Hier soir s'est décidé subitement à ma grande surprise le rapatriement de l'Ancre-Cadeau de papy Jo.
Madame ayant décidé et partant du dicton "ce que femme veut...", j'ai donc pris rendez-vous avec papy Jo pour aujourd'hui midi.
Trop tard hier soir pour demander au vieux de me passer sa remorque, du coup on a débarqué ce matin vers 10H00, histoire de les tirer du lit (nyark, nyark... en même temps, faut pas se laisser aller sous prétexte qu'on est en retraite, hein...).
Un p'tit café plus tard, on repart avec la remorque convoitée, et juste après manger, je pars chercher l'Ancre magique.
Papy Jo m'amène au dépôt de son boulot.
Rien que pour la visite du dépôt, ça vallait le déplacement...
Fers à béton énormes et modules en béton préfabriqués stockés ou sur camion, c'est une vraie usine à fabriquer des bâtiments...
Et dans un recoin du dépôt, repose tranquillement mon ancre.
Et d'un coup, je prends dramatiquement conscience que la remorque du Vieux est trop petite.
Largement trop petite.
D'au moins 50 cm dans toutes les dimensions, en fait.
Papy Jo : même pas peur !
Il fait venir un de ses gars avec une énorme télécommande, style avion radiocommandé de compétition. Sauf que le gars en question, c'est une grue gigantesque qu'il dirige avec ça !
Et là, je revois la grue télécommandée Smoby de mon frangin Greg...
Comme quoi même adultes, on aime s'amuser avec les mêmes jouets. ;-P
Avec son jouet monstrueux, il amène l'ancre au dessus de la remorque et on a beau la tourner dans tous les sens, c'est évident que la remorque est trop petite...
On finit par trouver une solution, pas trés rassurante mais géométriquement compatible avec la remorque sans avoir à plier les bannes en quatre.
Pas rassurante du tout, en fait, parce que la grande partie de la demi-tonne de l'ancre repose sur l'arrière de la remorque.
On charge donc l'avant avec des agglos, histoire de limiter le risque que la remorque ne se détache et on sangle le tout façon gigot géant...
Mmouais...avec les agglos, le centre de gravité est revenu un poil devant l'essieu, mais c'est quand même pas l'extase.
Et en partant du dépôt, et ben je suis pas fier, m'sieurs-dames...
La route se fait à 70-80 km/h, les mains crispées sur le volant et le cou tout raide, un oeil dans le rétro et l'autre devant, en priant pour que la maréchaussée soit occupée à appréhender des délinquants multirécidivistes plutôt qu'à ramasser des sous pour Nicolas à grands coups de radars.
Et c'est long, une route dans ces conditions, braves gens...
Arrivé à Urville, 5 litres de sueurs froides et 2H plus tard, commence la partie de plaisir : faire descendre le bestiau...
Et là, pas de grue. Même pas une Smoby.
C'est donc tout seul, et à grand coup d'astuce (de bol, oui!) que j'ai finalement réussi à vider la remorque du Vieux...
Maintenant, y'aura plus qu'à la mettre à sa place.
Une paille, quoi...
;-D
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