mercredi, décembre 24, 2008

Quand les bonbons volent...

Ce mercredi après-midi, rendez-vous nous a été donné pour voir un spectacle puis, comme un malheur n'arrive jamais seul, le Père Noël dans la foulée.

Ayant déjà il y a peu eu le privilège de voir la foule hystérique qui entoure le Bonhomme en Rouge à chacune de ses apparitions, j'ai dès le début senti assez mal le bazar.

Et effectivement, l'entrée des deux clowns (sans jeu de mots) du spectacle m'a tout de suite mis dans l'ambiance...
Bon, j'avoue : j'ai HORREUR des clowns.
Y me font flipper. C'est plus fort que moi.
M'ont jamais fait rire, et puis ils ont l'air de psychopathes.

Les deux recrutés par le Père Noël ce jour-là étaient du genre clown musicaux.
Bon. Je ne suis pas objectif alors je ne critiquerai pas la performance.
Les gosses entre 6 et 10 ans ont eu l'air d'apprécier.

Quand enfin le spectacle (bien trop long... 2H !!!) s'est terminé, le Barbu de Noël est arrivé, et avec lui son staff de lanceur de bonbons. Et tout ce beau monde est monté sur l'estrade et s'est mis a jetter des bonbons aux enfants à leurs pieds...

Et une fois de plus, on se demande si les organisateurs vivent là leur premier Noël.
Aux premiers bonbons jettés par terre, les types sur l'estrade ont changé de couleur en voyant les enfants (une petite cinquantaine au moins...) se jetter les uns sur les autres pour s'arracher des mains les précieux bonbecs.
Certains parents s'y sont mis aussi. Z'avaient sans doute la dalle au bout de deux heures de clowneries musicales.

Du coup, les lanceurs de bonbons ont commencer à prendre conscience que les petits enfants risquaient de se faire mal à se piétiner les uns les autres...
Et ils ont donc lancé les bonbons plus loin. Donc plus fort.

Malheureusement, comme nous sommes en pleine récession économique, les lutins n'ont acheté cette année que des bonbons premier prix. Vous savez, les bonbons tout durs vendus en paquet de 5 kg, genre bonbon à suçouiller.

Et fatalement, Océane, qui voulait juste voir le Père Noël, s'est pris une rafale de bonbons-graviers dans la poire.
Et rien qu'au bruit, pas besoin d'être médium pour voir qu'elle avait morflé.
D'ailleurs, une demi-seconde plus tard, toute la salle a été mise au courant en Dolby Surround...

J'ai donc entrepris d'extraire ma progéniture braillante de la meute de mômes hystériques qui se roulaient par terre en se battant à la recherche de sucreries, et de foutre le camp de ce bordel.

Une honte !
Les organisateurs de ce genre de spectacle ont vraiment l'air d'avoir besoin d'un accident pour calmer le jeu. :-(
Quand au type qui balançait ses bonbons comme un taré dans la figure des gosses, je lui aurais bien secoué la tronche si je n'avais pas été obligé de protéger Océane de l'équipe de gosses surexcités...

Lamentable.
:-(

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