Fin d'une époque, c'est le film qui termine la saga d'Harry Potter. C'est fini, y'en aura plus, sortez les mouchoirs.
Bon, ben je suis aussi déçu que ce à quoi je m'attendais. On ne peut pas résumer un bouquin de 900 pages, d'une richesse en histoires secondaires incroyable en deux films de deux pauvres heures.
En tout cas pas sans faire des coupes monstrueuses dans le récit qui vont révolter les fans, dont je suis.
On est loin de la magie du tout premier film, qui m'a d'ailleurs donné envie de lire les bouquins.
Il n'y a dans le film aucune de ces petites touches de pure magie qui donnent cette atmosphère si particulière aux premiers volets.
Là, on remplacerait les baguettes par des flingues, que l'histoire ne changerait pas d'un pouce.
Mention spéciale au réalisateur pour le personnage de Dumbledore, déjà bien malmené depuis les deux derniers films.
Là, loin de la complexité et des états d'âme du personnage dans les bouquins, c'est un sorcier manipulateur qui n'a aidé Harry à grandir que pour qu'il puisse crever à la fin.
Oscar du personnage le plus raté au professeur Mc Gonagall, qui dans le bouquin est d'une classe et d'une aura impressionnante, et qui dans le film est une pauvre vieille qui est toute contente parce qu'elle à l'occasion de faire bouger les statues...
Le seul qui sauve le coup, c'est Alan Rickman. Dans les rôles de méchants, ce type est magistral, et la voix du doubleur français est un vrai régal.
C'est, à mon avis, ce professeur Rogue qui sauve le film, et qui a toujours collé à 100% au personnage du(des) roman(s).
En bref pas nullissime, mais décevant et prévisible.
Les films se sont éloignés du récit original de façon telle à partir du quatrième opus (Harry Potter et la coupe de feu, certainement le pire de tous...) qu'il était impossible de ne pas être déçus.
Du coup, le film en est difficile à suivre. Les omissions des films précédents rendant l'histoire assez saccadée (faut bien recoller les chapitres, hein...).

Dommage, vu que c'est le dernier film, qu'on n'y voit pas plus le château.
Vu tout ce qui s'y est passé, il m'aurait semblé qu'il aurait pu être considéré comme un personnage à part entière, mais c'est sans doute mon côté râleur.
Bon, reste qu'une soirée au ciné sans les loulouttes, c'est toujours bon à prendre.
Même si ça implique une (très) courte nuit avant d'aller bosser...
;-D