mercredi, avril 18, 2012

Dix namos, c'est mieux qu'un seul...

Histoire de fêter mon 500° post sur ce blog, j'ai brillamment réparé ma clé dynamométrique cet après-midi (et puis planté un pommier, mais ça, on s'en fiche, hein... :-P).

Rappelle toi, Ami lecteur, j'avais fusillé ma clé dynamo en l'utilisant pour essayer de démonter l'écrou de moyeu du Tank des bois...

Quand on n'est pas doué, on évite de monter avec son gros c... debout sur une clé pour faire céder un écrou bien soudé.
Parce que souvent, c'est pas l'écrou qui cède...

Du coup, j'avais une magnifique clé dynamométrique qui pouvait serrer, mais plus désserrer.
Un rien embêtant, tout ça...

Donc, coup de folie aujourd'hui, je décide de la démonter. Dans le pire des cas, comme je ne sais pas comment c'est foutu dedans, y'aura plein de ressorts qui me sauteront à la tronche et des p'tits bouts de métal partout.

Au démontage, y'a de ça. Des petits bouts de métal, et des ressorts.
Mais le système est con comme tout. Deux clavettes montés en sens opposé obligent un pignon à tourner dans un seul sens, suivant que ce soit la clavette de gauche ou celle de droite dont l'extrémité est engagée dans le pignon.

Dans mon cas, la seule casse est celle de la tête du pivot de la clavette de droite...

Allez, coup de rage, je décide d'en refabriquer une, avec un bout de lame d'acier.
Meuleuse, scie à métaux et limes.
Une petite demi-heure plus tard, j'ai ma clavette toute neuve !
Bon, c'est pas de la pièce d'horlogerie suisse, mais je suis content de moi.
D'autant qu'avec mon étau pourri, c'était pas gagné d'avoir une pièce bien fixée...
Au remontage, pas de soucis. Le système fonctionne bien, et j'ai pas de point dur, ni de jeu.

Reste à voir comment ça va vieillir, tout ça.
Je ne sais pas de quel acier est fait ma pièce, mais c'est tout sauf carburé comme celle d'origine.

Bon, en plus de me redonner une clé fonctionnelle, ça m'aura aussi occupé en attendant que ma chère et tendre sache où elle va nous faire planter son pommier...

;-D

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