mercredi, octobre 26, 2011

I've got the Poweeeeerrrr !!! - 1/2

Au terme d'un marathon commencé en mai dernier, marathon passant par les diverses autorisations de mairie et autres décisions d'Architectes des bâtiments de France, une équipe d'installateurs a débarqué dans mon jardin ce matin pour me refaire une toiture toute neuve en panneaux solaires...

Un petit peu (beaucoup, ouais !) anxieux à propos de la météo (prévisions de météo France : de la flotte toute la semaine), j'ai regardé les gars me déposer la toiture.
Etrange sensation quand on peut voir l'intérieur de sa maison de l'extérieur .. :-)
Mais l'équipe de choc a assuré. Dépose des tuiles  et pose d'un écran en même pas deux heures, sans une seule tuile de cassée !
Petite panique quant on s'est pris une très légère averse (30 secondes où j'ai imaginé la laine de verre de l'isolation se gorger de flotte, le plafond gondoler et finir par nous tomber sur la tronche en pleine nuit... mouaip, j'ai l'imagination débordante, je sais...).
Finalement, ces 30 secondes de gouttelettes seront les seules de la journée.

Pendant que les virtuoses du démontage de toitures me pillaient les tuiles, je me suis mis à défoncer la terrasse pour faire descendre les futures gaines électriques des panneaux  jusqu'aux (futurs) onduleurs situés au sous-sol.
Petit stress quand j'ai commencé à faire sauter les pierres de la terrasse (mais qu'est ce que je fais ?! je suis en train d'attaquer ma maison au perforateur ??), et grand moment de découragement quand j'ai vu la dureté du béton qui constituait la dalle de la terrasse...

Ah, les anciens lésinaient pas sur la solidité du béton, hein! Et il est ferraillé avec des fers à béton plus gros que mon pouce... Jamais vu des fers de cette taille là pour une maison...

Du coup, mon perforateur, pas assez puissant, ne m'a pas énormément servi, et le gros du boulot s'est fait au burin et marteau.
Physique, et me suis éclaté un doigt (pas doué, le gars... ;-P), mais j'ai fait un beau trou bien rectangulaire de 40 cm de profond jusqu'au sous-sol.
J'ai même eu les félicitations du jury, en l’occurrence l'équipe d'installateurs, qui m'ont dit que c'était du bon boulot (moment de gloire personnel intense que je rappellerai à mes gosses tous les jours à partir de maintenant).

Bref, la partie raccordement électrique étant prévue pour le lendemain, vu la météo incertaine, tout le monde s'est mis à la pose des panneaux, histoire d'avoir une maison hors d'eau en fin de journée.

Le plus long à été de poser les bacs supportant les panneaux. Alignements de rigueur, pour ne pas avoir d'installation bancale.
Tout se déroule impeccablement...sauf qu'à la moitié des bacs posés, on m'appelle pour m'expliquer que 38 panneaux sont prévus, que vu les dimensions du toit, il est prévu de les poser sur 3 lignes, mais que 38 c'est pas exactement divisible par 3...

Donc là, moment de flottement. Une petite pause dramatique qui me permet,Ami Lecteur, de t'expliquer le coup des 38 panneaux.

Le contrat que nous avons signé prévoyait une installation d'une puissance de 6KW, soit 32 panneaux.
Mais, habitant dans une zone classée (suite à la présence de l'église et du château du village dans un rayon de 500m), l'architecte des bâtiments de france a rejeté le dossier initial.
Ces fonctionnaires ayant une vision du monde bien à eux, où les moindres considérations financières sont complétement exclues, il nous a été demandé pour que le dossier soit accepté, de recouvrir la TOTALITE de la toiture de panneaux solaires...
Ben tiens.

Après négociation avec notre installateur, ce dernier fait un geste commercial en nous offrant gracieusement 6 panneaux supplémentaires, histoire de compléter l'installation.
Chouette.
Doublement chouette, même, puisque notre production va être plus importante que ce qui est prévu.
Problème : comme écrit plus haut, 38 panneaux, c'est pas divisible par 3 et notre toiture ne permet pas de mettre 4 rangées de panneaux.

On appelle donc le commercial de la société, l'équipe de montage les fesses sur le toit, qui fini par nous accorder un panneau supplémentaire qui sera fictif (c'est a dire identique aux autres panneaux mais pas raccordé), et qui sera posé par la suite.

Le premier panneau est posé...
L'histoire ne s'arrête pas là, car au montage, on s'aperçoit qu'une rangée supplémentaire de panneaux peuvent être posée de chaque côté de l'installation prévue et que, pour être conforme aux spécifications de l'architecte des bâtiments de France, TOUTE la toiture doit être recouverte. Soit 6 panneaux à ajouter...

Réponse du dilemne posé à la société d'installation mercredi prochain.
On  saura alors s'ils nous rajoutent juste un panneau ou bien 7 !

et le dernier panneau ...
Sept, perso ça me plairait bien. ça nous ferait une installation produisant presque 9kW pour le prix d'une à 6kW .
A voir, on va mettre un cierge...

Ayé ! c'est fini ! ... ou presque...
Revenons au toit, où les bacs sont posés et les panneaux commencent à être installés.
La fixation des panneaux en elle-même est assez rapide, et en deux heures, c'est fini, les joints posés et l'étanchéité réalisée.
Il peut pleuvoir, désormais on s'en tamponne ! :-D

Il est 19H00, le soir tombe et les gars reviendront demain pour faire le raccordement électrique.

Pas de peau, je bosse, mais je suis tranquille : le boulot fait aujourd'hui a été vraiment professionnel et les gars inspirent confiance.
Et puis ma chère et tendre est là, et le boulot restant est clairement identifié, alors...

Quand même, ça lui change la bouille à notre maison...
;-P

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