Dans ma tentative désespérée de me convaincre que je suis un grand bucheron émérite (et aussi parce que couper des buches trop longues pour le poêle à bois à la scie égoïne, ça va cinq minutes...), j'ai décidé qu'il était temps d'investir dans une tronconneuse.
Youpi, j'vais pouvoir jouer à Evil Dead et massacrer des gens.
Et accessoirement de couper mes buches, aussi.
Coup de bol, je profite d'un mauvais étiquettage dans notre magasin de bricolage préféré pour avoir à 109 euros, une tronconneuse qui en vaut en fait 189.
En mode "je viens de cambrioler le magasin, je suis un hors la loi en fuite, Cours, COURS !!!", je file jusqu'à ma voiture, la tronconneuse sous le bras.
Méfait Accompli, comme dirait Harry Potter.
Je suis trop un Bad Ass, en fait.
Le soucis viendra de ce que la notice, outre d'être rédigée en 13 langues improbables, a été traduite en francais par un vieux madarin à la retraite complètement occis à l'opium.
Par exemple, ce sympathique farceur nous dit de "remplir de carburant mais pas hycarburée huile car sinon le démarrage est impossible" ou "le levier de selection de position de démarrage se trouve en amont de la commande d'enrichissement de mélange utile pour obligatoire lanceur à main"...
Un vrai poête.
Et dans son délire, ce brave chinois nous explique que la tronconneuse doit être démarrée avec le frein serré.
Eh ben en fait non.
Et même en essayant jusqu'à noyer le moteur, et ben il ne faut pas mettre le frein.
Sinon ça démarre pas. Point.
Saleté de chinois, va.
Qu'on l'étouffe avec du tofu frais.
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