Bon.
Je suis un type d'un naturel relativement calme.
Si.
Zen attitude en toute circonstance.
Une sorte de mélange entre maître Yoda (en moins vert) et le Dalaï-Lama (en moins opprimé).
Bon, sauf quand je bricole où j'aime bien gueuler après les vis, et aussi quand je conduis où j'aime bien gueuler après les automobilistes, et aussi quand je répare ma bagnole où j'aime bien gueuler après ce put*%@ de moteur où on ne peut pas passer la main entre deux tuyaux.
Mais bon, hier matin, 4H30 sur la route du boulot, quand la voiture s'est mis à chauffer et que le diagnostique est tombé (la poulie dont on a changé le vis l'autre fois semble s'être ovalisée autour du boulon changé et bat dont inutilement sans entrainer la pompe à vide et celle à eau...), ben j'ai eu comme une bouffée de colère.
Si.
Je suis comme ça moi : passé la douzième réparation sur la voiture, je deviens aggressif...
Du coup, me revoilà à jouer les Tanguy chez les parents, le temps que les réparations soient faites (10 heures de démontage pour un cache à la con et ce qui est autour, et le remontage ensuite...)
Le point positif (rien à voir d'ailleurs), c'est qu'Océane est revenue de l'hôpital.
Le point rigolo, c'est que les vieux viennent enfin d'acheter leur camping-car, et que c'est de vrais mômes (et que je te dis bonjour à tout les autres camping-caristes, style 'communauté de la route', et que je te trouve les astuces cachées dans les tréfonds du bazar à roulette, et que je t'explique pendant deux heures les joies des housses de siège en serviette éponge ou celles du chauffage Truma, et que je te lis le mode d'emploi comme si c'était la Bible...).
Perso, je suis content pour eux, et ravi pour ma Louloutte, mais si je pouvais mettre la main sur un ingénieur Peugeot, je lui carre sa foutue pompe à eau de 605 (et sa poulie) dans le c...
Bordel.
:-O
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