ça roule...ou pas

Journée placée sous le signe de la fête des mères, elle avait débuté par une initiation au roller avec les deux loulouttes dans le sous-sol, pendant que ma chère et tendre se crevait au boulot (faut bien que le fric vienne de quelque part, hein...).

A l'arrivée de cette dernière à la maison, distribution de bisous et de cadeaux (les loulouttes se sont éclatées à l'atelier création de cadeaux, cette année) puis décision fatale d'aller faire du roller en famille au Skate-park.

Fatale parce qu'au bout d'un moment à regarder les rampes, impatient d'épater son équipe de fans miniatures et probablement influencé par la performance de Thaïg Kris à la Tour Eiffel y'a deux jours, votre serviteur s'est soudain senti l'âme d'un rider pur et dur.

Pas de Tour Eiffel dans le coin, c'est donc de la rampe la plus proche que je saute, tel Don Diego sur Tornado.
Bon, dans mon cas, la ressemblance s'arrête là, parce que Don Diego bénéficie d'une certaine grâce farouche sur son cheval, tandis que moi, vautré sur mon derrière en bas de la rampe, le seul truc farouche qui m'est accordé, c'est un furieux mal au c**, et pis à la jambe, maintenant que j'y pense.

A la réflexion, lorsque je me relève, j'ai bien plus mal à la jambe (et au doigt) qu'à mon splendide fessier (en même temps, vu le rembourrage, y'avait pas grand-risque, hein...).

Bilan des urgences (ma deuxième famille) : fracture du péroné et de l'auriculaire...
Comme on est dans un coin de balaises, d'Hommes, des vrais, des durs et élevés au grain (du malt, sans doute), les urgences n'ont pas jugé bon de me plâtrer, se bornant à me faire faire vingt bornes en bagnole pour aller acheter une attelle high-tech (wow... y'a plus de velcro que sur des sous-vêtements de la NASA).
Y z'ont pas jugé bon non plus d'aller me chercher en chaise roulante (c'était sans doute bien plus poilant de me regarder claudiquer à travers tout le parking, en faisant des grimaces), et pareil pour le départ : démerde-toi, t'as ton ordonnance, marche ou crève...

On en saura plus jeudi, puisque j'ai rendez-vous avec l'orthopédiste (un membre de ma deuxième famille que je ne connais pas encore) pour voir exactement la suite des évènements (plâtre, amputation, Tranxène ou Zyclon B...).

Bon, le point positif, c'est que je suis en vacances avec trois semaines d'avance.
Le point négatif, c'est que je ne peux rien foutre de potable à part sautiller en poussant des jurons.
Suis jamais content de ce que j'ai moi...
;-D

Ah si ! les fraises commencent à arriver.

Du coup, malgré la terrible douleur qui me terrasse, on a tout bouffé ce soir, en mixant le tout avec les yaourts fait maison de madame...
Miam !
Bientôt les glaces...
Donc, le moral va bien.
:-P