!!!!!
Bordel.
Je vais me coucher, on verra ça demain, parce que dans 3 quarts d'heure, je vais bosser.



Foutue journée de dingue...
:-(

vendredi, novembre 11, 2011

Boouuhouuu (en gros, je ne suis pas content...)

J'ai fait toutes les casses du coin : pas de Turbo de scénic 1.9L Dci dispo.

Va falloirle commander sur le net. Et le prix n'a plus rien à voir...
En gros, on multiplie par deux.

Sans compter que ça va être chaud de gérer l'absence de voiture pour ma chère et tendre.
Heureusement qu'on a une voisine d'enfer...
:-D